Les meilleures citations économiques de 2014 http://www.linternaute.com/

Caustiques ou alarmistes, les déclarations choc et les petites phrases des politiques et dirigeants ont encore fait mouche en 2014.

Bill Gates, milliardaire éclairé Dans une interview au magazine Rolling Stone, le 14 mars 2014, le milliardaire américain Bill Gates commentait le rachat de WhatsApp par Facebook pour 19 milliards de dollars. "Seule une douzaine d'innovations sont vraiment importantes", a-t-il ajouté.

Michel Sapin, ministre approximatif "Toute prévision est difficile à faire, surtout lorsqu'elle concerne l'avenir", a ajouté le ministre de l'économie Michel Sapin, invité de BFMTV le 2 octobre, paraphrasant l'humoriste Pierre Dac, alors qu'il était accusé d'embellir les prévisions de croissance de la France.

Elon Musk, patron effrayé "Nous devons être très vigilants quant à l'intelligence artificielle", twittait encore Elon Musk, le fondateur des entreprises Tesla Motors et SpaceX, le 3 août 2014. Une inquiétude réitérée en octobre, lors d'un symposium au MIT, où il a expliqué qu'avec l'intelligence artificielle, l'humanité "convoquait le démon".

Pierre Moscovici, ministre social-démocrate Le nouveau Commissaire européen à l'Economie Pierre Moscovici défendait la politique économique du gouvernement français lors du forum de Davos le 21 janvier, alors qu'il était encore ministre de l'Economie et des Finances.

Travis Kalanick, patron frondeur Travis Kalanick, le patron d'Uber, une plateforme qui met en relation des chauffeurs et des clients, mène une véritable guerre contre les taxis qui l'accusent de concurrence déloyale. "[Le taxi], personne ne l'aime, personne n'aime ce qu'il fait mais il est tellement impliqué dans les rouages politiques que beaucoup de personnes lui doivent des faveurs", s'est-il énervé le 28 mai 2014 lors d'une conférence en Californie.

Matteo Renzi, Premier ministre rebelle Matteo Renzi, le Premier ministre italien, réclamait plus de flexibilité dans l'application des règles budgétaires européennes lors d'une intervention devant le Parlement à Rome le 24 juin 2014. En mars, il avait déjà désigné le pacte de stabilité comme "un pacte de stupidité" sur la chaîne publique Rai Uno.

Jack Ma, patron pragmatique Jack Ma, le fondateur du numéro un chinois du commerce en ligne Alibaba, s'exprimait dans un mémo envoyé à tous les employés quatre mois avant son introduction en bourse, le 7 mai 2014. "Après l'introduction en bourse, nous maintiendrons notre principe de servir d'abord les clients ; les employés en deuxième ; et les actionnaires seulement en troisième", précisait le patron. 

Antti Rinne, ministre trahi Le ministre des Finances finlandais Antti Rinne réagissait le 18 juillet 2014 à l'annonce de Microsoft de supprimer 12 500 emplois chez Nokia, le plus gros employeur de Finlande.

Carlos Slim, milliardaire visionnaire Le milliardaire mexicain Carlos Slim, 2e fortune mondiale, a proposé un nouveau modèle d'organisation du travail lors d'un discours prononcé au Paraguay, le 21 juillet 2014. "Avec trois jours de travail par semaine, nous aurions davantage de temps pour nous détendre, et avoir une meilleure qualité de vie", expliquait l'homme d'affaires. "Les quatre jours de repos permettront de créer de nouvelles opportunités de création de richesse en matière de divertissement notamment".

François Hollande, Président résolu François Hollande, à l'Elysée, réagissait le 30 septembre à la levée de boucliers suscitée par les économies annoncées sur les prestations familiales et la réforme des professions réglementées.

Robert Gates, ex-secrétaire d'Etat accusateur L'ancien secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Robert Gates, a violemment attaqué les services secrets français lors d'une interview à New York le 21 mai 2014. "La France est un pays mercantile", a-t-il affirmé. "Le gouvernement et les entreprises avancent main dans la main et ce depuis Louis XIV".

Boris Johnson, maire bon élève "Nous sommes le bon Européen par excellence", assurait Boris Johnson, le maire de Londres, dans The Daily Telegraph le 4 mars 2014. La Grande-Bretagne est selon lui "moralement très bien placée pour exiger une meilleure Union européenne", alors que son pays est souvent taxé d'euroscepticisme.

Sergio Marchionne, patron hypnotisé Fidèle à sa réputation de "cost killer", Sergio Marchionne, directeur général du groupe Fiat, s'énervait de la "prospérité" de certains de ses fournisseurs. "Quand je vois ça, j'ai ma pression artérielle qui grimpe", a-t-il raillé le 8 août 2014 lors d'une conférence avec des analystes.

Manuel Valls, Premier ministre louangeur Le Premier ministre Manuel Valls a fait un carton auprès des chefs d'entreprises lors de l'université du Medef le 17 août 2014. "J'aime l'entreprise", a-t-il répété par deux fois.

