3. Marché du travail. 3.1. Le taux d’emploi 3.2. Le taux d’activité 3.3. Le taux de chômage 3.4. L’offre de main-d’œuvre.

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Transcription de la présentation:

3. Marché du travail

3.1. Le taux d’emploi 3.2. Le taux d’activité 3.3. Le taux de chômage 3.4. L’offre de main-d’œuvre

3.1. Le taux d’emploi

Le taux d’emploi = Le nombre de personnes employées / La population en âge de travailler emplois ont été crées en 2004, augmentant de la sorte le taux d’emploi de 0.8 point de pourcentage (60.4%). Le redressement de l’emploi, entamé en 2003, s’est donc poursuivi.

3.1. Le taux d’emploi Cette hausse provient de l’accroissement du nombre d’employés et pour la première fois depuis 2000 du nombre d’indépendants. En 2004, le nombre de nouveaux entrepreneurs a donc dépassé le nombre d’indépendants mettant fin à leur activité.

3.1. Le taux d’emploi En ce qui concerne la durée moyenne du travail par salarié, elle tend à se réduire depuis Celle-ci s’explique par l’importance croissante du travail à temps partiel. Toutefois, la réduction du temps de travail est également influencée par les cycles conjoncturels de l’activité économique.

3.1. Le taux d’emploi La réduction du temps de travail sera d’autant plus (moins) importante en période de récession (de croissance). En effet, les employeurs n’adaptent généralement pas totalement leur effectif au repli économique par crainte d’être confrontés à un déficit de main-d’œuvre qualifiée lors de la reprise. A la place, l’ajustement se fera par le nombre d’heures de travail par travailleur.

3.1. Le taux d’emploi De manière parallèle, lors de la reprise économique, c’est d’abord la durée de travail par salarié qui augmentera, et ce n’est qu’après un certain délai que de nouveaux salariés seront engagés. Ce phénomène se remarque dans l’évolution de la durée moyenne de travail. En effet, en 2004, elle était en augmentation pour la première fois depuis 2000.

3.2. Le taux d’activité

Le taux d’activité = Population active/ Population en âge de travailler. Pour rappel, la population en âge de travailler (de 15 à 64 ans) peut être décomposée en 3 catégories de personnes: Les personnes ayant un emploi. Les personnes à la recherche d’un emploi (les chômeurs). Les inactifs. La population active englobe les personnes ayant un emploi, mais aussi les chômeurs.

3.2. Le taux d’activité La conjoncture économique influence le taux d’activité. En effet, en période de haute conjoncture, des personnes auparavant considérées comme inactives, attirées par des perspectives d’emploi plus favorables, auront tendance à entrer sur le marché du travail afin d’y offrir leurs services.

3.2. Le taux d’activité Au-delà de cette influence conjoncturelle, le taux d’activité se caractérise également par une tendance à la hausse grâce à la participation croissante des femmes au marché du travail. Leur taux d’activité reste tout de même inférieur à celui des hommes, mais il progresse cependant très rapidement.

3.2. Le taux d’activité

3.3. Le taux de chômage

Le taux de chômage = Le nombre de demandeurs d’emplois / La population active. Celui-ci est est plus élevé pour les femmes que pour les hommes. Le second constat est que le taux de chômage global a progressé de 0.4 point de % en 2004, et s’est établi à 8.6%, et ce en dépit de la création d’emplois.

3.3. Le taux de chômage Cette progression du chômage malgré la création d’emploi s’explique par la croissance de la population active de unités. En effet, cette offre de travail plus élevée n’a été qu’en partie absorbée par la croissance de la demande de main-d’œuvre, augmentant de la sorte le nombre de demandeurs d’emplois inoccupés.

3.3. Le taux de chômage Outre l’influence des cycles économiques, le taux de chômage (ainsi que le taux d’emploi et d’activité) peut également être affecté par certaines dispositions légales prises par le gouvernement. Celles-ci ne touchent pas nécessairement de manière uniforme toutes les tranches d’ages.

3.3. Le taux de chômage

La diminution du taux de chômage des jeunes s’explique par l’entrée en vigueur d’un nouveau système de suivi des demandeurs d’emplois qui touche dans un premier temps les demandeurs d’emplois de moins de 30 ans, avant de s’appliquer aux autres catégories d’âges.

3.3. Le taux de chômage En ce qui concerne la hausse du taux de chômage des personnes âgées, celle-ci s’explique par la hausse de l’âge minimal d’accès (de 50 à 58 ans) au statut de chômeur complet indemnisé non demandeur d’emploi. Depuis 2003, les chômeurs ayant moins de 58 ans, doivent obligatoirement rester disponible sur le marché du travail et sont donc repris dans les statistiques en tant que demandeurs d’emplois.

