Les pigments rétiniens Séance 2 Les pigments rétiniens
II/ Les photorécepteurs de la rétine : un produit de l’évolution 1. Les photorécepteurs de la rétine sont des récepteurs à la lumière de l'environnement
Observation microscopique de la rétine
La structure de la rétine
Document 2 : La répartition des cônes et des bâtonnets dans la rétine
Document 3 : Spectre d’absorption des photorécepteurs
La famille multigénique des opsines rétiniennes Les opsines forment une famille de protéines capables de réagir à l'énergie lumineuse grâce à sa liaison avec un chromophore particulier: le rétinal ou un de ses dérivés, formant ainsi une molécule mixte appelée rhodopsine. Fichier Anagène : ops_homme_pro.edi (ou ops_ho 2.edi) et ops_homme_adn.edi (ou ops_ho 1.edi) Les gènes des opsines humaines sont portés par les chromosomes 3 (opsine des bâtonnets), 7 (opsine S) et X (opsines M et L).
Localisation des gènes sur les chromosomes
La molécule d’ADN
Conclusion Tout d'abord, tous les singes (ceux du nouveau monde et ceux de l'ancien monde) possèdent tous au moins deux gènes responsables des pigments rétiniens: On en déduit que leur ancêtre commun en possédait 2. La première duplication ayant conduit à la création des gènes S et RV est donc antérieure à cet ancêtre commun, donc antérieure à -40 Ma. Ensuite, les singes de l'ancien monde et l'Homme possèdent trois gènes responsables des pigments rétiniens. Donc, leur ancêtre commun (le deuxième noeud sur l'arbre) en possédait lui aussi trois. Cet ancêtre date de -23 Ma. En revanche, les singes du nouveau monde (ouistiti) ne possèdent que deux gènes responsables des pigments rétiniens. Donc, son ancêtre commun avec les singes de l'ancien monde (-40 Ma), ne possède que deux gènes : un gène S et un gène RV. On en déduit donc que la création des gènes R et V est un caractère dérivé des singes de l'ancien monde. On en déduit que la deuxième duplication-mutation s'est déroulée entre -40 et -23 Ma.