12h, appel d’Alain D; Alain C est en difficulté du coté de Muides-sur-Mer, il souhaite manger du jambon de montagne et se reposer un peu. La chaleur le gène. Nous faisons demi-tour pour les rejoindre à Mer. Après une petite pause c’est reparti pour St Laurent.
Nous les attendons à St Laurent, il fait beau mais pour ceux qui pédalent c’est un peu chaud, il est 15h, après ça devrait baisser. Pas de pointage mais un ravitaillement bienvenu et les organisateurs ont pensé à prendre du consistant. Les gars ont le sourire, c’est le principal. Il faut boire beaucoup pour ne pas épuiser l’organisme. Alain est en train de vider toutes les bouteilles de menthe en pensant à Marie-Pierre…
Nous retrouvons sur notre chemin la petite Bretonne-Savoyarde et notre abandon de la veille qui a abandonné l’idée d’abandon (ça va, ça suit ?). Bon il va falloir y aller, le temps passe et je ne pense pas que les gars aient envie de repasser une nuit sur le vélo.
Il est 17h, petite halte intermédiaire avant de se diriger vers Auneau. Je suis allé un peu à leur rencontre, Alain C est mieux, mais 500 kms ça use le combattant. Je remonte en voiture. Après un rangement rapide, nous allons faire quelques courses à Bonneval avec Annette. Nous les retrouverons à Auneau.
Nous arrivons à Auneau vers 21h, je descends mon vélo et pars à leur rencontre du coté de Roinville, Alain D est toujours égal à lui-même. Il garde l’œil sur Alain C, lui répète régulièrement de boire. Alain C se sent bien mais a l’impression d’être une « outre pleine d’eau qui fait du vélo… » Ravitaillement parfait, charcuterie, boissons chaudes, et même une consultation d’ostéopathe pour mon bras. Une petite dose de café sec pour luter contre le sommeil, les gilets jaunes, l’éclairage……… Alain D est aussi frais qu’après sa sortie du dimanche, le rôle d’équipier lui va à ravir.
Je suis avec eux pour finir l’étape, le soleil se couche, le parcours est magnifique. Le début de nuit s’annonce clément, le vent est tombé.
La nuit est tombée, Annette nous fait un dernier petit coucou avant de rejoindre le vélodrome de St Quentin. Sur la route nous sommes rattrapés par un cyclo du Nord. Nous roulons ensemble. Un manque d’attention une flèche manquée et c’est la déroute ! Heureusement j’ai apporté mon GPS avec le parcours, il nous remet sur le droit chemin peu avant la montée des 17 tournants. Alain C a des frissons, il lui manque une veste, si seulement Maguie…..
Enfin Montigny, nous sentons l’écurie, c’est un peu l’euphorie. Les lumières de la ville, l’arche d’arrivée, à minuit le speaker annonce le nom des 3 arrivants. Derrière nous ils sont encore 80 sur la route sur les 480 du départ. Le tour du rond point, et l’arrivée sur l’esplanade du vélodrome. Il n’y aura pas de tour de piste pour nos héros, mais un bon plat de pâtes chaudes, une boisson et un gâteau. Une bonne douche, un petit massage pour Alain D. Nous chargeons la voiture et les vélos. Il est 2h30, c’est le retour vers la maison, la fête est déjà finie. Régis, tu peux continuer à parler avec Alain, il a réussi son Bordeaux-Paris!!! tu
BORDEAUX-PARIS Une aventure humaine depuis 1891 Nous sommes contents d’avoir participé à cette belle aventure, elle permet de souder des amitiés autour d’un sport qui demande beaucoup. Nous avons vécu des moments forts et souhaitons les partager par ce modeste résumé illustré. Peu importe la destination ou le temps que l’on met, c’est le voyage qui compte. Merci à Alain D pour son rôle de co-équipier, ses conseils avisés dus à son expérience et sa générosité. Merci à Alain C pour avoir tenu jour et nuit malgré le vent et la chaleur. Merci à Maguie pour son accueil, nous sommes désolés d’avoir mis sans dessus- dessous son appartement. Merci à Annette qui a su gérer l’ingérable équipe de grands gamins que nous sommes. Merci à tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont soutenus par des petits signes, messages etc.… Éric