Les enfants juifs cachés

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Transcription de la présentation:

Les enfants juifs cachés pendant la seconde guerre mondiale

Nous aborderons le sujet des enfants juifs cachés pendant la seconde guerre mondiale, appelée Shoah, qui dura de 1939 à 1945.

Dans une Europe sous domination nazie, des milliers d’enfants, parce que Juifs, ont été traqués pour être assassinés avec les adultes dans les camps de la mort.

Un grand nombre d’entre eux pour échapper à l’extermination a été propulsé dans la clandestinité et dissimulé dans des milieux non juifs.

Nous nous préoccuperons de savoir comment ont-ils vécut la guerre : Quels sentiments ressentaient-ils? Comment vivaient-ils la discrimination qui les poursuivait dans le fléau du nazisme? Dans quelles conditions de vie se trouvaient-ils? Nous parlerons des aides et associations apportées aux enfants pour qu’ils puissent être sauvés et échapper aux allemands, puis des conséquences que cette épreuve ayant gâchée leur enfance a t-elle eut sur leur vie future. Enfin nous fournirons quelques chiffres afin de préciser le nombre de victimes atteintes par ce fléau.

Maurice Roth, notre témoin, ayant connu la guerre à l’age de 7 ans, a vécut son enfance cachée, à cet âge innocent où un enfant ne comprend pas souvent tout ce qui se passe autour de lui.

Cinquante ans après la guerre, Il a écrit un roman « L’enfant Coq » où il y raconte son histoire. Nous citerons ici quelques extraits de son livre où les paroles seront rapportées par un enfant.

Certains enfants juifs ont été cachés pour éviter d’être attrapé par les allemands qui envoyaient les plus grands dans des camps de déportation pour travailler. Les plus petits étaient directement tués dans les chambres à gaz.

Ces juifs innocents et coupables de leur judaïsme ont traversé une longue période de lourdes épreuves difficiles à surmonter pour un enfant lorsqu’ils se retrouvaient sans famille, cachés au bout de nulle part, sans savoir pourquoi. Ils ressentaient de la solitude à cause de la séparation des familles et une part d’angoisse d’une éventuelle arrestation. Les discriminations ou brimades qu’ils subissaient ne s’estompaient pas et restaient l’immense douleur de ne pas retrouver leurs parents.

Maurice raconte : « Je me suis coupé des autres enfants. Je ne joue pas avec eux. Je ne participe pas à leurs activités. Je suis un enfant bizarre disent-ils. Les étrangers me répugnent, qu’ils soient juifs ou chrétiens. Je ne supporte plus d’être hors de la maison. On m’a arraché de chez moi et c’est infernal. »

Ils étaient donc séparés de leur famille et confiés à des résistants, dans des couvents, des fermes, dans des lieux inconnus seuls afin de ne pas être découverts des allemands.

Maurice, lui, fut caché dans de nombreux endroits, dont une ferme : « Je ne comprends pas très bien ce que je fais ici, dans la ferme de ce paysan. D’abord, pourquoi me cache-t-on ? Et de qui ? Je sais qu’il y a la guerre, je sais qu’il y a aussi les allemands et qu’ils sont méchants. Mais pourquoi me cacher moi justement ? Et ou sont les autres membres de ma famille ? Les animaux sont devenus ma consolation. J’apprends à parler à une vache qui s’appelle Laiké. Le coq est devenu un ami intime et mon confident. »

Ils devaient à travers leur cachettes tenter de vivre une vie correcte, malgré qu’ils soient coupés du monde. Mais bien souvent, ils étaient victimes de discriminations. Les juifs étaient considérés comme des personnes inférieures à exterminer et les nazis conditionnaient tous ces hommes à l’idée de répugnance du judaïsme.

Les juifs sont accusés de tous les maux et de toutes les manipulations avec une paranoïa qui confine au délire.

Maurice raconte ici sa rentrée dans une école : « L’année scolaire a commencé. Il m’arrive plus d’une fois de revenir de l’école avec un œil au beurre noir. Le jour de mon arrivée au couvent il m’a appelé « Réfugié », avant de me coller d’autres surnoms : « nez tordu », « perroquet », et d’autres encore. Mais le pire c’est lorsqu’il me traite de « sale juif », ou encore » Eh ! toi le juif.. ». Je me réfugie dans un coin de la cour de l’école, battu, sale, bousculé par tout le monde, de tous les côtés, J‘accumule la colère et l’amertume. »

Mais il est arrivé qu’au cours de la guerre que les enfants juifs, cachés mais bien obligés de sortir de leur cachette de temps à autre, souvent pour travailler et aider les personnes qui les recueillaient, de rencontrer des Allemands. Souvent ils étaient alors tués ou bien agressés

