Économie et développement Dossier 1: Les Premiers Occupants
Étant installées depuis des milliers d’années sur le continent, les populations autochtones ont su s’adapter au climat du territoire et, par la même occasion, exploiter les ressources naturelles.
L’économie des Premiers Occupants En exploitant les ressources naturelles du territoire, les autochtones assurent leur subsistance. Les communautés autochtones ne sont pas autosuffisantes et dépendent des autres communautés par les échanges de ressources. Au fil du temps, l’arrivée de pêcheurs et d’explorateurs européens contribue à : Intégration de l’Amérique du Nord dans le système économique européen. Cela entraîne des conséquences majeures sur le territoire et l’organisation des sociétés autochtones déjà établies.
Occupation du territoire arctique subarctique continental humide Forêt mixte Forêt boréale Taïga Toundra
Occupation du territoire 3 familles linguistiques autochtones au Québec Algonquienne, iroquoienne et esquimaude-aléoute Les familles linguistiques habitent un espace du territoire qui a une incidence sur leur mode de vie. Les outils et le savoir-faire sont adaptés à leur environnement, donc ils utilisent les ressources pour subvenir à leurs besoins essentiels. Le territoire sur lequel ils sont installés détermine le type de production nécessaire à la subsistance et à l’évolution de leur communauté.
Les Algonquiens Installés dans la zone qui correspond au climat subarctique. L’essentiel de leur économie repose sur l’exploitation des ressources qu’ils tirent de la chasse, de la pêche et de la cueillette. La disponibilité des ressources varie selon le cycle des saisons. C’est pour cette raison que les Algonquiens doivent rester en mouvement pour se procurer ces ressources. (NOMADISME)
Chasse et pêche Orignal Caribou Lièvre Huart Oie Animaux qui procurent la fourrure Castor Rat musqué Loup ours Saumon Omble Grand brochet
La division du travail chez les Algonquiens Sexe Activités Femmes Cueillette Chasse de petit gibier et pêche Cuisine, boucherie, entretien de l’habitation Artisanat (couture, travail de l’écorce) Soins et éducation des enfants Hommes Pêche et chasse de gros gibier Abattage des arbres, construction, travail du bois Commerce Guerre
Les Iroquoiens Les Iroquoiens sont situés dans la zone climatique continentale humide. Le climat plus doux et la richesse des sols rendent possible la pratique de l’agriculture. L’agriculture a un influence importante sur leur mode de vie. Elle permet de rester plus longtemps à la même place (SÉDENTARISATION). Ils défrichent des terres sauvages en recourant à la technique du brûlis. (brûler la végétation pour préparer le sol à la culture) Culture du maïs, du haricot et de la courge
La division du travail chez les Iroquoiens Sexe Activités Femmes Agriculture Cueillette Chasse de petit gibier et pêche Cuisine, boucherie, entretien de l’habitation Artisanat (couture, poterie, vannerie) Soins et éducation des enfants Hommes Défrichage Construction (structure des maisons, palissade) Pêche et chasse saisonnière Artisanat (armes, outils) Commerce Guerre et relations diplômatiques
Les Inuits Ils sont installés dans la zone climatique arctique. Les conditions sont très difficiles. Pour se nourrir, se vêtir et confectionner les objets dont ils ont besoin pour survivre, ils chassent et pêchent. Ils se déplacent continuellement (NOMADISME) Ils chassent les animaux marins (baleine, phoque, morse, béluga) À l’intérieur des terres, ils chassent le caribou.
La division du travail chez les Inuits Sexe Activités Femmes Chasse le petit gibier et pêche Cuisine, boucherie, entretien de l’habitation Couture Soins et éducation des enfants Hommes Chasse et pêche Construction Fabrications des armes, outils et moyens de transport
Les ressources naturelles et les activités économiques des autochtones
Les ressources animales Les femmes assouplissement des peaux d’animaux afin d’en faire des vêtements et des couvertures. Les peaux de différents mammifères terrestres permettent aux autochtones de fabriquer leurs tentes. Les autochtones ne gaspillent pas leurs ressources. Les surplus servent pour le troc avec les autres tribus. Les animaux servent aussi de nourriture et les os servent à la fabrication d’outils.
Les ressources végétales L’écorce des arbres sert à fabriquer des canots. La courge, le maïs et l’haricot sont des plantes cultivées par les Iroquoïens Ils les font sécher pour les manger plus tard. Ils font aussi des huiles végétales.
L’économie et l’organisation du territoire
Transport et communication Les nations autochtones ne sont pas isolées les unes des autres. Elles ont établis un vaste réseau d’échanges qui couvre l’Amérique du Nord Les voies navigables sont très utiles. Les déplacements se font en canots se font plus rapidement et permettent de transporter une plus grande quantité de marchandises. La pratique économique est le TROC. Ils échangent des produits en surplus contre une ressources plus rares venant d’ailleurs. Les Algonquins et les Iroquois organisent des foires pour échanger les produits dont leur clan a besoin.
Foire aux échanges entre Algonquins et Iroquois
Exemple de marchandises échangées. *Les Iroquois échangent leurs surplus agricoles contre des peaux de caribou, des fourrures ou des surplus de viande accumulés par les chasseurs algonquiens. *Les communautés autochtones des basses terres du Saint-Laurent peuvent se procurer des coquillages ayant voyagé depuis le golfe du Mexique, la côte atlantique ou les provinces des maritimes.
La signification des échanges Les tribus créent des liens entre elles et forment des alliances qui marquent l’amitié entre les clans. Le troc n’a pas seulement une utilité économique. Elle a aussi une utilité politique et culturelle importante. Les échanges sont considérés comme essentiels aux liens diplomatiques qu’entretiennent les différentes nations. Permet de créer des alliances qui marquent l’amitié entre les clans. Le partage est une valeur importante chez les autochtones. L’accumulation de biens n’est pas favorable à leur mode de vie et est même mal vue.
Les premiers contacts entre les Autochtones et les Européens Vers 1500, plusieurs communautés amérindiennes s’installent pour l’été à l’embouchure des rivières ou sur les rives du Saint-Laurent. Ils s’adonnent à la pêche. C’est à cette époque qu’ils auront leurs premiers contacts avec les Européens. En Europe, la demande en poisson est très forte. Les pêcheurs s’empressent donc de venir exploiter cette ressource abondante sur les côtes de l’Atlantique.
Les pêcheries Plusieurs bateaux de pêche (espagnols, portugais, basques, bretons, anglais, français et néerlandais) parcourent les côtes de l’Amérique du Nord. Ils recherchent de la morue et des baleines. Les Basques et les Bretons sont parmi les premiers Européens à côtoyer les Amérindiens. Pour conserver la morue, les marins pratiquent deux techniques: la pêche verte et la pêche sèche. La pêche verte: La morue fraîche est conservée dans le sel. La pêche sèche: La morue se fait sécher sur des structures de bois sur lesquelles ils disposent le poisson. Ces structures de bois sont érigées sur le rivage. Ils établissent, même, un campement temporaire pour l’été.
Principaux produits échangés entre les autochtones et les Européens La présence des pêcheurs sur la terre ferme amène les autochtones à entrer en contact avec eux. Des objets de fabrication européenne sont peu à peu introduits dans les communautés autochtones. Européens échangent : perles, objets en verre, outils de métal contre des peaux.
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