La Grèce du continent avec l' ARIÉ....JOIE Au Clic

Au départ de Roissy Charles de Gaulle, vol direct sur Athènes avec Air France Après 3 h de vol nous voici au-dessus du Péloponnèse avec sa forme caractéristique des doigts de la main

Arrivée au nouvel aéroport Elefthérios Vénizélos, nom de l’homme politique considéré dès 1921 comme le fondateur de la Grèce moderne. Mis en service en 2001 en prévision de la 18° Olympiade des Jeux d’été de Août 2004 Accueil à l’aéroport par Aris et transfert à l’hôtel Atrium, un beau 4* au centre d’Athènes

Première nuit à Athènes et découverte de l’Acropole illuminé sur la colline de l’Attique

Route vers les Météores à travers la majestueuse plaine de Thessalie dominée par le mythique Mont Olympe où reposent à 2 917 m les Dieux grecs sous la protection de Zeus Du côté de Kalambaka, sur ces pitons rocheux de grès hauts de 300 m, les moines orthodoxes ont bâti des monastères au XIV° s., hors de portée des envahisseurs turcs pour se recueillir dans la solitude

Fondé en 1380 par le moine Athanassos sur le plus grand rocher, Grand Météores, « plane entre ciel et terre »

Sur les ruines de la petite église Ste Barbara, fut construit en 1545 Perché sur son rocher à l’ombre d’un autre piton, Roussanou, fondé en 1380 est habité par des moniales, connu aussi sous le nom de Sainte Barbara Sur les ruines de la petite église Ste Barbara, fut construit en 1545 le Catholicon de style byzantin décoré de remarquables icônes

Aghia Triada, la Ste Trinité, donne un formidable point de vue Datant de 1476, le monastère Aghia Triada, la Ste Trinité, donne un formidable point de vue sur Kalambaka et le petit village de Kastrachi. Sur les 60 pitons rocheux on comptait 24 monastères dont seulement 6 restent en activité

Aquarelle des Météores par Pantelis Zografos

Au dessus de la Chapelle St Georges, la grotte de Kastrachi où chaque vendredi de Pâques, les jeunes du village grimpent pour monter des pièces de tissus. L’histoire révèle qu’un bûcheron se serait coupé la jambe et aurait promis à St Georges, en cas de guérison, de lui donner les vêtements de sa femme!

En grec Eikon, icône, signifie visage. Dans cet atelier proche des Météores, des artistes peintres réalisent des gravures, puis effectuent la dorure à la feuille d’or

Sur notre itinéraire nous étions en compagnie des « vieilles dames » des années 1960 Une soixantaine d’équipages belges sur la Route des Dieux Grecs à bord de leurs « déesses »

Sur la pente raide des flancs du Mont Parnasse, le sanctuaire panhellénique de Delphes, construit en l’honneur du Dieu Apollon, connut ses heures de gloire dès le 8° s. avant notre ère. La cité des « démiurges » élisait 9 « prytans » dont l’un d’eux était « l’archonte ». La « boulée » composée de 15 membres nommait la Pythie et encaissait le « pélanos », taxe de consultation de l’oracle.

Les visiteurs du sanctuaire d’Apollon devaient se purifier dans les eaux de la source Castalie en se lavant les cheveux. Les niches creusées dans le rocher surplombant la fontaine abritaient les offrandes offertes à la nymphe Castalie La Pythie, choisie avec soin par les prêtres de Delphes, représentait la prophétesse par laquelle s’exprimait le dieu Apollon. Se tenant dans l’adyton du temple, en arrière du naos, elle rendait ses oracles, souvent ambigus, dans le cadre de consultations où l’on devait s’acquitter d’une taxe « le pélanos »

Le Sanctuaire d’Apollon, appelé aussi Phoïbos ou Phoebus, s’insérait sur le versant d’une colline dans un vaste complexe où serpentait la Voie Sacrée, bordée de 3 000 statues et « trésors » abritant les offrandes des concitoyens Le Trésor des Athéniens fut édifié après la bataille de Marathon, gagnée en – 490 par les Athéniens sur les Perses du roi Darius

La Tholos, grand monument rond construit en marbre jusqu’à son acrotère faîtier, un « orchestre en fuseaux », en l’honneur de Athéna la déesse de la sagesse et de la guerre, surnommée Pronaïa, celle qui est devant le temple