« Ce jeudi-là restera profondément gravé dans ma mémoire « Ce jeudi-là restera profondément gravé dans ma mémoire. Sur le chemin du Couvent, j’aperçois un bataillon de soldats allemands en bivouac. Ce sont d’abord des frissons. Puis les jambes molles. Une peur panique... Les membres figés. La gorge sèche. Je suis paralysé. Il faut revenir. Ne les regarde pas, Si on m’interroge je dirai que je suis du couvent… Ils se lèvent tous. Ils me courent après. Des insultes me parviennent aux oreilles. Je sens une baïonnette sur ma poitrine. »

Leurs conditions de vie étaient difficiles, autant moralement que physiquement. La plupart des médecins refusent de soigner les enfants cachés par peur d’avoir des ennuis par la suite. Certains voisins se trahissent et se dénoncent entre eux lorsqu’un enfant juif est caché. Ils vivent dans un danger permanent qui ne les quittent pas et les hantent quotidiennement.

Solitude, incompréhension, manque de tendresse et d’affections les minent. Ils font des cauchemars, et s’imaginent souvent d’autres mondes pour échapper à la réalité qui leur fait si peur 

« Et depuis toujours je suis seul. Personne ne me parle « Et depuis toujours je suis seul. Personne ne me parle. Personne ne m’appelle par mon nom. Toujours parmi les étrangers. Je suis placé dans un endroit pour un mois, puis dans un autre pour deux mois. Et ce sont encore les trains, les routes, qui aboutissent dans des endroits inconnus. Des villages, des religieuses, des croix, des églises – et le silence. »

Entre 1940 et 1942, près de 5 000 enfants sont internés dans les camps de la zone libre. Ils sont en proie à la faim, aux maladies et au désoeuvrement. L’attention de nombreuses organisations caritatives se focalise sur la situation de ces enfants dont les décès se multiplient.

Ils virevoltent de trains en trains, de cachettes en cachettes, souvent seuls, leur famille étant dispersée, ou se retrouvant orphelins. Maurice, a , comme tous ces enfants connus cela.

« J’ai traversé la guerre dans des trains remplis de milliers de réfugiés apeurés qui filaient vers le sud de la France, pour être caché successivement dans une mansarde, dans un village, chez un paysan, puis dans un couvent de religieuses aux visages sévères. Enfin, sous l’égide de la résistance juive, c’est la traversée hallucinante des Pyrénées, avec d’autres enfants dont mon frère, qui nous mène à Barcelone, au navire Guinée, puis au-delà en Palestine. »

Le but de ses enfants cachés était de quitter la zone occupée pour se retrouver en terre sûre. Pour cela, ils voyageaient en train, dans des conditions très difficiles, collés les uns aux autres, sans boire et sans manger ou certains périssaient.

Dans d’autres conditions, ils marchaient des jours entiers, sans s’arrêter, pour atteindre par exemple l’Espagne avec la longue et difficile traversée des Pyrénées comme Maurice l’enfant coq qui a marché durant quatre jours pour atteindre l’Espagne et a rencontré deux fois une troupe allemande. Ces voyages étaient très dangereux, les allemands étant toujours présents et tentaient de les coincer pour les tuer.

« J’ignore combien de temps nous sommes restés couchés ainsi « J’ignore combien de temps nous sommes restés couchés ainsi. Je sais seulement que c’était dur, très dur, et que nous avions perdu la notion du temps. Après l’alerte des allemands, nous avons compris que le passage de la frontière n’était pas encore une chose acquise, qu’il faudrait encore marcher vite. Le danger était devenu réel, concret et nous les enfants, nous en prenions conscience par la peur qui collait à nos pas. Nous sommes sages comme des images. La fatigue, les ampoules, la soif, la faim, tout est oublié. Marcher ou se retrouver face aux Boches. »

Pendant la Shoah, des juifs individuellement ainsi que des organisations juives tentèrent de porter secours aux membres de la communauté. Beaucoup de ces efforts n’auraient eu qu’un succès limité sans l’aide de nombreux sympathisants non juifs. Les statistiques montrent que le sauvetage des Juifs en France a été une réalité qui ne doit rien au régime de Vichy, mais au soutien d’une partie de la population française toutes tendances religieuses confondues.

Si la plupart des enfants cachés l’ont été par leurs parents ou leur entourage, on ne saurait oublier le rôle tenu par l’entraide entre les organisations juives.

Les associations telles que l’Œuvre de Secours aux Enfants, la Mère et l’Enfant, les oeuvres religieuses catholiques - comme les Pères de Sion - protestantes telles que la C.I.M.A.D.E.,, laïques comme le Mouvement National contre le Racisme ont participé au sauvetage des enfants en leur trouvant des lieux où se cacher, des papiers pour masquer leur véritable identité et en effectuant un suivi régulier de chaque enfant. C’est ainsi toute une résistance qui s’est mise en place dans la tourmente pour soustraire les enfants à la déportation. Chaque région comportait des lieux de refuges pour les enfants cachés.

