Une comparaison brute entre 2 éphémérides

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Le mouvement (1) Trajectoire d’un mobile
Advertisements

Chapitre 9 La mécanique de Newton.
Pulsars 16-17/01/2006M. Feissel-Vernier1 Pulsars et systèmes de référence Martine Feissel-Vernier Département Systèmes de Référence Temps et Espace (SYRTE)
Influence des paramètres orbitaux sur le climat terrestre
Correction du Tp N°4: Les Lois de Newtons
LES LOIS DE NEWTON.
Un outil pour la métrologie de l’espace et du temps
La Dynamiques des Véhicules en Faible Pesanteur Lexemple de la Lune.
REPÉRAGE DANS L’ESPACE
REPÉRAGE DANS L’ESPACE
SuivantPrécédent ESSI 1 - Auto TS © Jean-Paul Stromboni (Mai 2000) Consolidation: tester les connaissances acquises 1 Etude de la commande du système.
MODULE - METHODES POTENTIELLES Contenu du cours (par J.B. Edel & P. Sailhac) : I. Propriétés physiques des roches : densités, aimantations induites et.
Prendre de la hauteur Astronomie et Navigation phm Obs Lyon
des orbites Paramètres des planètes Observatoire de Lyon - phm 2004.
Rotations Terre et Lune Visibilité de la surface de la Lune
Orbite de la Terre et durée des saisons
REPÉRAGE DANS L’ESPACE
Cinématique dans l'espace-temps d'un observateur
Chapitre VII :Commande par retour d’état
Les saisons La durée du jour
Les Sciences de l’Univers :
4.5 Les référentiels inertiels et non inertiels
Introduction à l’exoplanétologie
2.1.5 Rotations in 3D: Rotation axis
P.T.S.I. Cinématique du solide F. Socheleau.
Tout d’abord on exprime t en fonction de x, ce qui donne : t = x / 2
Chapitre 13 : Exercice 19 page 209
2.1.5 Rotations in 3D: Rotation axis
Transformation entre repère terrestre et repère céleste
SYSTÈMES DE COORDONNÉES & MOUVEMENTS DE LA TERRE
L’observation du ciel L’observation du ciel.
Modélisation du robot Azimut-3
2.1.7 Modèle Géométrique Direct Forward Kinematics
2.1.6 Matrices homogènes 3D Homogenous representation in 3D:
Points essentiels Cinématique; Position; Déplacement; Vitesse moyenne;
Le système masse-ressort
SYRTE, Observatoire de Paris
Effet tunnel dans les systèmes quasi-intégrables
EXERCICE II : Le rugby, sport de contact et d’Évitement (8 points)
Référentiels.
04/09/2002école d'été du GRGS1 LES EQUATIONS VARIATIONNELLLES Jean-Charles MARTY CNES/GRGS.
Relativité du mouvement
Chapitre 4ABC Mécanique Cinématique du point
REPÉRAGE DANS L’ESPACE
translation rectiligne
Paris Observatory Lunar Analysis Center Observations LLR Lunar Laser Ranging *OCA (France, ,2009)51.5 % *Mac Donald (USA, ) 41.9 % Haleakala.
Paris Observatory Lunar Analysis Center Observations LLR Lunar Laser Ranging *OCA (France, ,2009)51.5 % *Mac Donald (USA, ) 41.9 % Haleakala.
POLAC : Paris Observatory Lunar Analysis Center
COMPRENDRE : Lois et modèles
Présentation du marché obligataire
TÉLÉMÉTRIE LASER-LUNE.
Paris Observatory Lunar Analysis Center
Etude d’une F1 Enoncé et corrigé d’un problème de cinématique MRUA
Cinématique graphique Cours de méca TGMB1.
CHAPITRE III Calcul vectoriel
Fonctions cosinus et sinus
SURSAUTS RADIO ET INTERACTION IO-JUPITER
2.1.7 Modèle Géométrique Direct Forward Kinematics
Télémétrie Laser Lune. Accélération séculaire de la longitude moyenne de le Lune due aux marées (en “/siècle 2 )
GTEP (Groupe de travail sur les éphémérides planétaires)‏ Réduction des données laser-Lune Jeudi 15 Février 2007 Observatoire de Paris Département SYRTE.
Réduction des données laser-Lune
Club d’Astronomie Lycée Saint Exupéry Lyon
Application des Lois de Newton aux mouvements
Commande optimale linéaire quadratique de Lunar Lander
Paramètres des orbites des planètes
GEOMETRIE VECTORIELLE
Des paramètres astronomiques: La théorie astronomique
COMMENT METTRE EN MOUVEMENT UN OBJET ?
Dynamique newtonienne. a) Cinématique du point matériel.
LA CINEMATIQUE La cinématique est l’étude du mouvement
Transcription de la présentation:

Une comparaison brute entre 2 éphémérides Écrire les matrices de rotation sur les positions (X,Y,Z) et les vitesses (X’,Y’,Z’) entre 2 éphémérides E1 et E2. Exemple: Calcul de la matrice de passage entre DE403 et DE405 (Standish, 1998) Permet le passage relatif entre E1 et E2. Ne donne aucune information sur le référentiel

Ecliptic and equators

Positionnement du repère équatorial de l’éphéméride par rapport au repère écliptique Analyse avec 2 arguments de rotation : f et e Evaluations des quantités q=sin i/2 cosW et p=sin i/2 sinW en suivant 2 chemins différents : Solution analytique (théorie VSOP) Solution numérique (calcul direct des variables osculatrices p et q à partir des positions et vitesses) <p>=<q>=0 à t=0. Une régression linéaire sur les résidus entre les 2 solutions permet d’obtenir f et e