Daté du IV° s., sous l ’Empereur romain Constantin, ce Temple d’Apollon fut le 6° érigé sur les ruines des précédents aux dimensions imposantes, 24 m sur 60 m, avec 6 colonnes doriques à l’avant et à l’arrière et 15 de chaque côté. Devant le temple se situait l’autel sur lequel étaient pratiqués les sacrifices de bœufs et de chèvres

gradins, le Théâtre antique, construit au IV° s. avant Avec ses 35 rangées de gradins, le Théâtre antique, construit au IV° s. avant notre ère pouvait accueillir 5 000 personnes Le groupe de l’ARIÉ….JOIE dans le Théâtre antique de Delphes

Le Stade antique construit au sommet de la colline fera l’objet de travaux importants au 2°s. financés par Herodus Attius, descendant d’une famille de riches banquiers de Marathon. Tous les 4 ans les Jeux Pythiques, célébraient la victoire d’Apollon sur le ténébreux serpent Python

Quand l’Empereur romain Julien l’Apostat, envoya vers 362, son médecin Oribase consulter l’Oracle, la Pythie fit une dernière réponse en forme d’épigramme séculaire du culte d’Apollon : «  Vous irez dire au roi, le vestibule s’est effondré à terre, Phoïbos n’a plus d’abri ni laurier prophétique, ni de source qui parle; l’eau bavarde est tarie »

Fondé en 1903 et restauré avant les J Fondé en 1903 et restauré avant les J.O de 2004, le Musée Archéologique de Delphes abrite dans ses 13 salles d’expositions les découvertes faites sur le sanctuaire d’Apollon On y trouve le Sphynx des Naxiens en marbre, offert au sanctuaire par les citoyens de l’île de Naxos vers – 560. Le Sphynx mesure 2,20 m de haut posé sur une colonne ionique de 9,90 m. L’Aurige, conducteur de char, qui tient les rênes en bronze date de - 470 et mesure 1,80 m Chryséléphantine d’Apollon avec chevelure à la feuille d’argent doré assis sur un siège en bois aux plaques d’ivoire, d’or et d’argent

Retour sur Athènes à la découverte de la fameuse relève de la garde au Parlement. Les « evzones », baïonnette à l’épaule, portent la « foustanella » aux 400 plis, le « fario », calot de feutre, les « boudouri », chaussettes accrochées aux jarretelles et les « tsarouchia », sabots cloutés à pompons

Arrêt à Corinthe, dans le Péloponnèse, pour admirer le projet de Néron qui voulait relier dès 67 le golfe de Saronique en mer Égée à celui de Corinthe en mer Ionienne, mais devant la difficulté il dut abandonner son projet Le Canal de Corinthe fut repris en 1881 par une entreprise française et achevé ensuite par les Grecs

Le Trésor d’Atrée, roi de Mycènes fut construit vers – 1250 Appelé aussi Tombe d’Agamemnon, fils d’Atrée, elle est formée d’une pièce à plan circulaire d’un diamètre de 14,5 m pour une hauteur de 13,5m à la couverture en encorbellement de pierres à section ogivale

Sur l’Acropole de Mycènes la citadelle des Atrides créée par des aristocrates guerriers date de - 1700 Entourée de murs cyclopéens, la Porte des Lionnes datant de – 1250 constitue l’entrée principale. C’est ici que fut décidée l’expédition contre Troie, avec à la tête de l’armée Mycénienne Agamemnon, le « lion cruel » en personne

Le Palais Royal est situé au point le plus élevé de la citadelle, entouré de nombreuses tombes royales en cercle

souterraine creusée dans la A 18 m de profondeur, dans la pénombre complète, par un escalier de 99 marches on peut accéder à la Citerne souterraine creusée dans la roche, destinée à alimenter l’acropole en eau

Ouvert en 2007, le Musée de Mycènes offre au public une partie des pièces découvertes en 1874 par Heinrich Schliemann dans les tombes royales : masques et diadèmes d’or, épingles, boucles d’oreilles, parures funéraires pour accompagner les défunts vers l’au-delà

Passage par le village de Lygourio pour la découverte du Théâtre d’Épidaure datant du IV° s. avant notre ère. Avec 55 rangées de gradins 14 000 personnes pouvait assister au spectacle de la Tragédie Antique. L’ARIÉ….JOIE et sa « païse » ariégeoise Jeanine en profiteront pour chanter Arièja ô moun païs devant la foule enthousiaste !

