1 PRÉVISIONS DE LA CONJONCTURE Conjoncture et évaluation financière 1. La conjoncture et les cycles d ’avant les années 80 2. Changements depuis les années.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Qu’est-ce que l’inflation ?
Advertisements

ECONOMIE INTERNATIONALE Cécile COUHARDE
Rentabilité et effet de levier
2- Les théories de l’investissement
Qu’entend-on par monnaie la masse monétaire et sa mesure
L’OFFRE GLOBALE ET L’ÉQUILIBRE MACROÉCONOMIQUE
LA DEMANDE GLOBALE.
La crise de l'économie américaine
Le mécanisme de la crise Henri Houben Université marxiste dété 21 août 2008.
Le schéma productivité croissance
La politique monétaire
IAS 16 « Immobilisations corporelles »
Produit National Brut Richesse produite= valeur produite par une entreprise = chiffre d’affaires (valeur de ses ventes) – consommations intermédiaires.
LE SYSTEME MONETAIRE ET FINANCIER
Les déterminants de l’emploi :
Chapitre X : OPTIQUE DEPENSES
LA VALEUR ÉCONOMIQUE AJOUTÉE (VÉA)
COPYRIGHT - ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES DÉCEMBRE 1997
LES TITRES À REVENU FIXE: LES OBLIGATIONS:
LE MODÈLE KEYNÉSIEN 1. Note historique
Ch.6 - Les fonctions macroéconomiques - Diapo 3
Domotix Simulation de gestion d ’entreprise
MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES I
Localisation de l’entreprise
MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES I
John Maynard Keynes.
Ch. 4 - Les modèles macroéconomiques de la synthèse - Diapo 2
08/03/09 1.
LES INDICATEURS SOCIAUX
Résultats préliminaires Etude des marchés en relation avec la sécurité alimentaire, les achats locaux et les programmes de transferts monétaires/coupons.
08/25/09 1.
1 Le commerce Dominique Michel Administrateur délégué.
Chapitre 4 Les taux d’intérêt.
Croissance et développement de certains pays
Placement Thème 12 La diversification. Contenu Pourquoi diversifier le portefeuille de placement Techniques de diversification du portefeuille Le réinvestissement.
Doc. a les composantes de la croissance économique
T8.1 Organisation du chapitre
Les critères d’analyse d’une demande de financement et les moyens pour financer l’achat de l’entreprise en tant que repreneur 14 janvier 2015 Par.
Effet d’un choc d’offre positif
Séance 2: Explication de l’évolution de la croissance
Chapitre 2 : La mesure de l’activité économique
Le rachat de ses propres actions et parts sociales
Thème 1- Le financement des activités économiques
Programme ILO CONFĒRENCE «AGRICULTURE ET PAUVRETĒ» AGRICULTURE ET PAUVRETE: Synthèse Des Connaissances Et Implications Pour La Politique Economique Au.
JEU D’ENTREPRISE VISUAL-SURF
Consommation, épargne investissement
LE MICROACTIONNARIAT 1.Aperçu global et contexte 2.Les grandes lignes 3.Méthodologie 4.Bénéfices et délais Guillaume NICOLAS – Oscar RITALY – Xavier DEMEILLIERS.
Les Échanges Économiques
LE MARCHE DE L’IMMOBILIER ANCIEN Retour sur 10 années d’analyse conjoncturelle Club des Jeunes Financiers Mardi 18 octobre 2005 FNAIMClub des Jeunes Financiers.
Outils pour le contrôle de gestion (M1) - Thierry Jacquot
Les fonctions de l’économie
Chapitre 18 Les tableaux de bord de gestion
S. Ferrand-Nagel Plunket
INTRODUCTION À L’ÉCONOMIE INTERNATIONALE
1 Octobre Thèmes : Pas de « double récession » aux États-Unis… … mais la croissance se trouve ailleurs. Canada : Les entreprises devraient prendre.
5 + 1 décisions « La richesse n'est pas fonction des taux de rendement obtenus, mais plutôt du comportement de l'investisseur. » - Nick Murray.
Le système financier Chapitre 1.
Épargne et investissement
CROISE automne 2004 Prévisions conjoncturelles 2005/2006.
COORDINATION AU NIVEAU MACROÉCONOMIQUE
Titre Olivier Blais-Ampleman Jean-François Dion Mathieu Faucher Favreau Groupe ADF Consultants en investissement.
Gestion de l ’offre de monnaie: politique monétaire
Prix. Principaux développements L’inflation a atteint 2,4% en 2001 Evolution orientée à la baisse contrairement à l’année 2000 Dépassement pour la deuxième.
Présentation aux employés Résultats du premier trimestre de 2015.
La politique monétaire
La politique monétaire de la BCE La BCE peut-elle relancer la croissance économique ? Pauline Agorreta et Stessy Martin 1ES1, Lycée Grand Air, Arcachon.
01/10/20151 LA POLITIQUE MONETAIRE J-M Heneffe 2015 APLL.
Croissance et développement de certains pays
Chapitre 14 In the business world, the rearview mirror is always clearer than the windshield. Warren Buffett.
Frédéric Laurin Professeur d’économie | École de gestion Chercheur à l’Institut de recherche sur les PME Université du Québec à Trois-Rivières | Département.
Transcription de la présentation:

