Les destins des écrivains et des poètes pendant la Première Guerre mondiale Ekaterina Tchernykh, Institut des langues étrangères, MGPU

Blaise Cendrars est un écrivain français d'origine suisse, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel. Il est mort à Paris le 21 janvier 1961. Toute sa vie, Sandrars a beaucoup voyagé, il a été en Chine, en Mongolie, en Afrique, au Brésil, aux États-Unis, en Russie révolu-tionnaire et en d’autres places, il a également eu quelques métiers.

Blaise Cendrars était proche avec plusieurs contemporains connus : Apollinaire et les artistes de l'école de Paris, Chagall, Léger, Modigliani, Archipenko. Dès le début de la Première Guerre mondiale, Cendrars s'engage à la Légion étrangère. Le 28 septembre 1915, gravement blessé au bras droit par une rafale de mitrailleuse, il est amputé au-dessus du coude.

La guillotine est le chef d'œuvre de l'art plastique Son déclic Crée le mouvement perpétuel « 18. La tête », dans Du monde entier au cœur du monde – Poésies complètes ( 1947 ), Blaise Cendrars

Guillaume Apollinaire Il est un poète et écrivain français, né sujet polonais de l'Empire russe, le 25 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris. Il expérimente un temps la pratique du calligramme (terme de son invention, désignant des poèmes écrits en forme de dessins et non de forme classique en vers et strophes)

Guillaume Apollinaire était lié avec les peintres Pablo Picasso, André Derain, Henri Rousseau. Au début du XXe siècle il a écrit des articles sur la vie sociale en France. La peinture, la musique, le ballet étaient ses sujets préférés.

Il est entré au service en novembre 1915 Il est entré au service en novembre 1915. Apollinaire est blessé à la tempe par un éclat d'obus le 17 mars 1916. Évacué à Paris, il est trépané. Affaibli par sa blessure, Guillaume Apollinaire meurt le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole.

Perdu parmi 900 conducteurs anonymes Je suis un charretier du neuf charroi de Nîmes L'Amour dit Reste ici Mais là-bas les obus Épousent ardemment et sans cesse les buts « À Nîmes », Guillaume Apollinaire

Alain-Fournier né le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d'Angillon et mort au combat le 22 septembre 1914 à Saint-Remy-la-Calonne, est un écrivain français. Alain-Fournier a été mobilisé le 2 août 1914 au grade du lieutenant. Il a été tué dans la nuit le 23 septembre dans le camp pendant l'attaque des soldats allemands.

Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clé et la suite et la fin de cette aventure manquée. « Le Grand Meaulnes », Alain-Fournier