Des approches innovantes et efficaces pour faire face au changement climatique: L’expérience de l’Alliance mondiale contre le changement climatique Résumé.

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Transcription de la présentation:

Des approches innovantes et efficaces pour faire face au changement climatique: L’expérience de l’Alliance mondiale contre le changement climatique Résumé des principaux résultats des discussions des groupes « Réduction des risques de catastrophe – Gestion des zones côtières » Session 23, 2ème jour, 13 septembre 2012

Défis et réponses relatifs à la GZC et la RRC (1) DéfisRéponses / Facteurs de succès Mécanismes de coordination complexes et souvent inefficaces en raison du grand nombre d’acteurs à impliquer  Établir des mécanismes de coordination avec un leadership clair, tout en veillant à ce que l’organisation qui assure le leadership ait les ressources et l’influence nécessaires pour effectivement remplir son rôle  Rôle plus actif du personnel du programme AMCC pour promouvoir la coordination entre donateurs et institutions Réformes institutionnelles potentiellement non soutenables  Éviter le type de réformes qui surchargent les agences en leur donnant des responsabilités supplémentaires sans mettre à leur disposition les ressources correspondantes Nécessité d’une coordination entre GZC, RRC et CC  Construire des passerelles dans le contexte de mécanismes de coordination d’ensemble (pas aisé en pratique...) 2

Défis et réponses relatifs à la GZC et la RRC (2) DéfisRéponses / Facteurs de succès Cadre juridique peu favorable ou pas mis en application  Commencer par appuyer le développement de plans d’aménagement du territoire – et leur mise en application effective s’ils existent La GZC et la RRC exigent de grandes quantités de données ainsi que des compétences spécialisées  Commencer par la collection et la consolidation de toutes les données en un point central – Opter pour des solutions de type SIG permettant de super- poser divers types de données géoréférencées  Récolter des données de référence  Développer des mécanismes de collaboration et des partenariats entre experts nationaux / régionaux / internationaux (acteurs publics, privés, académiques, non-étatiques, …)  Signer des accords de partage des données  Engager des coordinateurs nationaux pour faciliter l’accès aux connaissances locales / traditionnelles 3

Défis et réponses relatifs à la GZC et la RRC (3) DéfisRéponses / Facteurs de succès Disponibilité limitée de personnel technique qualifié (p. ex. ingénieurs, spécialistes de la gestion des données)  Identifier et prioriser les besoins dans le plan sectoriel de développement des capacités – Mobiliser un budget en fonction des besoins  Optimiser l’utilisation des ressources disponibles et éviter les doublons (approche intégrée => économies)  Recourir à une AT / des services extérieurs, selon les besoins, tout au long de la durée du projet  Veiller à utiliser l’expertise nationale (par ex. ingénieurs locaux) Implication des parties prenantes essentielle mais objet d’une attention insuffisante  Recourir plus systématiquement à des consultations des parties prenantes  Impliquer les acteurs plus directement et plus systématiquement  S’assurer de l’adhésion des communautés aux projets de terrain 4

Défis et réponses relatifs à la GZC et la RRC (4) DéfisRéponses / Facteurs de succès Participation des communautés entravée par l’absence d’un cadre approprié (par ex. problèmes de sécurité foncière)  S’attaquer aux problèmes qui peuvent entraver la participation des communautés, tels que les problèmes fonciers, par des mesures appropriées (par ex. d’ordre administratif) Problèmes de conception des projets, par ex. incompatibilité avec les cycles / saisons de plantation  Engager du personnel supplémentaire (temporaire) et intensifier les activités durant la saison de plantation  En règle générale, adapter la conception et le cadre temporel du projet pour intégrer les considérations pratiques  La conception des projets doit s’appuyer sur des études solides et une bonne planification 5

Défis et réponses relatifs à la GZC et la RRC (5) DéfisRéponses / Facteurs de succès Approches basées sur les infrastructures ou sur les écosystèmes?  Utiliser une combinaison des deux, en évaluant ce qui est susceptible d’être le plus efficace et le plus durable – Penser aux coûts à long terme Pays surchargés par les interventions des donateurs  Renforcer la coordination des donateurs et l’harmonisation des systèmes et priorités  Identifier et prioriser les activités en vue de leur intégration dans le cadre des politiques nationales Manque de coordination / collaboration dans la mise en œuvre d’un programme AMCC  Assurer la représentation du personnel et des organisations clés dans les comités assurant la gestion du projet  Consultation plus large en phase de conception pour faciliter une approche plus coordonnée et intégrée en phase de mise en œuvre 6

Défis et réponses relatifs à la GZC et la RRC (6) DéfisRéponses / Facteurs de succès Exigences excessives en matière de visibilité des donateurs entraînant des attitudes « territoriales » dans le chef du personnel des projets  ??? 7

Défis et réponses spécifiques à la GZC (1) DéfisRéponses / Facteurs de succès La GIZC est un processus complexe comportant des facettes multiples  Contribuer à des éléments sélectifs du processus (par ex. Sénégal: Haute Autorité du Littoral pas encore en place, mais le programme de l’AMCC prépare le terrain en consolidant les systèmes de collecte et de gestion des données qui appuieront son fonctionnement lorsqu’il sera opérationnel)  Dans un premier temps, tester des mécanismes tels que la consultation et l’implication des communautés et acteurs locaux à petite échelle (par le biais de projets de terrain) Retards dans l’adoption d’un cadre juridique approprié pour la GIZC  Utiliser des activités de communication et plaidoyer financées par l’AMCC pour encourager les décideurs politiques à adopter une loi sur la gestion du littoral 8

Défis et réponses spécifiques à la GZC (2) DéfisRéponses / Facteurs de succès Résistance aux options de “retrait” des zones les plus menacées  Situer les nouvelles infrastructures physiques et sociales à distance des zones côtières de faible élévation, pour créer des incitants à une réinstallation progressive  Lorsqu’une réinstallation devient inévitable, prendre des mesures d’accompagnement – ce qui peut toutefois s’avérer coûteux... L’extraction de sable des plages exacerbe les effet de la montée du niveau de la mer, avec pour résultat une forte érosion du littoral  Développer des sablières à l’intérieur des terres (si possible à proximité des centres de population)  Si cette option n’est pas disponible, draguer du sable en haute mer  Promouvoir des techniques de construction nécessitant moins ou pas du tout de sable 9