P=sin i sin W et Q=sin i cos W. Différences entre DE406 et VSOP87

2 exemples d’étude Plusieurs comparaisons sont effectuées avec différents jeux d’éphémérides du JPL, à travers VSOP87 et ELP Table 1 in “Improvements of planetary theories over 6000 years” (J. Chapront, 2000, Celes. Mech., 78,75) Confrontation avec INPOP (J.L., Simon, 2007)

Détermination de f et e à travers différentes théories (VSOP et ELP) et différentes intégrations du JPL

Repère inertiel et repère « rotationel » (pour mémoire) Une discussion entre ces différents repères ‘à l’époque de DE200’ a été faite in « The lunar ephemeris ELP2000 » (M . Chapront-Touzé et J. Chapront, 1983, A&A, 124, 50) Sur la base de l’éphéméride DE102, LE51, une analyse en fréquence du repère écliptique par rapport au repère équatorial a été effectuée par M. Standish. La liste des arguments est issue de la théorie du mouvement de la Terre de Newcomb dont on peut dériver des variation séculaires des <p> et <q>.

Influence des longues périodes de p et q dans la détermination de leurs variations séculaires

Repère dynamique Origine du plan de l’équateur sur l’écliptique inertiel - Analyse avec 3 arguments de rotation : f, e et y → Chaque éphéméride possède son propre équinoxe → Une solution analytique exprime les longitudes à partir d’une origine dans un repère inertiel pour l’époque J2000 Cas de la Lune : Longitude moyenne w1=D+T+180° V=Longitude de la Lune=w1(0)+ w1(1)t+ w1(2)t2+… + termes périodiques et de Poisson w1(0)= y  ; y définit l’origine des axes du système dans un repère écliptique dynamique w1(1) est le moyen mouvement sidéral de la Lune w1(2) est l’accélération séculaire en longitude de la Lune comprenant entre autre l’accélération des marées → Une détermination de ces paramètres avec d’autres paramètres de l’orbite de la Lune doit être effectuée simultanément V(date) = V + pA

resulting from the comparison of ELP/MPP02 to DE405 and LLR. Fitted parameters Corrections to the nominal values of various parameters formerly fit to DE200, resulting from the comparison of ELP/MPP02 to DE405 and LLR. DE405 (“) LLR (“) Orbital parameters DW1(0) -0.07008 -0.10525 DW2(0) +0.20794 +0.16826 DW3(0) -0.07215 -0.10760 Dn -0.35106 -0.32311 DG +0.00085 +0.00069 DE -0.00006 +0.00005 DT(0) -0.00033 -0.04012 D'(0) -0.00749 -0.04854 Dn' +0.00732 +0.01442 De' +0.00224 +0.00226 Mean motions of perigee and node, and the quadratic term in the mean longitude DW2(1) +0.08017 DW3(1) -0.04317 DW1(2) -0.03743 -0.03794 Reference frame Df +0.04180 +0.07730 De +0.0 -0.00316 O405 OLLR = 0".036

Repère ICRS Les formules de transformation du passage des coordonnées terrestres aux coordonnées célestes font intervenir outre R1(e) et R2(f), les matrices P (précession) et N (nutation), le temps sidéral et les coordonnées du pôle (Cf. A&A, 1999,   «Détermination of the lunar orbital parameters and of the ecliptic reference system orientation from LLR », 343, p. 626). 2 chemins peuvent être choisis pour le choix des matrices P et N Solution 1 : N et P fournies par une théorie analytique qui fixe l’équinoxe dynamique dans le repère MCEP Solution 2 : N et P fournies par une solution conventionnelle + des corrections Dy (nutation en longitude), De (nutation en obliquité) données par les EOP. Elles fixent l’équinoxe dynamique dans le repère ICRS (via les observation VLBI utilisées dans les EOP) → Corriger simultanément la constante de la précession utilisée dans la réduction des observations

Passages des coordonnées terrestres aux coordonnées célestes (C)=R1(e)R3(f)P-1N-1 R3(-GST)R1(yP)R2(xP)(T)+(r) (C)= (X, Y, Z) : Coordonnées célestes (repère écliptique) (T) = (x, h, z): Coordonnées terrestres (repère ITRS)

ICRS reference

Orientation des axes célestes est obtenu à travers 2 versions différentes de la longitude moyenne de la Lune W1: dans l’ICRS (solution 2) dans le référentiel R (MCEP ou une éphéméride numérique DExxx) Y(R) = w1(ICRS)-w1(R) = w(0)1(ICRS)-w(0)1(R) + [w(1)1(ICRS)-w(1)1(R)]t + [w(2)1(ICRS)-w(2)1(R)]t2

DE405 Y(DE405)=0 ".00832+0 ".01793t+0 ".01555t2 OICRSODE405=0.7 mas (Epoch, 1990, Jan 1.) OICRSODE403=1.9 mas (Epoch, 1985, Jan 1.) In (A&A, 2002) « A new determination of the lunar orbital parameters, precession constant and tidal acceleration from LLR » Standish (2000, IAU colloq. 180)) : « Le système de référence attaché à l ’éphéméride est basé sur les observations VLBI (via la sonde Magellan et le passage proche de Phobos vers Mars) »

Origines de 2 éphémérides du JPL

Une amélioration de la constante de la précession p et de e Avec la solution 1 on évalue D1p et D1e Avec la solution 2 (basée sur les observations VLBI via les EOP) on évalue des corrections D2p et D2e non nulles. Ces erreurs traduisent des dérives dans les mouvements des stations, des erreurs dans les EOP, des biais dans les observations LLR,…) Les différences D1 –D2 éliminent partiellement ces erreurs

Obliquity