Immunologie VIH observé au microscope électronique (Futura sciences)

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Transcription de la présentation:

Immunologie VIH observé au microscope électronique (Futura sciences)

Défenses : peau « intacte » et muqueuses (voies digestives, respiratoires, et urogénitales) - et leurs sécrétions *sécrétions des glandes sébacées et sudorifères → pH de 3 à 5 *salive, larme, sécrétions muqueuses servent de lubrifiant, emportant les agresseurs potentiels *protéines anti-microbiennes (dont le lysozyme) qui détruit la paroi de nombreux microorganismes *mucus piège les microorganismes *cellules dendritiques capables de phagocytose servant par la suite de CPAg (présentant des antigènes microbiens liés à du CMH) et sécrétant des cytokines)

Organes lymphoïdes primaires http://bio.m2osw.com/gcartable/cardiologie/syslymphaticimag.jpg

Les différents globules blancs (leucocytes) Les phagocytes Les lymphocytes (ingèrent les microbes) 10x + nombreux Lymphocyte B (naïf) Lymphocyte T (naïf) Production par stimulation par cytokines Granulocytes ( ou neutrophiles ou polynucléaires) Monocyte/macrophage (phagocyte mononucléé) Activation par contact avec antigène d’un microbe ou porté par CP Ag Activation par contact avec antigène de microbe porté par CP Ag (CMH obligatoire) Ils ingèrent les microbes dans le sang, pénètrent les tissus infectés puis meurent après quelques heures. Ils ingèrent les microbes dans le sang, puis se différencient en macrophage une fois pénétrés dans les tissus infectés. Ils deviennent alors résidents des tissus et prêts à détruire un nouveau microbe en produisant alors des cytokines. - Lymphocyte B plasmocyte (sécrète des anticorps) - Lymphocyte B mémoire - Lymphocyte T4 (T CD4+, helper) Lymphocyte T8 (Tc (cytotoxique) Lymphocyte T mémoire

Granulocyte éosinophile Diamètre : 15 µm Noyau : souvent bilobé. Cytoplasme : grosses granulations arrondies éosinophiles (rouge).

Petits lymphocytes Diamètre : 7 à 9 µm Noyau : arrondi occupant presque toute la cellule. Cytoplasme : Pas de granulations.

Monocyte Diamètre : 20 à 30 µm Noyau : irrégulier, chromatine « peignée », encoché (en forme de rein). Cytoplasme : granulations fines et nombreuses, azurophiles. Souvent présence de vacuoles.

Animation sur la phagocytose : http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0064-1 http://www.aids-info.ch/bilder/schule_aids/jpg_bilder/koch14_6.jpg

Mécanisme général de la phagocytose Bactérie Vésicule d’endocytose en formation Appareil de golgi Adhésion Phagosome (vésicule digestive) Absorption Lysosomes ( vésicules golgiennes) Bactérie en cours de digestion Noyau du phagocyte Macrophage, polynucléaires digestion Vésicule d’exocytose Rejet des déchets

Le seul moyen de contraception qui protège également des MST (maladies sexuellement transmissible) : Le préservatif Aujourd'hui en France, une personne est contaminée par le virus du sida toutes les heures et demie et 1/10 est un jeune de 15 à 24 ans! On estime en France, à 40000, le nombre de séropositif qui l’ignore.