Arrêt à Nauplie où au milieu de la rade l’îlot de Bourtzi fortifié par les Vénitiens en 1473 protégeait la ville des pirates et des invasions maritimes Sur le piton rocheux surplombant la ville les Vénitiens érigèrent en 1711 la Forteresse de Palamidi, réputée imprenable. Elle fut pourtant enlevée après 8 jours de siège par les Ottomans en 1715

Retour à Athènes et arrêt devant le Stade Panathénaïque, « Kallimarmaro » ou « beau marbre » en grec, inauguré en - 330 à l’occasion des grandes Panathénées, fêtes religieuses et sociales d’Athènes. Rénové pour les J.O. de 2004, avec une capacité de 60 000 places il reçut l’arrivée de l’épreuve du marathon

En route pour l’Akropolis, ville haute en grec, pour la découverte de cette citadelle où les ruines antiques cristallisent toute l’histoire de la Grèce depuis l’époque de Périclès au V° s. avant notre ère. Face au Lycabette, « chemin de la lumière » dominant Athènes, le Parthénon, temple dorique construit en -438 est consacré à Athéna, déesse de la Guerre et de la Sagesse

les Propylées ouvraient Conçues par Périclès comme monumentales, les Propylées ouvraient l’accès à l’Acropole

Destiné à l’origine à abriter la statue d’Athéna Parthénos, haute de 12 m, le Parthénon mesurait en – 447, 70 m de long sur 30 m de large. Lors du siège de l’Acropole par les Vénitiens en 1687, les Turcs s’en servait d’arsenal. L’explosion de la poudre qui y était entreposée emporta le toit et 14 colonnes du péristyle

L’arbre symbolise l’olivier sacré de Athéna Le Temple d’ordre ionique de l’Érechtéion était composé de plusieurs sanctuaires dédiés à Athéna, Poséidon et Zeus. L’arbre symbolise l’olivier sacré de Athéna Le fameux portique des Caryatides, était composé de 6 statues de jeunes filles drapées du « péplos », servant de colonnes supportant l’entablement utilisé comme tribune par les officiels lors des cérémonies des Panathénées

Sur le versant sud de l’acropole le Théâtre de Dyonisos où se déroulaient tous les ans les grandes fêtes des Dyonysies en l’honneur du Dieu du vin, avec les représentations de la Tragédie antique des pièces de Sophocle, Euripide ou Eschyle. Sur les 78 rangs de gradins pouvaient s’installer 17 000 spectateurs, les dignitaires de la cité étaient assis dans la « proédrie » sur 67 sièges en marbre à dossier Plus à l’ouest, l’Odéon d’Hérode Atticus construit par ce mécène en mémoire de sa femme Régilla. Il peut accueillir 5 000 spectateurs et reçoit tous les ans le Festival d’Athènes

Face à l’Agora, le Théséion construit en - 449, temple dorique périptère, entouré de colonnes sur chaque face, était dédié à Héphaïstos, Dieu de la Métallurgie L’Agora, la place du marché, possédait sa voie rituelle de l’Autel des 12 Dieux à l’église des St Apôtres où passait la procession lors des Panathénées. Le Bouletérium ou Chambre du Conseil y assurait la Démocratie et la Justice

Acropolis Andio ! C’est au cœur du quartier historique d’Athènes, Plaka, que nous finirons notre périple sur la Route des Dieux Grecs Repas typique dans une taverne au son de l’orgue de barbarie Acropolis Andio !

Extrait de « Prière sur l’Acropole » publié en 1883 par Ernest Renan « Ô noblesse! ô beauté simple et vraie! Déesse dont le culte signifie raison et sagesse,toi dont le temple est une leçon éternelle de conscience et de sincérité… » Extrait de « Prière sur l’Acropole » publié en 1883 par Ernest Renan Et d’un coup d’aile nous quittons 4 000 ans de civilisation issue de flux migratoires, réunie par la langue et la lecture d’Homère sous le soleil de la Méditerranée

Conception de l’ ARIÉ…..JOIE Photos personnelles et du Net guypujol @ orange.fr Musique : Mikis Théodorakis - Ô Kaimos Mireille Mathieu - Acropolis Adieu Réalisation Août 2014 Efcharisto Antio Merci et Au Revoir

Aquarelle du Parthénon par Pantelis Zografos