A Montégut Plantaurel en Ariège de 1940 a 1943, une centaine d’enfants juifs ont trouvé refuge au Château de la Hile. Lors de l’invasion de l’armée allemande au mois de mai 1940, les enfants pouvaient s’échapper au dernier instant par train de marchandises, grâce à l’intervention de la directrice du foyer des filles.

Maurice se rappelle : «Combien de fois avons-nous dû descendre de la Jeep pour être scrutés par des hommes qui nous aveuglaient avec de grandes torches électriques ? Ils étaient en civils, coiffés d’un béret sur le côté à la Basque. On nous a dit que c’était des maquisards. »

Après la guerre en 1945, bon nombre de survivants de la Shoah, qui avaient tout perdu, émigrèrent vers l’Ouest, vers les territoires libérés par les Alliés, et particulièrement vers la zone d’occupation américaine où ils furent placés dans des camps de personnes déplacées. La Brigade Juive travailla en coopération avec d’anciens partisans, aidant à l’organisation de la Brihah, l’exode de 250 000 réfugiés juifs d’Europe. Les juifs vivant déjà en Palestine organisèrent l’immigration « illégale » par voies maritimes.

Maurice fut de ceux-là  et nous raconte : « Dans la nuit du 4 novembre 1944 à deux heures du matin, nous montons tous sur le pont pour admirer les lumières de Haïfa. Je suis convaincu que des milliers de juifs nous attendent sur le quai. Le lendemain je pose le pied sur le sol de la Palestine, la patrie des juifs. »

Après cette longue période de traumatisme ce fut difficile pour ces enfants de se reconstruire. Parfois sans famille, ou avec une famille déchirée, ils durent essayer d’oublier, de réapprendre à vivre. Cette période resta taboue pour beaucoup d’entre eux, n’ayant pas la force de trouver les mots pour en parler

« Pendant 55 ans je n'ai pas sortis un seul mots de mon enfance sur la Shoah, ni à ma femme ni à mes enfants et ni à mes petits enfants. Ce n'est que dernièrement où j'ai compris qu'il fallait que tous les enfants du monde connaissent les histoires des enfants juifs qui ont survécu, pour qu’ils sachent  et connaissent leurs martyrs. »

Ce sont 60 ans qui ont passé mais d’une génération à l’autre au delà des frontières, le souvenir de ces années de douleur continue de demeurer et se renforcer.

« Au fond de moi-même, Shoah est un enfant qui a grandi en moi et qui m’occupera jusqu’au jour de ma mort. Des années, des mois ont passé. Les gens se sont dévêtus, ont effacé les souvenirs, sont revenus en Allemagne ; on achète Made In Germany, on touche des pensions en marks. Que dois-je faire ? Oublier les bourreaux ?Payer mon lit nuptial en marks ? Acheter avec des cendres de mon père une poupée allemande à ma petite fille ?

« La Shoah a gangrené mon enfance, et elle me ronge jusqu’à ce jour «  La Shoah a gangrené mon enfance, et elle me ronge jusqu’à ce jour. Elle est la cause de tous mes échecs. Des années durant, des questions sans fin ont hanté mes nuits. Enfance, maturité, foyer, années scolaire, tout m’a été volé, cachés dans des institutions, des couvents ou des fermes. Leurs souvenirs collent à ma peau en couche de goudron bouillant. »

72 000 enfants d’origine juive présent en France sont morts en 1939, il y eut 60 000 survivants : certains surtout parce qu’il furent cachés. D’après les statistiques établis par Klarsfeld, la France est l’un des pays d’Europe occupée qui compte le plus grand nombre d’enfants juifs sauvés malgré un gouvernement collaborateur anticipant les desseins de l’occupant. En France on peut estimer à environ 80% la proportion des enfants ayant échappés aux arrestations

Les années passent, ils sont de plus en plus nombreux à transgresser cette loi du silence, à écrire ce que furent la séparation, puis leur vie durant des années ou un nom d’emprunt, devant parfois se prêter aux rites d’une religion imposée, ils ont vécu dans une famille d’accueil ou une institution. La Shoah est un fléau à ne pas oublier, beaucoup d’enfants ont été victimes et beaucoup aussi n’ont pas survécut aux conditions de vie difficiles ou ont été retrouvés et tués par les allemands. Et ceux qui ont survécut ont eut beaucoup de mal à se reconstruire. Cette partie de leur enfance volée reste toujours une cicatrice de l’humanité.

Il aura fallu plus de cinquante ans pour que se révèle l’existence des enfants cachés et que les deux termes de cette expression deviennent indissociables dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Les enfants cachés retrouvent peu à peu depuis quelques années leur place dans l’Histoire.