Quand urbanité rime avec ruralité

La ville se fait écologique Les jardins collectifs Les jardins sur les toits Les ruelles vertes Les jardins sur les murs Quand le potager sème la controverse. Vers des forêts verticales et des tours à potagers.

Les jardins communautaires Les jardins ouvriers ou associatifs: Apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle Parcelles de terrains mis à la disposition des habitants d’une municipalité dans le but d’améliorer leurs conditions de vie en cultivant leur potager. Après la Seconde Guerre Mondiale on les appelle dorénavant « jardins familiaux ».

Les jardins communautaires aujourd’hui Ils sont nés en Amérique du Nord d’une initiative d’une artiste new-yorkaise Liz Christy qui lasse de voir les grands terrains vagues inutilisés, entrepris avec des amis de les transformer en jardins en jetant des graines de potager par-dessus les clôtures. Les guerilleros verts, étaient nés et grâce à leur initiative aujourd’hui on compte environ 600 jardins communautaires à New York et plus d’un millier en Amérique du nord.

Motivations S’assurer une alimentation plus saine (pas de pesticide, herbicide, engrais chimique, etc.) Passe-temps Motivation environnementale. Sauver des coûts (plutôt faible).

Jardiner sur son toit

Motivations Immenses terrasses plates. Beaucoup d’ensoleillement. Souci environnementaliste, apport d’oxygène fraîcheur. Point de vue esthétique. Alimentation santé.

Un pas à la fois…

Utopique?

Jardiner sa ruelle

Motivations Amélioration de la qualité de l'air et combattre les îlots de chaleur causés normalement par l’asphalte. Embellissement du paysage urbain. Renforcer le sentiment de communauté. Récupération de l’eau de pluie qui est réutilisée. Accroître la biodiversité végétale. Donner aux enfants un espace de jeu sécuritaire.

Jardiner ses murs

Jardiner sa ville

Quand le potager sème la controverse: le potager de facade

Le cas de Drummondville Juillet 2012: Un couple propriétaire d’une maison à Drummondville décide d’utiliser son parterre devant la maison pour y faire un potager, la cour derrière étant trop ombragée. Comme on peut voir sur la photo c’est très joli et bien aménagé. Mais la ville, les somme de détruire leur potager: ‘’Des quatre villes s'étant regroupées en 2004 pour former l'actuelle ville de Drummondville, seule Saint-Charles-de-Drummond permet les potagers en façade. Et ils seront interdits sur la totalité du territoire lorsque l'harmonisation des règlements municipaux sera terminée, l'automne prochain.’’ ( dun-potager-a-drummondville.php) dun-potager-a-drummondville.php La municipalité se défend en arguant des points de vue esthétiques, mais notre couple propriétaire Michel Beauchamps et Josée Landry réplique qu’un beau parterre de gazon ça ne se mange pas et de ne pas utiliser cet espace perdu c’est ridicule à l’heure actuelle.

Ce que ça soulève Les images du potager de Josée et Michel et de la dénonciation de leur cas ont vite fait le tour des réseaux sociaux du monde et ça ne fut pas long que plusieurs pétitions ont commencé à circuler. Le dossier est encore tout chaud, mais aux dernières nouvelles il semblerait que le couple puisse jouir d’un droit acquis. Toutefois le débat est lancé: Qu’est-ce qu’un potager? Quelles municipalités autorisent les potagers de façade? Que peut-on faire pousser? Etc. Et vous qu’en pensez-vous?

Jardins forêts suspendus

Bosco verticale Surface habitable de km2 900 arbres, 5000 arbustes, plantes diverses, soit l’équivalent d’un hectare de forêt. Système d’éolienne, de capteurs solaire et de récupération de l’eau de pluie. Le principal but est l’assainissement de l’air du nord de l’Italie, qui est l’un des plus pollués sur la planète.

Un futur plus vert, est-ce possible?

Quelques villes actuellement concernées par des projets similaires Sydney New York Bérouth Le Havre Paris Milan Mexico Singapour

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