Le SIDA : Qu’est ce que la séropositivité ? Être porteur du virus du SIDA sans signe clinique extérieur visible Pourquoi le SIDA rend-il malade ?  Maladies opportunistes Où le virus du SIDA est-il présent dans l’organisme ?  Sang, sécrétions et muqueuses Quand y a-t-il un risque de transmission du virus du SIDA?  Relations sexuels (dont sexe oral), seringues, mère/enfant… Quand peut-on retirer sans risque le préservatif dans une relation de couple ? Attention fellation et cunnilingus (préservatif et carré de latex) Sida de plus en plus résistant (10%) Traitement anti VIH empêche la prolifération du virus mais ne le tue pas! Effets indésirables : diarrhées, nausées, neuropathies (affection des cellules nerveuses), lipodystrophie (modification de la répartition des graisses dans le corps : creusement des joues, amas de graisses au niveau du cou ou du ventre), effets psychiques (vertiges, troubles d’humeur, dépression). efficaces que si on respecte à 95 % les horaires de prises sans jamais interrompre le traitement La pénétration (soit l'entrée d'un sexe dans un orifice corporel pour être prosaïque, ce qui inclut pénétration anale, vaginale, et, à un moindre degré, buccale). Les cas de transmission par cunnilingus sont exceptionnellement rarissimes (2 cas documentés au maximum en 20 ans, ce qui fait douter de leur réalité), alors que les contaminations au cours de la fellation existent bel et bien, même si cela reste très rare. Le risque commence au moment où commence la pénétration (la porte d'entrée est déjà là, et le liquide pré-séminal est contaminant) et reste donc indépendante de l'éjaculation (même si, bien entendu, cela augmente le risque). Une piqûre volontaire (usager de drogue) ou accidentelle (professionnels de santé) avec une seringue QUI VIENT DE SERVIR à une injection ou à un prélèvement intra-vasculaire (veineux ou artériel) Transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement et, beaucoup plus rarement, lors du 3ème trimestre de la grossesse Transmission de la mère à l'enfant au cours de l'allaitement (la muqueuse buccale du nourrisson est autrement moins résistante que celle de l'adulte, et le temps passé à têter est important). Au moins au bout de trois mois après avoir réaliser un test de dépistage et avec un autre moyen de contraception Quels sont les traitements contre le SIDA?  Trithérapie, … (vaccin pour malade) Guérit-on du SIDA?  NON

Structure VIH Transcriptase inverse ARN (génome viral) Capsides Protéine GP 120 Membrane

Mécanismes d’entrée du VIH LT4 VIH LT4 Récepteur CD4 GP 120 Fixation sur les récepteurs GP 120 ARN viral Fusion des membranes Transcriptase inverse pénétration

Mécanismes d’entrée du VIH (suite)

Cycle du VIH dans la cellule infectée Cytoplasme noyau VIH ADN provirus ARN viral 1: Transcription Transcriptase inverse Nouveau VIH traduction Copie ADN de l’ARN viral bourgeonnement

Photographies LT 4 infecté par VIH

Technique du Western Blot Lien vers technique du Southern blot (plus clair au niveau de la technique)

Le développement de maladies opportunistes Maladie opportuniste (cryptosporidies)

Les différents points de contrôle de l’infection en vue d’une thérapie

Ponts disulfures Liaisons hydrogènes

Phagocytose et anticorps phagocyte bactérie Adhésion Anticorps(Ac) fixé sur antigène Ag) Récepteurs spécifique des parties constantes de l’Ac ingestion

Lymphocyte B Plasmocyte 1 µm

Lymphocyte B Plasmocyte Noyau Mitochondrie Vésicule de stockage des Ac Réticulum endoplasmique Vésicule de stockage des Ac Sélection clonale Prolifération clonale Différenciation

Antigène Clone sélectionné Différenciation

Mode de reconnaissance du lymphocyte T Membrane du lymphocyte Cellule infectée par le virus Lymphocyte Tc Récepteur T Partie variable Protéine virale (antigène) Membrane du lymphocyte Détail du récepteur T Partie constante

Zone de reconnaissance Cellule infectée LTc Zone de reconnaissance Destruction de la cellule

Origine des LT4 sécréteurs et des LTc Prolifération clonale Sélection clonale Différenciation Origine des LT4 sécréteurs et des LTc

Les LT4 cibles du VIH et pilier du système immunitaire +++ +++ Substances stimulantes

Introduction dans l’organisme Soit une partie de l’agent infectieux qui provoque cette maladie,(fragments , protéines, virus recombinant) Soit la totalité de l’agent infectieux mais sous une forme atténuée. Soit une anatoxine, c’est-à-dire la toxine de l’agent infectieux dont on a détruit la toxicité.