AVEC MARIJO
CHINE 5 XI’AN
À l’époque des Tang ( ), ce fut la plus grande ville du monde, Chiang’an, Paix éternelle! Ce sont les Ming qui, donnèrent son nom définitif à la ville, Xi’an, la Paix de l’Ouest. Riche d’un passé plus que millénaire, Xi ’an serait cependant restée à l’abri du tourisme mondial si, en 1974, des paysans n’avaient pas mis à jour des vestiges qui ont entraîné la découverte de la fabuleuse armée enterrée… Depuis la grande découverte, les autorités se sont efforcées de bétonner la ville tout en tentant de doter les édifications monumentales d’artefacts traditionnels. Le Guide du routard mentionne que Xi’an « est un très bon exemple de la protection du patrimoine à la chinoise, plutôt synonyme de reconstruction à l’ancienne que de réhabilitation ».
Devant la gare, le porte-pont aux arcs distendus…
Ville moderne comme toutes les grandes cités chinoises!
Aménagé dans ce qui fut un temple consacré à Confucius, voici le musée de la Forêt des stèles.
Alors que le temple fut fondé durant le règne des Song du Xe au XIIIe siècle, les constructions actuelles datent majoritairement de la période Qing. C’est dans la troisième cour que l’on trouve les premières stèles. Elles représentent une revue complète des écrits à partir de 206 av. J.-C. jusqu’à 1911.
Ci-dessous, l’entrée du Pavillon des stèles
Souvent surmontées d’un chapiteau sculpté, les stèles sont posées sur des tortues de pierre.
Au hasard, dans la ville…
Emblème de la ville de Xi’an, la Grande pagode de l’Oie sauvage fut érigée, dans un monastère, par l’empereur Gaozong ( ). Son plan carré est représentatif de son époque. Par la suite, les pagodes furent octogonales. Elle mesure 64 m de hauteur et de discrets liserés soulignent les étages. Elle est précédée par une série de pavillons qui ont été restaurés. Le monastère accueillit Xuanzang, célèbre moine-pèlerin, qui visita tous les hauts-lieux bouddhiques dont il rapporta les textes canoniques. À son retour, il s’adonna à un long travail de traduction et la pagode fut construite pour héberger les précieux textes et documents.
Brûle-parfum, encens et chandelles, instruments de culte des fidèles.
Toujours les magnifiques décorations pour les différents pavillons.
Dans l’un des pavillons, une fresque illustre la vie de Bouddha…
Bouddha et monuments divers à proximité de la pagode.
Images de vie…
Construite en 707, après avoir perdu deux étages lors d’un tremblement de terre, la petite pagode de l’Oie sauvage en possède encore douze. Ses calmes jardins sont le lieu de rencontre des retraités qui viennent y pratiquer le taichi. On y trouve aussi des magasins qui offrent des peintures paysannes et des pièces d’antiquité.
Taichi matinal…
Peintures réalisées par des paysans chinois.
Marionnettes anciennes.
Démonstration de calligraphie par notre guide Monsieur Wu.
Il existe un important quartier arabe, à Xi’an, avec ses souks qui ont enchanté les fouineurs…
… et une grande mosquée construite en 742, la plus ancienne de Chine après celle de Canton! L’auriez-vous cru en découvrant ces magnifiques portes d’entrée! L’ensemble des pavillons anciens est une bonne illustration de la tolérance culturelle des Tang.
Là, cela ressemble davantage à l ’image habituelle de l’intérieur d’une mosquée… Mais bien difficile à photographier compte tenu de l’obscurité et de l’impossibilité de pénétrer! Dommage pour les magnifiques panneaux de bois sculptés… Cette salle de prières peut contenir jusqu’à personnes!
Xi’an possède un magnifique musée qui, à lui seul, mériterait une présentation… On semble s’y intéresser à tous les âges!!!
Qin Shi Huangdi, premier empereur de Chine, dès 221 av. J.-C., voulut se préparer une sépulture grandiose. Selon les historiens, cette nécropole, de 56 km2, reproduirait la totalité de la Chine en miniature… Selon certains documents anciens, le plafond aurait été parsemé de perles pour imiter le ciel nocturne et des coulées de mercure donnaient l’illusion de fleuves! ouvriers auraient travaillé durant 36 ans à la réalisation du site. À Bigmayong, furent découverts des guerriers de terre rangés en ordre de bataille. Mesurant autour de 1,80 m, les guerriers en terre cuite découverts jusqu’à présent, possèdent des traits tous différents. Cette armée devait protéger l’empereur pour son éternité! Le bâtiment des chars abrite deux magnifiques quadriges. Quant à la fosse No 1, la plus importante des trois que l’on peut visiter, elle abrite l’aile droite de l’Armée enterrée, en ordre de bataille, sur 210 m de long et 62 de large. Des murs en terre battue séparent les colonnes où les guerriers s’alignent par rangs de quatre.
Un quadrige.
Les homme,s portant des sortes de petites toques, sont les officiers. Pas de généraux, cependant. Leur coiffure est encore différente et on peut en voir seulement au musée.
Sous vitrine, dans le petit musée attenant.
Musique traditionnelle chinoise : The blake bamboo allocate – errhu fiddle Sources de documentation : Guides Gallimard, Bleu Hachette et Routard Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2008
À BIENTÔT