Étude de l’expression Analyse globale Analyse classique

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Transcription de la présentation:

Étude de l’expression Analyse globale Analyse classique Le plus de gènes Qques gènes (~10) Puces à ADN SAGE cDNA-AFLP DD-RT-PCR Northern blot PCR quantitative

Les microarrays ou puces à ADN ou DNA chips Technique pluridisciplinaire: µélectronique, chimie des Ac Nucléiques analyse d’image et la bioinformatique Miniaturisation des dépôts Vision globale de l’expression Milliers de séquences ADN par lame Les sondes: ADNc, oligonucléotides ou ADN génomique

Principe des puces à ADN Préparation des cibles Préparation des sondes Dépôt des sondes (spotting ) Marquage des cibles Hybridation Scanning Traitement et analyse de l’image Résultats

Fabrication des puces à ADNc ADNc des banques d’EST amplifiés par PCR Dépôt sur lame de verre par un robot

Mode de fixation des sondes au support Lame de verre poly-L-lysine ADNc 2- Séchage 12H 3- Fixation des ADN par cuisson à 80°C et/ou exposition aux UV 4- Lavage pour retirer les ADN non liés 5-Dénaturation des ADN fixés à la plaque 1- Dépôt des ADN sur la lame

Aperçu général de l’utilisation de la puce à ADNc

Synthèse in situ des oligos (technique « on chip » d’Affymetrix) UV UV Couplage chimique T O O OH O T C G A OH O T T O G

Fixation d’oligonucléotides pré synthétisés  par adressage mécanique (technique de jet d’encre)

Fixation d’oligonucléotides pré synthétisés  Par adressage électrochimique

Fabrication des puces à ADNg

Marquage des cibles Marqueurs utilisés: cyanines fluorescentes Cy3 et/ou Cy5 Cibles: ADNc ou ADNg → différents marquages possibles

Marquage des cibles Marquage direct: → ADNc: RT des ARNm avec dCTP marqué au Cy3 ou Cy5 → ADNg: dénaturation puis synthèse brin complémentaire avec fragment de Klenow avec dCTP marqué au Cy3 ou Cy5 Marquage indirect de l’ADNg: → dénaturation puis synthèse brin complémentaire avec fragment de Klenow avec aminoallyl-dUTP 2ème étape: ajout de N-succinimidyl-Cy3 (Cy5) → échange groupements aminoallyl / Cy3 (Cy5) Avantages du marquage indirect: plus homogène et plus intense évite d’utiliser une enzyme → évite biais

Hybridation sonde/cible: → 65°C pendant la nuit Scanning: → des lasers excitent les fluorochromes qui émettent des rayonnements → les rayonnements sont transmis pour finalement former une image.

Traitement de l’image Localisation des spots Segmentation Extraction des données Normalisation Analyse statistique Définition de grille Classement du signal / bruit de fond Enregistrement des intensités Fluorochromes Puces                                           ce processus permet de préciser les coordonnées de chaque spot. La structure de base d’une image est déterminée par des grilles de taille et position connue. Le repérage des spots doit être simple et rapide à réaliser. L’automatisation de cette tâche permet une accélération considérable de l’analyse qui permet de classer les pixels en tant que signal et bruit de fond pour un spot donné. c’est à dire détermination, pour chaque spot, de l’intensité Cy3 et Cy5 et des bruits de fonds. qui permet de rééquilibrer les intensités en Cy3 et Cy5 afin d’éliminer les variations intra et inter-puce dues à la phase expérimentale

Traitement de l’image Normalisation Fluorochromes : méthode dye-swap : Inversion de Cy3 et Cy5 pour normaliser leur incorporation Puces : utilisation de valeurs témoins inchangés : gène ubiquitaire référence externe normalisation en masse Le rendement de marquage Cy3/Cy5 peut être uniformisé par la méthode du dye swap qui consiste en l’inversion de ce marquage. Un facteur correctif est alors calculé pour obtenir un bon équilibre du marquage. La normalisation par les gènes ubiquitaires (ne variant pas théoriquement) est principalement retenue pour comparer le niveau d’expression d’un petit nombre de gènes. L’utilisation d’une référence externe dans la puce est une méthode couramment employée. Ainsi, Affimetrix ajoute des sondes de bactéries ou de bactériophages en quantité connue dans ces GeneChipsTM eucaryotiques. Le principal problème rencontré est celui d’un mauvais dosage de ces témoins. Enfin la normalisation en masse permet de centrer la totalité des signaux sur une valeur de un. Cette dernière méthode est intéressante pour la normalisation d’un grand nombre de signaux mais pose un problème pour la visualisation d’une variation globale