1 PRÉVISIONS DE LA CONJONCTURE Conjoncture et évaluation financière 1. La conjoncture et les cycles d ’avant les années Changements depuis les années Causes de l’évolution récente 4. Implications générales au niveau des marchés financiers 5. Le marché boursier et la conjoncture

2 Préambule q1: étant donné que la dernière récession remonte au début des années 90, est-ce que l’étude de la conjoncture ou même le concept de conjoncture est toujours utile en analyse financière ? q2: est-ce qu’il y a lieu de croire que l’environnement économique, plus particulièrement macro-économique, s’est transformé de façon marquée depuis les années 80 ?

3 1. La conjoncture et les cycles d’avant les années 80 croissance soutenue de la demande globale  importance de la composante investissement  augmentation de la capacité  pressions à la hausse sur les prix des produits et des ressources  resserrement du crédit pour contrer inflation  politique monétaire restrictive  accumulation d’inventaires et réductions importantes des profits  inertie du niveau d’emploi et des autres éléments de coûts  chute de productivité  réduction significative du niveau d’emploi  réduction significative des revenus  chute du taux d’utilisation des capacités

4 2. Changements depuis les années 80 l’accumulation d’inventaires : dorénavant une moins grande source d’instabilité  réduction du rapport inventaires/ventes  le juste-à-temps  réduction plus rapide des niveaux de production quand DA ralentit  ajustements plus fréquents dans le niveau d’emploi  l’emploi en ‘juste-à-temps’ / moins de rigidité dans l’all. de la main d’œuvre  réduction des pressions inflationnistes  prolongement de la période de reprise

5 suite  réduction de moitié des délais de livraison des biens d’équipement  augmentation plus rapide des capacités de production  réduction des pressions inflationnistes  prolongement de la période de reprise  diversification internationale des partenaires d’échange  ‘nos dépenses quand on achète sont nos revenus quand on produit’  moins vrai si nos dépenses engendrent revenus ailleurs  moins vrai si nos revenus proviennent de dépenses d’ailleurs  moins grande corrélation entre DG d’origine nationale et production nationale  réduction des fluctuations dans niveau d’activités économiques

6 suite  plus grande stabilité de la composante Construct. Rés. de la DA (dans I)  moins grandes fluctuations du nombre annuel de nouv. construc. rés.  plus grandes possibilités de financement hypothécaire

7 3. Causes de l’évolution récente diminution des barrières à l’échange et au commerce international  amélioration des moyens de communication  réduction des barrières tarifaires et non-tarifaires  augmentation de la concurrence (rel. avec cause précédente)  capacité réduite d’influencer le prix  de plus en plus : augmentation des profits via réduction des coûts  déréglementation des marchés financiers  retrait du taux maximum sur les dépôts  augmentation des ress. disponibles pour financement hypothécaire

