Elle désigne des pratiques répétitives, voire compulsives, qui mettent en danger l’individu et/ou ses proches. Elles sont souvent une traduction, au niveau corporel, de tensions existentielles et identitaires, des difficultés d’insertion socio-économiques ou des conflits de genre, de cultures et de familles. L’instabilité psychologique éventuelle du preneur de risque apparaît insuffisante pour expliquer la dimension collective de ces comportements. Notion générique « conduites à risques »
Trois grands ressorts de conduites à risque s’imbriquent et s’enchaînent souvent dans les parcours de vie des jeunes aux conduites extrêmes. -Les fragilisations socio-économiques, la ségrégation/discrimination sociale et l’engagement dans des activités illicites. - Les difficultés relationnelles avec les proches : le discrédits du groupe d’amis, les souffrances de genre, les conflits de familles …. - La fragilisation psychique, le besoin impérieux de contrôler et d’apaiser des souffrances morales Ressorts de conduites à risque
Ressorts socio-économiques En rétorsion, des prises de risques s’enchaînent : déscolarisation, participation à l’économie souterraine, défis d’honneur, violences collectives, « petite délinquance », etc.
Ressorts relationnels Cette seconde sphère de prise de risques portera d’avantage atteinte à ces relations, avec des conduites d’appels comme certaines formes de violences familiales, de troubles alimentaires, de fugues …
Ressorts subjectifs Avec des atteintes parfois importantes au corps comme certaines polytoxicomanies, des automutilations, des errances, des tentatives de suicide …
Zones de vulnérabilités (M. Joubert)
Sens des conduites à risques On peut dire que selon les types de vulnérabilité, la conduite à risque sera principalement une manière : -de se soigner, - de se procurer des ressources et de s'affirmer, - d’interpeller les proches.
Fonctions : Un champ d’expériences sociales
Fonctions : Réguler les tensions émotionnelles