Virus des oiseaux de proie 6 décembre 2007 Claire Grosset
Généralités Diagnostic par inoculation à des œufs de poussin en recherche Diagnostic post-mortem Pas de vaccin atténué pour les oiseaux destinés à la relâche Pas de traitement spécifique
Maladie de Newcastle Paramyxovirus : ARN nu (9 types mais MN définie par la contagiosité pour les volailles) Souvent asymptomatique, infection par plusieurs types viraux possible Réservoirs : pigeons et cormorans Pas d’épizootie rapportée chez les oiseaux de proie Transmission par tous les fluides corporels, les œufs, la carcasse ; excrétion jusqu’à 6 mois après la guérison clinique Transmission par contact pigeons, poules (proies ou vivants)
Maladie de Newcastle Dysorexie, incoordination, torticolis chez crécerelle, et chouette Inoculation convulsions, paralysie, lésions histologiques Vaccins atténués : Hitchner B1, La Sota, Galivac (taux Ac bas mais résistance à l’infection exp)
Poxvirus (variole) résiste 1 an dans l’environnement ADN enveloppé Spécifique mais possibilité de mutation du virus (symptômes atténués) résiste 1 an dans l’environnement transmission horizontale directe, indirecte (insectes) et par les cadavres Forme cutanée : papules --> pustule --> vésicule --> croûte sur zones déplumées boiterie, dysorexie, prurit (infection secondaire)
Poxvirus (variole) Chez les Falconiformes lésions pied >>tête Chez les Strigiformes, fréquence = Forme diphtérique : fausses mb, caséeum dans l’appareil respiratoire et digestif Diagnostic histologique : ballonnisation des cellules épithéliales Corps d’inclusion intracytoplasmiques éosinophiles (corps de Bollinger) Traitement : antibioprévention, vitamine A Vaccin prophylactique
Owl Herpesvirus et FalconHerpesvirus OHV et FHV : Virus à ADN enveloppé La maladie virale la + fréquemment diagnostiquée chez les chouettes Espèces de chouettes sensibles : iris orange (versus brun) strigiformes, falconiformes, colombes (pigeons réservoirs, porteurs sains) Symptômes aigus : mort en qq heures à jours pendant la phase de virémie Forme subaigue : anorexie, léthargie, diarrhée Séquelles possibles : kératite et conjonctivite unilatérale
Herpesvirus (suite) NF : leucopénie, anémie non régénérative Lésions : nécrose hépatique, hépatomégalie, splénomégalie, moelle osseuse blanche : arégénérative, corps d’inclusion intranucléaires (+ lésions pharyngées et intestinales chez les chouettes) Vaccin atténué possible, pas d’excrétion expérimentalement
FAdV : Fowl Adénovirus ADN nu QBV : Quail Bronchitis Virus, EDS : Egg Drop syndrom Excrétion : urine, selles, sécrétions respiratoires Épidémio : contagion si forte densité de population (Psittacidés sensibles) Jeunes très sensibles, surtout après 3 mois (mortalité↑) Ac contre EDS mais aucune preuve de sensibilité Réplication dans la rate
Adénovirus (suite) Symptômes : toux, éternuements, dépression, 10-100% mort Lésions : splénomégalie, rate marbrée, trachéite, bronchite, hydropéricarde, atrophie de la bourse de Fabricius Histologie : corps d’inclusion, intranucléaires basophiles dans l’appareil respiratoire (poumon, trachée), le foie
Virus du Nil Flavivirus : ARN enveloppé, arbovirus Symptômes observables chez des oiseaux naïfs Organes cibles : SNC, cœur, pancréas Virémie trop faible pour permettre une transmission par les Hippoboscis à d’autres oiseaux ou à l’homme
Influenza aviaire Orthomyxovirus Ac détectés chez un faucon sacre en 2000 en Italie À l’autopsie par PCR en 1998 chez un busard et des crécerelles, en 2004 en Belgique (rapaces provenant d’Asie) Lésions de septicémie hémorragique : : trachéite, pancréatite, duodénite hémorragiques, amygdales caecales hémorragiques
Maladie de Marek, leucose Marek : herpesvirus ADN db enveloppé Leucose lymphoïde : rétrovirus ARN enveloppé Discuté : lésions évocatrices mais jms d’isolement viral chez les OISX de proie
Circovirus Supposé chez les oiseaux de proie Présent chez les oiseaux d’eau, les oies, les faisans, les pigeons, les passereaux, les psittacidés, les mouettes, l’autruche Spécificité d’hôte mal connue
Flavivirus : Usutuvirus 2001 chez la chouette lapone (et le merle) en Australie et en 2006 en Suisse chez chouettes épervière et lapone Mort subite autopsie : hépato et splénomégalie, nécrose neuronale, foie, rate, lésions myocardiques