L’ombre et la Lumière dans les Mains Libres

Introduction Les mains libres, recueil publié pour la première fois en 1937 par Eluard et Man Ray est remplis de symboles récurrents (Parfois en lien avec leur appartenance au groupe surréaliste, parfois par rapport à leur vie personnelle), comme c’est le cas de la présence de L’Ombre et de la Lumière, qui sont deux thèmes intimement liés, l’ombre ne pouvant exister sans la lumière, et réciproquement.

L’ombre Symbole fort : permettant de cacher, de faire penser à des formes sans matière, de suggérer le contraste,… ou utilisée comme métaphore=> « La peur » (femme à quatre pattes, nue, expression de peur. Main(ombre) au-dessus de la femme, se tient proche de sa « proie », comme une menace qui plane. Ombres correspondant assez peu à la réalité, voire absence totale d’ombre dans certains dessins, comme dans « La liberté . Nuit souvent évoquée dans l’œuvre : absence de lumière (présence quasi-totale d’ombre. ) => « Le Don » , terme  « Nuit » contrastant avec les termes « plein soleil » et « brillant », =Opposition de cette « fille noire » . Ombres représentant des silhouettes présentes dans l’œuvre=> « Château abandonné » + Notion de mort. Imagination du lecteur largement mise à contribution via l’utilisation des ombres=> « Brosse  à cheveux »

La lumière Utilisée par l'auteur comme outil pour mettre en valeur un personnage ou une action. Renvoie au positif, à la vie et à l'espoir. Les Tours du silence « encore une chute de clarté et les pierres seront soleil ». Le Don « elle est le plein soleil sous mes paupières closes » La lumière qui attire le poète. (Eluard décide de mettre certaines choses en lumière) faire découvrir un monde nouveau => dessin : la femme étant éblouie au point de se couvrir les yeux , cette lumière semble puissante.

Conclusion Ainsi, l’ombre et la lumière, figures relativement importantes dans ce recueil, se croisant, se liant étroitement, jouent un rôle important dans les poèmes d’Eluard que dans les dessins de Man Ray, tantôt mettant en lumière, tantôt en masquant, tantôt en suggérant une menace, ou encore, tantôt en mettant en exergue le sujet du contraste entre lumière et ombre.