LES DÉGAGEMENTS D’URGENCE CFAPSE MODULE E3 LES DÉGAGEMENTS D’URGENCE

CFAPSE Les dégagements d’urgence. Savoir dégager une victime en urgence… …et la mettre en position d’attente.

LES OBJECTIFS Savoir apprécier, devant une situation donnée, la nécessité ou non d’un dégagement d’urgence. Savoir mesurer les risques de l’intervention envisagée, pour la victime, pour l’équipe et agir en conséquence.

LES OBJECTIFS Savoir pratiquer en urgence, pour soustraire la victime à un danger imminent et éviter le sur accident. Savoir placer la victime dans la position nécessité par son état. Savoir apprécier l’évolution de l’état de la victime.

LES DÉGAGEMENTS D’URGENCE SOMMAIRE I DÉGAGEMENT EN URGENCE. II LES SITUATIONS. III LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES. IV APPLICATION DES TECHNIQUES AUX SITUATIONS; V LES POSITIONS D’ATTENTE;

LES DÉGAGEMENTS D’URGENCE Le dégagement en urgence est réalisé en principe par un secouriste qui travail seul, car il ne faut pas exposer plusieurs personnes à un danger réel. Cependant, les autres membres de l’équipe doivent assurer la protection de l’intervenant et de la victime et et préparer la suite de l’intervention.

LES SITUATIONS Le danger et la nécessité du dégagement doivent être évalués en quelques secondes. Victime visible de l’extérieur, se trouvant dans un local enfumé. Victime menacée par un éboulement ou un effondrement, une coulée de boue, la montée des eaux.

LES SITUATIONS Victime se trouvant dans un véhicule commençant à prendre feu. Victime gisant sous un véhicule ou un obstacle sur baissé. Victime allongée sur une route à grande circulation.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES I La traction par les chevilles. Le secouriste saisit la victime par les chevilles et la tire le plus rapidement possible sur le sol, jusqu’à quelle soit en lieu sûr. Les pieds de la victime sont au niveau des genoux de la victime. Attention cette technique se fait uniquement sur un sol plat.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES II Saisie par les poignets. Le secouriste se place derrière la victime et s’accroupit. Il met la victime en position assise, passe ses bras sous les aisselles de la victime, croise les bras de celle-ci et saisie les poignets. Cette technique permet de monter et descendre les escaliers.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES III Dégagement d’un véhicule. Le secouriste, après avoir détaché ou coupé la ceinture de sécurité. Le secouriste s’accroupit à hauteur du siège du véhicule,une main passée sous l’aisselle la plus proche, maintient le menton, l’autre main passée sous l’autre aisselle saisit soit le poignet, soit l’aisselle soit la ceinture, puis il se dégage en se redressant, tire la victime hors de la zone de danger.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES La tête de la victime est toujours maintenue jusqu’au sol.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES IV cuiller à 3 ou 4 équipiers. Cette méthode ne doit être utilisées qu’a titre exceptionnel, lorsque les autres méthodes de dégagement sont absolument impossibles, car elles exposent plusieurs équipiers.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES 5° traction avec un équipier relais. Cette technique, exceptionnelle, permet de tirer une victime gisant sous un obstacle, et accessible par la tête ou les pieds. Le calage du véhicule ou de l’obstacle sera effectué chaque fois que nécessaire.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES L’équipier relais rampe sous l’obstacle et aborde la victime soit: Par les pieds, il saisit la victime par les chevilles. Par la tête, il saisit les poignets ou un poignet et la ceinture, ou les aisselles.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES 1 ou 2 équipiers saisissent les chevilles de l’équipier relais. Lorsque ce dernier dit tirez l’ensemble équipier relais + victime est tiré de dessous l’obstacle.

APPLICATION DES TECHNIQUES Victime allongée sur une route à grande circulation. Il est préférable d’utiliser la traction par les chevilles. Victime visible dans une pièce enfumée ou menacée d’éboulement ou d’effondrement. Traction par les chevilles si le sol ne présente pas d’obstacle, sinon saisit par les poignets. Victime sous un camion, un wagon, un obstacle surbaissé. Traction sur le sol + équipier relais.

APPLICATION DES TECHNIQUES Victime contre un mur qui menace de s’effondré, gisant sous un marchepied ou un rebord de quai. Cuiller à 3 ou 4 équipiers, selon le poids de la victime et la facilité du terrain, exceptionnellement, seulement si aucune autre manœuvre n’est possible.

APPLICATION DES TECHNIQUES ATTENTION Les techniques de dégagement d’urgence sont dangereuses et ne doivent être utilisées que pour soustraire une victime à un danger réel vital et immédiat.

LES POSITIONS D’ATTENTE Règles générales: Le blessé doit être placé le plus tôt possible dans une position adaptée à son état, d’abord sur le sol, puis sur le brancard. De plus il faut éviter les changements de position, en particulier lorsque les membres inférieurs ont été relevés. La même position sera adoptée pour l’attente et l’installation sur le brancard, celui-ci maintenu dans tout les cas horizontal.

LES POSITIONS D’ATTENTE I victime inconsciente ou somnolente et qui ventile. La placer la plus tôt possible en Position Latérale de Sécurité. La mise en PLS est une action dangereuse chez le traumatisé de la colonne vertébrale, mais la liberté et la protection des voies aériennes sont prioritaires.

LES POSITIONS D’ATTENTE II victime consciente qui présente une hémorragie importante, une détresse circulatoire. On installera le blessé sur le dos, corps horizontal, membres inférieurs surélevés pour permettre d’augmenter le volume sanguin irriguant les organes vitaux. Il est interdit de baisser les jambes d’une victime au risque d’installer une détresse circulatoire.

LES POSITIONS D’ATTENTE III victime consciente, blessé au thorax, présentant une gêne ventilatoire, ayant inhalé des gaz ou vapeurs toxiques. On installera le blessé en position demi-assise ou couché sur le côté blessé, tête et épaule surélevées. Cette position facilite la respiration.

LES POSITIONS D’ATTENTE IV victime présentant un fracas du visage ou des plaies ou brûlures du dos. La victime sera placé en position latérale de sécurité. V victime présentant des plaies ou des brûlures des parties postérieures et latérales du tronc. La victime sera laissée à plat ventre sauf si cela entraîne une gêne ventilatoire.

LES POSITIONS D’ATTENTE VI victime présentant une plaie de l’abdomen. La victime sera placée en position allongées cuisses fléchies car la position des cuisses par rapport au bassin, permet de détendre les muscles abdominaux et améliore le confort des blessé de l’abdomen.

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