Nous continuons notre route vers Saint-Nazaire, en longeant le plus possible la côte. Les petites criques, les maisons typiques, cette mer toujours renou- velée… Je ne m’en lasse pas !
Nous arrivons à Piriac, situé sur une partie de la côte bretonne très joliment appelée "la côte d’amour".
J’ai trouvé intéressant et très bien fait ce survol de l’histoire de la cité que nous offre le site de l’Office du Tourisme. C’est au fil des siècles que Piriac s’est bâti son héritage historique : Dès le VIème siècle, Waroch, chef breton venu de Vannes débarque sur les côtes Piriacaises et baptise l’endroit Pen Kiriak (Pointe mauvaise). Aujourd’hui encore, la langue bretonne chante toujours dans nos ruelles… Dès le Xème siècle Piriac développe la culture du vignoble et exporte son vin par la mer vers des pays lointains tels que l’Angleterre ! Le port de Piriac devient important pour son commerce de sel et de vin. Au XVIIIème siècle, c’est le plein essor économique ; les pêcheurs piriacais arment pour la pêche à la morue vers Terre-Neuve. Les villages de Kervin et Saint-Sébastien se développent. Le XIXème siècle sera marqué quant à lui par la présence à Pirac de quelques grands écrivains tels Emile Zola, Alphonse Daudet ou encore Gustave Flaubert. Certains de leurs écrits décrivent avec beaucoup de poésie et d’émotion leur séjour dans notre vil- lage. Les conserveries de poissons commencent à essaimer sur la commu- ne et leur activité ne cessera que dans les années Le XXème siècle amorce la première activité touristique de la commune avec le développement des premiers bains de mer : Piriac sur mer, station balnéaire prend son essor et accueille ses premiers touristes…
Des enseignes pittoresques… et alléchantes !
Un patrimoine soigneusement préservé ou remis en valeur.
Nous voici dans la rue du Vieux Moulin. Nous arrivons ensuite au port. L’activité maritime de Piriac est importante ; port de pèche et port de plaisance sans ces- se en développement…
Dans le port, la présence de nombreux voiliers au mouillage affirme la vocation touristique du village.
Tiens ? Les premiers vacanciers sont arrivés !
Nous passons à La Turballe, port de pèche surtout spécialisé dans la sardine.
Séchage des filets…
Ça va, ça vient, ça crie, ça se chamaille… C’est merveilleux !
Je pourrai rester des heures à les contempler… Tant qu’il nous reste des oiseaux, la terre n’est pas irrémédiablement perdue…
J’aime autant vous dire que ces dames savent ce qu’elles veulent, et que les intrus sont chassés sans ménagement !
Partout, tout au long de la côte, des oiseaux, des oiseaux…
Dans les marais salants de Guérande, un héron monte la garde.
On en voit plusieurs, sérieux, immobiles, presque hiératiques…
Dans chaque langue de mer infiltrée dans les terres, les marais salants s’étalent au soleil.
Brusque changement d’alignements ! Nus arrivons à La Baule, et ses immeubles du bord de mer.
Quelques immeubles traditionnels ont réussi à résister à la voracité des promoteurs immobiliers.
Et, de l’autre côté de la rue, la plage, la plage, la plage à perte de vue… Essayez d’imaginer cette même plage l’été, quand vous avez à peine la place de poser un pied entre deux corps étalés…
Heureusement, la mer est toujours là, pareille à elle-même… C’est ici que s’arrête notre périple-photo, et j’espère que, malgré le temps maussade, nous avons réussi à vous montrer combien la Bretagne est belle…
Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : La Quenouille Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :