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Le Val de Loire et ses Chaâteaux Dans le Val de Loire, le fleuve s’étale et s’alanguit Dans son lit dont il découvre les fonds à l’étiage Attaquant les rives et les digues lors de ses rages Mais souvent en toute quiétude récitant royalement ses litanies Sous un ciel d’un bleu unique sidéral La secrète alchimie du soleil, de la pierre et de l’eau A fait de la Loire l’artère vitale du trafic fluvial Au temps de la marine à voiles, des gabarres et des futreaux Les rois l’ont choisi pendant des siècles pour résidence Terre des arts et des lettres, il fut le berceau de la Renaissance Noblesse oblige, ses châteaux ligériens occupent une place royale Dans cet archipel d’architecture du Jardin de France subliminal

De loin le plus prisé du Val, enjambant le Cher, trône Chenonceaux Suspendu au dessus des flots, entre les deux rives il aligne ses arceaux Chef d’œuvre d’élégance et mausolée d’une idylle passionnée Ce château des Dames abrita les amours d’Henri II et Diane de Poitiers Le plus aérien du monde, le palais flamboyant de Chambord Le rêve de pierre de François 1er, « le gué sur la courbe » à bâbord Une dentelle minérale ciselant le ciel d’un foisonnement de clochetons Avec le génie de Léonard de Vinci pour l’escalier à double révolution Dominant la Vienne à quelques encablures de la Loire La tour de l’Horloge ouvre la porte du château de Chinon Abritant un petit musée à la gloire de Jeanne d’Arc, héroïne notoire Rabelais disant de la cité étagée sur le coteau «petite ville au grand renom» Dans ce pays du bien boire et du bien manger gargantuesque Le tonitruant écrivain, enracina son épopée par cette fresque « Sauter, danser, boire vin blanc et vermeil Ne rien faire tous les jours que compter ses écus au soleil » Entre plaines, coteaux, bosquets, vallons et forêts Les eaux serpentant au milieu des saulaies et oseraies S’alourdissent l’été par les senteurs des blés grillés Des vignes mûrissantes et des poires grillées sur leurs vieux espaliers.

Dans le Val de Loire, le fleuve s’étale et s’alanguit

Son lit dont il découvre les fonds à l’étiage

Sous un ciel d’un bleu unique sidéral

La secrète alchimie du soleil, de la pierre et de l’eau A fait de la Loire l’artère vitale du trafic fluvial Au temps de la marine à voiles, des gabarres et des futreaux

Les rois l’ont choisi pendant des siècles pour résidence Terre des arts et des lettres, il fut le berceau de la Renaissance

Noblesse oblige, ses châteaux ligériens occupent une place royale Dans cet archipel d’architecture du Jardin de France subliminal

De loin le plus prisé du Val, enjambant le Cher, trône Chenonceaux Suspendu au dessus des flots, entre les deux rives il aligne ses arceaux

Chef d’œuvre d’élégance et mausolée d’une idylle passionnée Ce Château des Dames abrita les amours d’Henri II et Diane de Poitiers

Diane de Poitiers Catherine de Médicis Le lit à baldaquin du XVII°s. dans la chambre de Diane de Poitiers Les tapisseries de Flandres du XVI° s. ornant la chambre de Catherine de Médicis

En 1747, Rousseau passa l’automne à Chenonceaux, « y fit bonne chère et devint gras comme un moine »

2013, fêtera les 500 ans de ce château des Dames avec les splendides Jardins de Diane et de Catherine

Charles VIII après son mariage avec Anne de Bretagne en 1491 fit reconstruire totalement le Château d’Amboise confisqué en 1431 à la famille d’Amboise

Le 7 Avril 1498, veille de Pâques fleuries, le Roi Charles VIII heurta du front un linteau de la porte donnant à la galerie Haquelbac où il rendit l’âme

Le plus aérien du monde, le palais flamboyant de Chambord

Le rêve de pierre de François 1er, Une dentelle minérale ciselant le ciel d’un foisonnement de clochetons Avec le génie de Léonard de Vinci pour l’escalier à double révolution

L’escalier conduisant à l’appartement de François 1er Salamandre de François 1er L’escalier en vis, formé de 2 montées indépendantes et de même aplomb, conçu par Léonard de Vinci

Tentures du XVII°s. représentant La Chasse du Roi François L’emblème de François 1er, la Salamandre et sa devise « Nutrisco et extinguo », « Je nourris et j’éteins » , symbole du pouvoir sur le feu, les hommes et le monde

Le Château de Cheverny de style Louis XIII bâti en 1625. Il a inspiré Hergé, créant le château de Moulinsart pour Tintin et Milou Deux fois par semaine la meute de 90 foxhouns anglais participe à la chasse à courre du grand gibier

Le vestibule de la Salle des Trophées La Grande Demoiselle, fille du frère de Louis XIII, disait de Cheverny que s’était son Palais Enchanté

Dominant la Vienne à quelques encablures de la Loire La tour de l’Horloge ouvre la porte du château de Chinon

La Tour Porte datant de la fin du XIV s La Tour Porte datant de la fin du XIV s. donne accès au château du Milieu Dans ce logis Charles VII reçut en 1429, Jeanne d’Arc venu chercher le dauphin pour le conduire se faire couronner à Reims

C’est dans la maison de la Devinière, au cœur du vignoble du Chinonais que Rabelais vit le jour en 1483. Dans ce pays du bien boire et du bien manger gargantuesque Le tonitruant écrivain enracina son épopée par cette fresque « Sauter, danser, boire vin blanc et vermeil Ne rien faire tous les jours que compter ses écus au soleil »

Construit sur ordre de St Louis en 1230 le Château de Saumur bâti sur un éperon rocheux au confluent de la Loire et du Thouet Vers 1435, le Bon Roi René en améliora le confort pour en faire « le Château d’Amour »

Place de sûreté du Roi de Navarre, futur Henri IV, Saumur à la fin du XVI° s. fût un bastion huguenot et devint un foyer de la culture européenne

Dans le recueil des « Très riches heures du Duc de Berry » commencé au XV° s., le château de Saumur illustre le mois de Septembre pendant les vendanges

Au cœur de ruelles parsemées d’escaliers le remanié par François 1er Château de Blois Bâti au XIII°s. il fut remanié par François 1er au XVI° s.

L’escalier de l’aile François 1er donne sur cour Le portail d’entrée du château de Blois, avec la statue équestre de Louis XII L’escalier de l’aile François 1er donne sur cour

Connu pour ses jardins, le Château de Villandry fut construit par Jean Le Breton, ministre des finances de François 1er vers 1536 C’est à cette époque que Ronsard, alors âgé de 20 ans écrivit son Ode à Cassandre « Mignone allons voir si la rose » pour l’amour qu’il portait à la fille d’un banquier italien de François 1er

Entre plaines, coteaux, bosquets, vallons et forêts Les eaux serpentant au milieu des saulaies et oseraies. Fin de notre balade sur le fleuve bâtisseur autour de cinq siècles d’architecture royale

Montage de l’ARIÉ….JOIE Photos du Net guypujol@orange.fr Musique : Comédie Musicale Notre Dame de Paris Réalisation Mai 2013 A Bientôt