Le Tres de Mayo de Goya Auteur : Francisco Goya, peintre espagnol (1746-1828) ; huile sur toile de 2,66 m X 3,45 m (taille réelle) ; conservé au musée du Prado, à Madrid.
Le Tres de Mayo de Goya Genre Genre historique. Goya décrit la répression française après l’insurrection espagnole de 2 mai 1812 contre le roi Joseph Bonaparte.
Le Tres de Mayo de Goya Dégager l’impression d’ensemble : Une impression de mouvement, de passion, de désespoir, l’impression d’un sacrifice, d’une scène horrible. La scène semble avoir été saisie sur le vif.
Le Tres de Mayo de Goya Décors et personnages Scène en « extérieur nuit » : un talus au bord d’une route, une ville et une église derrière Des soldats napoléoniens en uniformes avec sac à dos et fusils à baïonnettes, en position de tir ; on ne voit pas leurs visages, ils sont inhumains. Des Espagnols en vêtements simples et civils, sans armes, des gens du peuple (un moine tonsuré), exprimant le désespoir, courbés, agenouillés et se cachant les yeux ; deux cadavres ; le fusillé les bras en croix et à genoux regardant en face les fusils.
Le Tres de Mayo de Goya La palette du peintre Des couleurs chaudes : rouge et jaune vif, contrastant avec les bruns et gris sombres en dégradés du fond et du décor. Le personnage central est en blanc, symbole de pureté, le rouge est celui du sang, de la violence..
Le Tres de Mayo de Goya La lumière C’est une scène de nuit au fond sombre ; la lumière vient d’une grosse lanterne au centre, donc contrastée par rapport au fond ; elle éclaire les Espagnols et surtout le personnage en blanc qui va être fusillé ; les soldats sont à contre-jour, du côté obscur.
Le Tres de Mayo de Goya Composition Il y a 2 groupes au 1er plan. Le regard est attiré vers le personnage central : il est le plus grand, le seul à montrer son visage, il est désigné par la ligne des fusils. Il fait penser au Christ (posture, vêtements, sacrifice)
Conclusion Le tableau de Goya nous montrent à la fois les horreurs de la guerre et de la répression et la juste révolte d’un peuple, appuyé par son Église, contre les forces du mal, en l’occurrence l’occupation française.