3.4. L’offre de main-d’œuvre

Le nombre de personnes au travail en Belgique (60,4%) est nettement moins élevé que dans l’UE en moyenne (64.4%). Le taux d’emploi ne donne toutefois qu’une vue partielle de l’offre de main-d’œuvre. En effet, si la demande de travail était suffisamment importante, l’emploi pourrait augmenter grâce à l’offre de travail émanent des personnes sans emplois mais également de certains inactifs.

3.4. L’offre de main-d’œuvre

Toutefois, parmi les inactifs, certaines personnes ne sont pas en mesure de travailler. La proportion d’inactifs constituant une réelle réserve de main-d’œuvre étant difficile à mesurer, c’est le taux d’activité qui sera généralement utilisé comme indicateur d’offre de travail effectif. En ce qui concerne cet indicateur, la Belgique se trouve également au bas du classement européen.

3.4. L’offre de main-d’œuvre

A côté du taux d’activité, d’autres variables sont également en mesure de fournir une indication sur l’offre de travail dans une économie. Par exemple: La durée moyenne de la carrière ou encore la durée moyenne de travail par an.

3.4. L’offre de main-d’œuvre

La carrière moyenne des travailleurs masculins était la plus faible en Belgique ou elle atteignait environ 36.6 ans en 2000, contre une moyenne de 41.1 dans l’UE. En ce qui concerne la durée annuelle moyenne du travail, la Belgique enregistre à nouveau de moins bons résultats que la moyenne européenne.

3.4. L’offre de main-d’œuvre La Belgique enregistre donc des résultats inférieurs pour le nombre de personnes au travail, le nombre de travailleurs potentiels (taux d’activité) ainsi que la longueur de la carrière et la durée moyenne du travail.

3.4. L’offre de main-d’œuvre Compte tenu du vieillissement de la population et de ses conséquences sur les finances publiques, la Belgique devrait prendre un certain nombre de mesures afin d’accroître son offre de main-d’œuvre en agissant non seulement sur le taux d’emploi, mais également sur la longueur de la carrière et la durée de travail.

4. Finances publiques

4.1. Vue d’ensemble 4.2. Recettes 4.3. Dépenses primaires 4.4. Charges d’intérêts des administrations publiques 4.5. Solde de financement des administrations publiques 4.6. Dette des administrations publiques

4.1. Vue d’ensemble

Pour la cinquième année consécutive, les administrations publiques ont clôturé leurs opérations en équilibre. Les objectifs fixés dans le programme de stabilité de novembre 2003 ont donc ainsi été atteints.

4.1. Vue d’ensemble Le nouveau programme de stabilité de décembre 2004 a confirmé les engagements pris en novembre 2003: un équilibre budgétaire en 2005 et 2006, et un excédent à partir de Ces objectifs sont conformes à la trajectoire préconisée par le Comité d’étude sur le vieillissement afin de pouvoir faire face aux conséquences du vieillissement de la population.

4.1. Vue d’ensemble En effet, les finances publiques belges seront d’ici peu confrontées à d’importantes difficultés causées par le vieillissement de la population belge. Plusieurs facteurs sont à la base du vieillissement de la population: L’arrivée en pension en 2010 des enfants du baby-boom. La baisse du taux de natalité. La hausse de l’espérance de vie.

4.1. Vue d’ensemble

Le vieillissement provoquerait un accroissement important des dépenses publiques: Les dépenses de pensions se verraient augmenter de 2,8 points de % du PIB. Les dépenses de soins de santé augmenteront de 2.4 points de %.

4.1. Vue d’ensemble Parallèlement à la hausse des dépenses publiques, le vieillissement de la population aurait également pour effet de réduire les recettes des cotisations sociales. Toutefois, le vieillissement aurait aussi pour conséquence la réduction de certaines autres dépenses sociales: Les allocations familiales (de 0.5 points de %). Les allocations de chômage ( de 1.2 points de %).

4.1. Vue d’ensemble

Dans ce contexte, le comité d’étude sur le vieillissement a recommandé de constituer des surplus budgétaires et de les porter progressivement à 1.5% du PIB d’ici De cette manière, une double marge sera dégagée afin de couvrir les coûts du vieillissement.

4.1. Vue d’ensemble En effet, outre les marges disponibles au niveau du surplus budgétaire, les surplus à engendrer pendant les prochaines années permettraient également une réduction importante de la dette et donc des charges d’intérêts.

4.1. Vue d’ensemble

4.2. Recettes

Comparées à 2003, les recettes totales de l’administration publique ont diminué en Toutefois, si l’on compare les recettes perçues par l’administration publique en 2004 par rapport à celles perçues en 2000 et 2001, on remarque une certaine stabilité.