Régis Mulliez, actionnaire posé Régis Mulliez, membre de la famille Mulliez et actionnaire du groupe, s'exprimait exceptionnellement sur Arte Radio, le 7 mai 2014. Il en a profité pour fustiger "l'assistanat" en Europe.

Michael Bloomberg, milliardaire avisé C'est le conseil qu'a donné le milliardaire Michael Bloomberg lors de la réunion annuelle du groupe de commerce Wall Street Sifma, le 11 novembre 2014. "Etre plombier est un excellent travail parce que vous avez le pouvoir de fixation des prix et vous avez de grandes compétences", a-t-il expliqué.

Arseni Iatseniouk, Premier ministre alarmiste Arseni Iatseniouk, le Premier ministre ukrainien, évoquait devant le Parlement en février la nécessité d'un "gouvernement de kamikazes", capable de "prendre des mesures extraordinairement impopulaires".

Norbert Barthle, député démoniaque Norbert Barthle, le responsable des questions budgétaires au Bundestag, s'offusquait le 15 juillet 2014 de la candidature du Français au poste de Commissaire européen à l'Economie alors "qu'il n'a rien fait pour respecter le pacte de stabilité" quand il était ministre.

Steve Wozniak, informaticien paumé Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, acquiesçait les réformes engagées par la marque à la pomme pour être "plus ouvert vers d'autres marques", dans une interview au journal espagnol El Mundo le 10 octobre 2014.

José Manuel Barroso, Président européen lucide Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso faisait ses adieux lors de sa dernière conférence de presse le 14 octobre 2014. Le Portugais sait qu'il a été très critiqué.

James Dyson, inventeur attristé Pour James Dyson, fondateur et patron de Dyson, "le métier d'ingénieur est bien considéré en France", contrairement au Royaume-Uni, où il déplore de ne pas trouver suffisamment de gens qualifiés. (Les Echos, 20 janvier)

François Rebsamen, ministre lassé " François Rebsamen, ministre lassé "...Et ce n'est pas péjoratif pour les syndicalistes", s'est empressé d'ajouter le ministre du Travail François Rebsamen le 4 novembre sur iTélé. Affirmant que le patron du Medef "nuisait à l'image de l'entreprise", il l'a appelé à "arrêter avec les postures".

Hans Michelbach, député inquiet Hans Michelbach, chargé des finances au Bundestag pour la CSU (la branche bavaroise du CDU, le parti d'Angela Merkel), a accusé Mario Draghi d'être en train de transformer la Banque centrale européenne en une "banque pourrie" avec ses rachats de dette spéculative le 4 octobre 2014. "Mario Draghi ridiculise les Européens qui ont consenti des efforts en menant des reformes", a-t-il ajouté. 

Vladimir Poutine, Président méfiant Vladimir Poutine, lors de son discours annuel devant les chambres du Parlement russe le 3 décembre. "Les Etats-Unis ne veulent pas nous humilier, ils veulent nous assujettir et [...] nous placer sous leur domination. Mais personne n'a jamais réussi à le faire et personne n'y arrivera jamais", s'était déjà enflammé le Président russe quinze jours auparavant.

Christophe de Margerie, patron provocateur Christophe de Margerie, l'ex-dirigeant du groupe pétrolier Total décédé dans un accident en octobre 2014, était invité au forum économique de Davos le 22 janvier. Le patron estimait que l'Europe avait besoin "de se reconstruire complètement pour trouver de la croissance".

Arnaud Montebourg, ex-ministre éloquent "Aujourd'hui, la famille Peugeot a perdu le pouvoir et c'est un administrateur de l'Etat, monsieur Louis Gallois, qui dirige PSA" s'est félicité l'ex-ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, lors d'un concours d'éloquence organisé par la Conférence de l'ordre des avocats parisiens le 11 décembre 2014.

Mathias Döpfner, patron apeuré Mathias Döpfner, le PDG du groupe de presse allemand Springer, s'alarmait de l'hégémonie de Google, dans une lettre ouverte à Eric Schmidt, le patron du moteur de recherche, le 22 avril 2014.

Vincent Mignot, patron frustré Vincent Mignot, le directeur général d'Auchan, s'inquiétait des conséquences de la guerre des prix lors d'un colloque sur les négociations commerciales le 7 octobre 2014. "Rentrer dans cette guerre des prix, c'est décapiter de manière aveugle les prix qui avaient leur raison d'être", a ajouté le dirigeant.

Chip Bergh, patron écolo Chip Bergh, le patron de Levi's, a expliqué lors d'une conférence le mardi 20 mai pourquoi selon lui il ne fallait pas laver son jean. "50 % de l'eau qu'il consomme est utilisée après son achat, en raison de ses lavages successifs en machine.", a-t-il plaidé.

Christian Garnier, syndicaliste cosmopolite Christian Garnier, le délégué syndical d'Alstom, militait contre les offres de rachat par General Electric et Siemens de son entreprise, le 19 juin 2014. "C'est à l'Etat de rentrer majoritairement dans le capital de l'entreprise", affirmait-il.

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