Information en cas de dommages liés aux soins

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Transcription de la présentation:

Information en cas de dommages liés aux soins

Quel cadre juridique en France L’annonce d’un dommage associé aux soins est un devoir moral, Éthique Mais aussi une obligation légale, en application de l’article L1111-2 du code de la Santé Publique, et de l’article 35 du code de la déontologie médicale. L’article L1142-4 dispose également que toute personne victime ou s’estimant victime d’un dommage imputable à une activité de prévention, de diagnostic ou de soins doit être informée par le professionnel de santé sur les circonstances et les causes de ce Dommage Cette information lui est délivrée au plus tard dans les 15 jours suivant la découverte de ce dommage, à sa demande expresse lors d’un entretien au cours duquel la personne peut se faire assister par un médecin ou une personne de son choix.

Sur quels évènements communiquer ? Tous les événements indésirables qui entraînent un dommage physique ou psychologique doivent faire l’objet d’une annonce, qu’ils soient consécutifs à des complications liées à la pathologie du patient, à un aléa thérapeutique ou à une erreur.

Avec QUI communiquer ? En principe, l’obligation d’information est due uniquement au patient, sauf s’il est décédé, mineur ou sous tutelle, et s’il n’est pas en état de recevoir l’information. Dans ces cas l’information est délivrée aux ayants droit et aux représentants légaux. Avec le consentement du patient, les professionnels peuvent faire participer son entourage, dont la personne de confiance, au processus d’annonce.

Cinq grands principes fondent la démarche d’information Nommer un référent Qui a la confiance du patient et de ses proches, qui fera le lien avec le reste de l’équipe Se rendre immédiatement disponible Donner les premières informations sur l’état de santé et les mesures prises. Dire simplement ce qui s’est passé et ce dont on est sûr Construire la démarche d’information dans le temps Tenir le patient ou ses proches informé(s)au fur et à mesure de l’évolution de la situation clinique et de la compréhension de ce qui est arrivé. Tenir aussi au courant les professionnels de l’équipe S’engager pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise Analyser les faits En tenir informé(s) le patient ou ses proche Prendre le temps d’écouter Le temps et l’écoute permettent à l’angoisse, l’incompréhension voir la colère de diminuer Ne pas être seul. Ne pas laisser un junior gérer seul cette communication mais ne pas l’écarter systématiquement. Si l’entretien s’annonce difficile, identifier une personne ”recours” en cas de besoin