THEME 1 : LE RAPPORT DES SOCIETES A LEUR PASSE

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Transcription de la présentation:

THEME 1 : LE RAPPORT DES SOCIETES A LEUR PASSE CHAP. 1 : L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA 2° GUERRE MONDIALE

THEME 1 : LE RAPPORT DES SOCIETES A LEUR PASSE CHAP. 2 : L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA 2° GUERRE MONDIALE Dans quel contexte les mémoires de cette guerre ont-elles pu émerger et comment les historiens les ont-ils prises en compte ?

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. […] La nation sait bien qu’il lui faut, pour vaincre, pour se reconstruire, pour être grande, avoir avec elle tout ses enfants. La nation sait bien que ses fils et ses filles, tous ses fils et toutes ses filles, - hormis quelques malheureux traîtres qui se sont livrés à l’ennemi et qui connaissent et connaitront la rigueur des lois, - oui! Que tous les fils et toutes les filles de France doivent marcher vers les buts de la France, fraternellement, la main dans la main. Charles de Gaulle, Allocution prononcée à l’Hôtel de Ville de Paris, 25 août 1944 Le général de Gaulle est accueilli par le général Leclerc à la gare Montparnasse, le 25 août 1944

Scène d’épuration sauvage en 1944 Chartres, 1944. Photo Robert Capra/Magnum

Groupe de femmes tondues photographiées devant l’entrée principale du Palais de Justice de Bergerac, septembre 1944

L’épuration légale relaie et canalise l’épuration sauvage 23 juillet 1945: ouverture du procès de P. Pétain qui se clôturera le 15 août par une condamnation à mort, peine commuée par le général de Gaulle en réclusion à perpétuité. Pétain meurt en 1951 dans sa prison de l’île d’Yeu.

4 octobre 1945: Début du procès de Pierre Laval devant la Haute Cour de justice. Au terme de la procédure, il sera exécuté le 15 après une tentative de suicide ratée.

Doc. 3 p. 87

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste

Image qui s’impose: France majoritairement et précocement résistante, unie et héroïque  Véhiculée par 2 formations: Gaullistes Parti Communiste qui se présente comme le parti des 75 000 fusillés (moins de 10 000 en tout pour toute la Résistance). Mémoires antagonistes Doc. 1 p. 87 Mémoire officielle Mémoire collective Affiche du Parti Communiste pour les élections d’octobre 1945

Doc. 1 p. 80 Mémorial du Mont Valérien

Doc. 1 p. 80 Mémorial du Mont Valérien

1956 : Nuit et brouillard d’A. Resnais 1° grand documentaire sur le système concentrationnaire nazi Réalisé à partir d’images tournées en 1955 en couleurs, à Auschwitz ou celles tirées des archives nazies et celles des cinéastes des armées alliées qui ont ouvert et « nettoyé » les camps en 1945.

Doc. 2 p. 87

Doc. 1 p. 80 Mémorial du Mont Valérien

Doc. 4 p. 87 Cérémonie du transfert des cendres de Jean Moulin, 1er président du Conseil National de la Résistance, au Panthéon, le 19 décembre 1964.

- Concours national de la Résistance et de la Déportation (1964) - Films: 1966

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 Pourquoi la mémoire des déportés juifs peine-t-elle à émerger d’après les docs 2, 3 et 6 ? A- Une priorité : l’unité nationale Doc. 2 p. 90 B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires

Doc. 3 p. 91 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires Doc. 3 p. 91

Doc. 6 p. 90 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires Doc. 6 p. 90

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre

Le Chagrin et la Pitié, 1971 (film de Marcel Ophüls) I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 Doc. 1 p. 92 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre Le Chagrin et la Pitié, 1971 (film de Marcel Ophüls) Achevé en 1969; diffusé en France en 1971 Diffusion restreinte d’abord 700 000 entrées de 1971 à 1978 (succès) Interdit à la télévision jusqu’en 1981 R. Paxton La France de Vichy (1973)

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive

1961: procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive 1961: procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem

Fils et filles des déportés juifs de France (1979) I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 Doc. 3 p. 91 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive p. 90 Fils et filles des déportés juifs de France (1979)

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive 1985: Shoah  de C. Lanzmann, film de 9 heures réalisé de 1976 à 1985 à partir d’images et d’entretiens avec d’anciens déportés et d’anciens nazis.

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90

Klaus Barbie : chef de la Gestapo à Lyon, « le boucher de Lyon ». I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 Klaus Barbie : chef de la Gestapo à Lyon, « le boucher de Lyon ». Retrouvé en Bolivie, il est extradé vers la France en 1983, jugé et condamné à la prison à vie. Il meurt en 1991 en prison à 83 ans. A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 Chef de la Milice à Lyon. Condamné à mort par contumace en 1946. Caché puis évadé après son arrestation en 1947. 1967: prescription. Il obtient la grâce du président Pompidou en 1971. Scandale en 1972 lorsque la grâce est connue. A nouveau poursuivi pour crimes contre l’humanité. Arrêté difficilement en 1989, il bénéficie d’abord d’un non-lieu en 1992 Condamné en 1994 à la prison à perpétuité Meurt en prison en 1996 (81 ans) A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années 1980-90

Dossier p. 98-99 Secrétaire général à la préfecture de Gironde I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 Secrétaire général à la préfecture de Gironde Participa à l’organisation de convois de juifs vers Drancy Rôle dans la Résistance en 1944 donc pas inquiété. (Préfet de police de Paris de 1958 à 1967, Ministre du Budget de R. Barre en 1978) A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 Dossier p. 98-99 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 Secrétaire général à la préfecture de Gironde Participa à l’organisation de convois de juifs vers Drancy Rôle dans la Résistance en 1944 donc pas inquiété. (Préfet de police de Paris de 1958 à 1967, Ministre du Budget de R. Barre en 1978) A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90 Condamné en 1998 à la prison à perpétuité mais libéré pour raisons de santé en 2002. Il meurt en 2007.

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle

1990: loi Gayssot réprime toute négation des crimes contre l’humanité I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 1990: loi Gayssot réprime toute négation des crimes contre l’humanité A- Une priorité : l’unité nationale 1992: F. Mitterrand:1° chef d’Etat à assister à la commémoration de la rafle du Vel’d’Hiv (1942 : 13 000 juifs d’origine étrangère arrêtés) Mais F. Mitterrand refuse de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans la Shoah. B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 Vichysto-résistant A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées depuis les années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle A partir de 1993, 16 juillet: journée commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite « Gvt de l’Etat français .

Doc. 4 p. 93 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées depuis les années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000

2006 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale 2006 B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées depuis les années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées depuis les années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000 C- L’historien face aux enjeux mémoriels

I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 A- Une priorité : l’unité nationale L’après guerre est marqué par une volonté d’unité nationale et une mise en avant de la résistance vue comme uniforme. A partir des années 1970, le contexte évolue et entraine une « redécouverte » de la collaboration tandis que la mémoire de la Shoah émerge après une période de silence et prend une place centrale dans la politique mémorielle et que l’Etat reconnaît sa responsabilité. Après les années 1990, les mémoires sont éclatées : elles rendent davantage compte de la complexité de la période de l’occupation mais ne peuvent se substituer à l’analyse des historiens. B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années 1980-90 III- Des mémoires diversifiées depuis les années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000 C- L’historien face aux enjeux mémoriels