8 4. Implications générales au niveau des marchés financiers hausse de la valeur des actions  plus grande stabilité des profits en termes réels  plus grande volatilité des taux d’intérêt réels  récessions moins fréquentes mais plus difficiles à surmonter  moins grande sensibilité de l’act. écon. aux taux d’intérêt  dispersion réduite des taux de financement  variation plus grande du niveau de dispersion du creux au sommet du cycle

9 5. Le marché boursier et la conjoncture Jusqu’à récemment, l’analyste financier s’est intéressé à prévoir la conjoncture, compte tenu de l’influence de cette dernière sur la valeur des actifs. Compte tenu de l’importance croissante de l’évolution des marchés boursiers dans les décisions des ménages, il est important de considérer la relation dans le sens inverse.  Plusieurs modèles économétriques indiquent qu’un déclin boursier (DB) de 20% diminue le PIB réel de 1.25% dans l’année qui suit;  Est-ce que cet effet est réel ou n’est que le reflet d’autres éléments plus fondamentaux (problème d’identification)  Cet effet est expliqué par la réduction des dépenses de consommation (effet de richesse) et par le fait même des ventes des entreprises.

10 suite q3 : existe-t-il un lien entre le DB et les entreprises qui soit plus direct que celui qui passe par l’effet de richesse? DB implique pression des actionnaires sur managers pour réduire coûts / réduction de personnel, coupures de postes (encore là problème d’identification --- est-ce vraiment le DB en-soi qui en est la cause?).  DB important implique que les options d’achat ont moins d’attrait comme mode de rémunération et donc augmentation possible des coûts de l’entreprise au chapitre de la rémunération des cadres supérieurs.

11 suite  DB implique que les prêteurs/investisseurs vont demander une prime de risque plus grande donc augmentation des coûts de financement (indices : écarts entre taux des bons du trésor et taux des obligations d’entreprises, prix plus bas des nouvelles émissions d’actions, critères plus sévères des banques pour prêts, …)  Le ratio Tobin q (coût d’achat de capacité existante de production / coût de mise en place de nouvelles capacités de production) : le numérateur signifie un transfert alors que le dénominateur contribue au PIB. Avec DB, la valeur du ratio q diminue et les entreprises préfèrent aller dans l’usagé et l’existant (acquisition) pour augmenter leur capacité.

12 suite  Importance croissante du capital de risque pour financer l’investissement des entreprises (prolifération des PME dans l’économie, …). Mais DB et particulièrement sur le NASDAQ diminue de beaucoup l’intérêt d’un investissement direct (achat d’actions) dans des petites entreprises en prévision de leur entrée sur le NASDAQ et d’une revente de ces actions à ce moment-là : les gains anticipés pour l’investisseur externe sont moins grands, son prix de réserve pour des actions de PME est donc moins élevé et à de tels prix plus bas, le propriétaire-dirigeant est moins intéressé à partager la propriété de son entreprise.

13 suite (retour à l’effet de richesse / nuances / distinction entre deux sous-effets)  DB implique perte de confiance dans l’économie / perspective d’une perte d’emploi plus probable  La diminution du taux d’épargne global est attribuable à la diminution du taux d’épargne des ménages dans le 40% supérieur de la distribution des revenus (annulant l’augmentation du taux d’épargne dans l’autre 60%)  Les dépenses de consommation des ménages détenant actions sont sensibles aux fluctuations boursières

14 suite  Effet de DB sur C : pour chaque diminution de $100,000 de la richesse boursière, les dépenses de consommation diminueraient de $3,000 à $5,000  Les critiques soutiennent que la richesse boursière est trop concentrée  Mais depuis le début des années 70, la participation des ménages à la bourse a augmenté surtout avec la croissance des fonds mutuels.