Église Sainte-Anne-du-Ruisseau Histoire de Grand-Pré Église Sainte-Anne-du-Ruisseau Présenté par Nicole Automatique
Histoire de Grand-Pré Acadie Grand-Pré Cela nous fait plaisir de vous accueillir au lieu historique national du Canada de Grand-Pré. Ce lieu commémore la vie des Acadiens et l'événement qui les a séparés de leurs terres, la Déportation. Les jardins, les monuments, l'église avec ses tableaux, son vitrail et ses expositions, et surtout nos guides-interprètes sont là pour vous faire connaître l'histoire du peuple acadien. C'est une histoire marquée de joies et de peines, de succès et de malheurs. Prenez le temps qu'il vous faut pour imaginer ce que les Acadiens ont vécu ici et puis partez à la découverte de l'Acadie d'aujourd'hui. Acadie C'est en 1524 que Verrazano, un explorateur italien, nomme une région de l'Amérique du Nord, le long de la côte Atlantique, Arcadie. Il s'inspire d'un poème qui louange une région pastorale de la Grèce antique. Plus tard, on voit le nom évoluer à Acadie et les cartes utilisent ce nom pour identifier une région plus au nord, celle qui correspond aujourd'hui à la Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, et à une partie du Québec et du Maine. Certains pensent que le nom Acadie vient du suffixe Mi'kmaq e'kati, qui signifie «terre de» ou «lieu de». Durant le 17e siècle, une colonie française s’installe en permanence en Acadie. Les enfants de ces colons sont les premiers Acadiens. Aujourd’hui, plusieurs millions de personnes sont les descendants de ce premier groupes de quelques 500 personnes . Grand-Pré Pierre Melanson dit La Verdure, son épouse Marguerite Mius d'Entremont, et leurs cinq jeunes enfants sont les premiers à s'installer à Grand-Pré vers 1680. Ils s'éloignent de Port-Royal, la capitale de la colonie, où il sont souvent la cible d'attaques. Melanson et ceux qui suivent, savent que les rives du bassin des Mines peuvent être endiguées. Ils transforment les marais salés en terres fertiles pour l'agriculture et en pâturage pour leurs bestiaux. La population de Grand-Pré et de la région environnante devient la plus importante parmi les nombreuses communautés acadiennes le long de la baie de Fundy et des côtes de la Nouvelle-Écosse. Les récoltes de la région des Mines alimentent la colonie. Les Acadiens sont prospères.
Le phare d'Anse-des-Belliveau, dans Clare.
En 1713, une partie de l'Acadie devient la Nouvelle-Écosse, une colonie britannique, et Port-Royal, maintenant Annapolis Royal, sa capitale. Les Acadiens décident d'y rester. On exige qu'ils prêtent un serment d'allégeance à la couronne britannique. Ce serment sera un sujet de discorde pour les Acadiens pour les 40 ans à venir. Plusieurs signent un serment conditionnel en 1730 quand on leur promet qu'ils n'auront pas à prendre les armes contre les Français ou les Mi'kmaq; leur neutralité sera respectée. La guerre éclate encore une fois entre la France et l'Angleterre en 1744. Les Français, du Québec et de leur forteresse à Louisbourg, veulent reprendre l'Acadie. Les attaques et contre-attaques sont fréquentes. En 1749, Halifax devient la nouvelle capitale de la Nouvelle-Écosse. Les chefs de cette colonie britannique s'inquiètent. La population est en majorité acadienne, elle ne cesse de grandir et elle occupe les meilleures terres. Les choses doivent changer. Il faut encourager des protestants anglais à venir s'y installer. L' année 1755 est importante dans l'histoire de l'Acadie. On confisque les armes et les bateaux des Acadiens des Mines. Le Fort-Beau séjour, fort français, est attaqué et capturé par les Anglais. Des députés acadiens, venus à Halifax pour présenter une pétition, sont emprisonnés. Le gouverneur, Charles Lawrence, décide de régler le problème des Acadiens, une fois pour toutes. Ils seront déportés de la Nouvelle-Écosse et dispersés dans les treize colonies anglaises du Massachussetts à la Géorgie. Le lieutenant-colonel John Winslow arrive à Grand-Pré avec ses troupes le 19 août 1755. L'église Saint-Charles devient son quartier général. Les hommes et les garçons de la région des Mines reçoivent l'ordre de se réunir à l'église le 5 septembre. C'est alors que Winslow leur annonce que tout, sauf leurs biens personnels, appartient dorénavant à la couronne et qu'ils seront déportés, avec leurs familles, aussitôt que des navires seront disponibles. Avant que l'année ne se termine, plus de 6000 Acadiens sont déportés, non seulement de la région du bassin des Mines, mais de toute la Nouvelle-Écosse. Leurs villages sont incendiés. Des milliers d'autres seront déportés jusqu'en 1763 quand l'Angleterre et la France font, encore une fois, la paix. La demande est présentée à l’UNESCO à Paris le 1er février 2011. la proposition est ensuite évaluée par le Comité mondial et les organisations chargées de conseiller le Comité. En septembre 2011, au nom du Conseil International des monuments et des sites ( ICOMOS), Patricia O’Donnell , experte des paysages culturels, se rend à Grand-Pré afin d’évaluer sur place la proposition d’inscription du paysage culturel de Grand-Pré. Le 30 juin 2012, au cours d’une rencontre tenue à Saint-Pétersbourg, en Russie, le Comité du patrimoine mondial inscrit le paysage de Grand-Pré sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pont de la Confédération
Habitation de Port-Royal
Falaises près de Rustico.
La plaine de Miscou, à l'automne
Grand-Pré
La route 180 en hiver
École anglophone à Bathurst
Chapelle de Sainte-Anne-du-Bocage
Siège-social des Caisses populaires acadiennes
Le parc Boutte-du-Cap, au bord du golfe du Saint-Laurent, sur la péninsule de Port-au-Port
Hôtel conçu par Nazaire Dugas et station-service dessinée par Samuel Roy, au Village historique acadien.
Hôtel de ville de Shédiac
Bateaux décorés du drapeau de l'Acadie, aux îles de la Madeleine
Photos et documentation : INTERNET Montage : Nicole Diaporamas hébergés sur les sites : www.imagileonation.com www.chezjoeleine.com www.photorandromsud.com Photos et documentation : INTERNET Montage : Nicole Musique : Angèle Arsenault Grand-Pré Fait le 10 décembre 2014 nicole.biquet@yahoo.fr
La grève de Saint-Suliac