L’économie des premiers occupants Vers 1500
L’économie des premiers occupants Les premiers occupants ont une économie de subsistance. Subsistance: ensemble des activités accomplies par un groupe pour combler ses besoins essentiels et assurer sa survie.
Occupation du territoire et subsistance Les trois grandes familles linguistiques se distinguent par le territoire qu’elles occupent et les langues parlées. Leurs activités de subsistances sont les suivantes; la chasse, la pêche, la cueillette, l’agriculture. Pour survivre, elles s’adaptent au climat, à la faune, à la flore etc. Le territoire sur lequel elles s’installent détermine le type de production nécessaire à leur subsistance.
Les Algonquiens Zone climat subarctique Leur économie est essentiellement basée sur les ressources qu’ils obtiennent de la chasse, la pêche et la cueillette. Parce que la disponibilité de ces ressources varient selon les saisons les Algonquiens sont en déplacement constants, ils sont donc nomades.
Les Iroquoiens Zone climatique continentale humide Tout comme les Algonquiens, ils pratiquent la chasse, la pêche et la cueillette. Ils pratiquent aussi l’agriculture parce que le climat est plus doux le sol plus riche. La culture du maïs par exemple les obligent à rester plus longtemps à un même endroit, alors ils sont sédentaires.
Les Inuits Zone climatique arctique = conditions extremes. Pour survivre, ils chassent et pêchent. À cause de leur activités de subsistances, ils sont nomades.
Les réseaux d’échanges Comme les ressources sont réparties inégalement sur le territoire, les différents groupes autochtones ne sont pas indépendants. Elles pratiquent dont des échanges, du troc. Les Iroquoiens vont échanger des surplus agricoles contre des peaux, de la fourrure ou de la viande que possèdent les Algonquiens.
Les réseaux d’échanges Les réseaux d’échanges s’étendent presque que sur tout le territoire nord américain. On arrive donc à se procurer même des coquillages qui viennent du golfe du Mexique.
La significations des échanges Les échanges servent à : combler des besoins mutuels montrer leur prestige créer des liens diplomatiques payer des tributs en temps de guerres officialiser des rencontres de dignitaires faciliter des négociations de paix. Le troc à donc une signification autant économique, politique que culturelle.
Les pêcheries européennes Durant le XVIe siècle, des pêcheurs européens viennent pêcher sur les côtes de l’Amérique du Nord. Les Basques et les Bretons sont les premiers à entrer en contact avec les Amérindiens puisqu’ils viennent pêcher la morue et les baleines sur les côte de Terre-Neuve, du Labrador et du golfe du Saint-Laurent.
Les premiers contacts Les pêcheurs Basques et Bretons qui viennent sécher la morue sur les côtes du golfe du Saint-Laurent en viennent à échanger avec des Amérindiens Pour la fourrure que leur donnent les Amérindiens, les Européens donnent des outils de métal, des perles, des miroirs, des verroteries, des tissus, etc. Tadoussac devient un lieu de prédilection pour les échanges
Les conséquences des premiers contacts La présence des objets européens dans les échanges enrichit et privilégie certaines nations au détriment d’autres = déséquilibre. Intensification des rivalités entre les nations autochtones, on ne pense plus à la subsistance, mais au contrôle du marché. Surexploitation des animaux à fourrure. Le choc microbien
Quels sont les effets des activités économiques des Autochtones sur l’organisation de leur société et l’occupation du territoire?