4.2. Recettes La différence entre les recettes totales de 2003 et 2004 est imputable au repli des recettes non fiscales et non parafiscales. Toutefois, l’importance des recettes non fiscales en 2003 était pour le moins exceptionnelle. En effet, celles-ci provenaient des transferts de capital effectués par Belgacom à l’administration publique en contrepartie de la reprise de ses engagements en matière de retraites.

4.2. Recettes En ce qui concerne les recettes fiscales et parafiscales, elles connaissent une relative stabilité et ce en dépit de la poursuite en 2004 de l’allégement fiscal qui englobe la réforme de l’impôt des personnes physiques, ainsi que la réduction des cotisations patronales. La réduction des recettes induites par cet allégement fiscal a été contrebalancée par la hausse des impôts sur les biens et services.

4.2. Recettes Trois facteurs sont à l’origine de la hausse des impôts sur les biens et services: L’évolution favorable des recettes de TVA. La diminution des prélèvements de TVA affectés au budget de l’UE. La hausse des accises sous l’effet de différentes mesures.

4.3. Dépenses primaires

La croissance des dépenses primaires à prix constants, qui avait été particulièrement soutenue en 2002 et 2003, s’est quelque peu ralentie en Toutefois, la progression des dépenses primaires n’est pas un bon indicateur de la politique structurelle des administrations publiques.

4.3. Dépenses primaires En effet, celle-ci sera influencée par: Des facteurs non récurrents. L’évolution conjoncturelle. L’indexation de certaines dépenses et l’augmentation de l’indice des prix à la consommation. Après correction de ces différents effets, il apparaît que la hausse des dépenses primaires était en réalité plus importante que ce qui a été observé: Une croissance de 2.8% du PIB à la place de 0.9%.

4.4. Charges d’intérêts des administrations publiques

Au cours de l’année, les charges d’intérêts ont diminué de près de 0.6% du PIB, s’établissant de la sorte à 4.8% du PIB. La baisse constante des charges d’intérêts depuis 1993 s’explique par: La contraction du taux d’endettement de 3.7% du PIB par an en moyenne. La baisse continue du taux implicite de la dette publique de 0.3 point de % par an en moyenne.

4.4. Charges d’intérêts des administrations publiques

4.5. Solde de financement des administrations publiques

Après avoir affiché un excédent en 2003, les opérations des administrations publiques se sont soldées par un équilibre en 2004 et ce malgré la forte baisse des charges d’intérêts. Cette détérioration du solde de financement provient donc de la réduction en 2004 du surplus primaire provoquée par la baisse des facteurs non récurrents.

4.5. Solde de financement des administrations publiques Toutefois, l’évolution du solde budgétaire des administrations publiques est le résultat de développements différents selon les différents sous-secteurs qui la composent. Pour ce qui est du pouvoir fédéral, il a enregistré un déficit de 0.3% du PIB et ce après avoir enregistré un surplus de 0.4% en Cependant, le surplus de 2003 peut être qualifié d’exceptionnel étant donné qu’il est la conséquence de l’importance des facteurs non récurrents (Belgacom).

4.5. Solde de financement des administrations publiques En ce qui concerne la sécurité sociale, elle a également enregistré un déficit, et ce pour la deuxième année consécutive. Cette détérioration est imputable au recul des cotisations sociales et à la hausse des dépenses, en particulier des soins de santé. Toutefois, l’incidence des ces deux facteurs a été en partie amortie par la hausse des transferts en provenance du pouvoir fédéral.

4.5. Solde de financement des administrations publiques

Ce sont donc les communautés et les régions, ainsi que les pouvoirs locaux, qui grâce à leur excédent budgétaire, ont réussi à maintenir le solde de financement des administrations publiques en équilibre. Leur excédent s’explique par: Des impôts régionaux favorables (droits de succession,…). Des transferts en capital non récurrent. La vente d’actifs immobiliers par la communauté flamande.

4.6. Dette des administrations publiques

Pour rappel, la dette publique représente l’accumulation des soldes de financement de l’administration publique. Un solde de financement positif (surplus budgétaire) permet de réduire la dette, tandis qu’un solde négatif (déficit budgétaire) l’augmente. Après avoir atteint le niveau historique de 139% du PIB en 1993, le niveau de la dette a continuellement baissé avec une moyenne de 3.7 points de % par an.

4.6. Dette des administrations publiques

La contraction de la dette est principalement dû à la réduction endogène ou encore à l’effet boule de neige inverse. L’effet boule de neige inverse se déclenche lorsque l’excédent primaire est plus élevé que ce que la stabilisation de la dette requiert compte tenu du taux d’intérêt implicite de la dette publique et de la croissance économique nominale.

4.6. Dette des administrations publiques Les facteurs exogènes pour leur part n’ont eu qu’une influence limitée voir même négative sur la réduction de la dette depuis 2001.