Analyse des données des puces à ADN Dégager des profils d’expressions de gènes co-exprimés Rouge sur-expression Verte sous-expression

Logiciels ScanAlyse, GenePix ou ImaGene utilisés pour détecter les gènes ayant une expression différentielle Tests statistiques: reproductibilité des manipulations acquisition de données robustes et fiables Analyse de variance sur un min de 3 répétitions variance doit 0 test statistique de Student sur les intensités de signaux But: estimation des variances et moyennes des intensités en Cy3 et Cy5 calculées par les différents logiciels test ANOVA estimer la reproductibilité des résultats

analyses de données par des algorithmes méthode de classification hiérarchique d’Eisen But: analyser des profils d’expression gènes sont en abscisse clusters A, B, C, D et E = des gènes ayant des profils d’expression similaires. Autres algorithmes utilisés, carte de Kohonen, algorithme d’apprentissage supervisés… gènes sont en abscisse gènes sont en abscisse

Applications des puces à ADNc Etude du transcriptome par l’analyse de l’expression différentielle d’un ensemble de gènes impliqués dans différents processus comme: le maintien du rythme circadien la résistance des plantes aux maladies les réponses aux stress environnementaux le développement du fruit et de la graines la signalisation dans la morphogénèse l’assimilation azotée….

Déterminer le nombre de copies de gènes rechercher des gènes dont les profils d’expression sont proches et soumis aux mêmes circuits de régulation étudier les différents génomes dont les séquences sont disponibles tels que ceux: d’Arabidopsis thaliana, de la tomate, du riz, du blé, du maïs de la fraise, de l’orge, du peuplier…

Exemples d’étude récents chez les plantes activité de différents gènes codant des protéines P450 : - dans des plantes de différents âges - entre les tissus d’une même plante - sous différents stress : salin, osmotique, température, pathogène, UV, chimique étudier des champignons pathogènes de plantes étudier les réponses des différentes voies métaboliques aux différents signaux - environnementaux : nutriments, lumières, températures, attaque de pathogènes - de développement

Avantages et limites 1ère technique appliquée des puces avec 2 avantages majeurs : robuste car couramment utilisée analyse parallèle de l’expression différentielle de plusieurs gènes Un inconvénient majeur: banques d’ADNc incomplètes, des gènes peuvent manqués sur les puces car : soit ils n’ont pas pu être conservés dans les banques d’ADNc ou d’EST soit le génome modèle qui a servi à l’élaboration de la banque ne possédait pas certains gènes spécifiques appartenant à d’autres génotypes. ex : etude du génome d’un champignon pathogène: la souche servant à l’élaboration de la banque ne possède pas tous les gènes des différentes souches sauvages ou vice versa.

Applications Puce à oligonucléotides Séquençage par hybridation Utilisation de sondes chevauchantes s’hybridant à la matrice Détection des sondes hybridées permettant le séquençage de petits blocs Brin à séquencer A C G T Sondes chevauchantes marquées Reconstitution du brin d’ADN par traitement informatique

Applications Puce à oligonucléotides Détection de polymorphisme : Séquence sauvage + sondes couvrant l'ensemble des mutations potentielles (substitution, délétion, addition): Trois sondes pour les substitutions potentielles en position centrale. Trois sondes pour les insertions de 1 nucléotide en position centrale Cinq sondes pour des délétions en position centrale. Comparaison des sondes hybridées

Applications

Avantages / Limites des puces à oligonucléotides 1 pré-requis : séquence connue (+ / -) Puce Affymetrix : puce à haute densité (+) oligos courts (-) Puce à oligos présynthétisés: puce à faible densité (-) oligos longs (+)  Coûteux (-)

Applications des puces à ADNg Étude de l’expression (ADNc) La CGH (comparative genomic hybridization) : absence/présence de gènes nombre de copie de gènes (délétions, duplications) Diagnostics, phylogénie, évaluation de la pathogénicité…

Avantages limites des Puces à ADNg accès à la totalité de l’information génétique (exons et introns, promoteurs…) délétions, duplication (nombre de copies) Limites: technique coûteuse (séquençage, matériel) résolution de l’analyse (taille insert, distance génétique) séquences répétées