Ligne verte 3e partie
La rue Beaudry existait déjà sous cette désignation en On croit que ce nom rappelle la mémoire de Pierre Beaudry, propriétaire du terrain à travers lequel cette voie fut ouverte.
Pendant plus de trente ans, cette station souffrit dans le silence. Tous les murs étaient vêtus d'un motif terne brun et crème, et la station était coiffée d'une minuscule structure qui ne devait être que temporaire. Enfin la station bénéficia d'une remise à neuf dont elle avait grandement besoin, avec le programme Réno-Métro Bien que les quais demeurent aussi fades que toujours, le restant de la station a été grandement embelli et mis à jour.
La modification la plus saillante, cependant, est le nouvel édicule post-moderne éblouissant, avec ses vitrines courbes en échelle et ses projections à travers le toit. Elle est démarquée par ses mâts arc-en-ciel au dessus de la porte. L’arc-en-ciel, symbole de la fierté gaie et lesbiennes, est utilisé en hommage au Village gai de Montréal, le plus vaste en Amérique du Nord, dans laquelle la station est sise.
Papineau désigne aujourd’hui une station de métro, une avenue, un square, un quartier et un pont (pont Papineau-Leblanc). Toutes ces entités géographiques honorent la mémoire de Joseph Papineau ( ), notaire, arpenteur, homme politique et père de Louis- Joseph Papineau ( ). Joseph Papineau, défenseur des droits du peuple et de la langue française, fut député de Montréal à deux reprises ( et ). Il était aussi seigneur de la Petite- Nation.
Origine du nom de la station Frontenac Louis de Buade de Frontenac et de Palluau ( ), filleul de Louis XIII, entra tout jeune dans l’armée française. Il fut promu gouverneur général de la Nouvelle- France en 1672, en remplacement de Rémy de Courcelle. Frontenac favorisa l’expansion française en Amérique du Nord, non sans penser à ses intérêts dans le commerce des fourrures. Il se trouva rapidement en conflit avec le Conseil souverain et le gouverneur de Montréal. Son comportement le fit rappeler en France en 1682, mais on le nomma à nouveau gouverneur général à Québec Ce second mandat fut plus heureux. En 1690, Frontenac repoussa l’attaque de Sir William Phips contre Québec après avoir servi sa célèbre réponse à l’émissaire de Phips exigeant la reddition de la colonie : " Je nay point de Reponse a faire a vostre general que par la bouche de mes cannons et a coups de fuzil. " Sous sa gouverne, la Nouvelle-France parvint aussi à se défendre contre les nombreuses attaques de la Confédération iroquoise. Frontenac mourut en poste, à Québec, en 1698 Aucune œuvre à cette station
Ce nom, qui désigne aussi un quartier et une rue de la ville de Montréal, rappelle la mémoire de l’avocat Raymond-Fournier Préfontaine ( ), maire de l’ancienne Ville d’Hochelaga, puis maire de Montréal de 1898 à Aucune œuvre à cette station
Barthélémy Joliette ( ), notaire à L’Assomption, fut représentant à la Chambre d’Assemblée (1820 et ), puis membre du Conseil législatif où il siégea jusqu’à sa mort. Administrateur de la seigneurie de Lanaudière, en raison de son mariage avec Marie-Charlotte Tarieu de Lanaudière, et seigneur de Lavaltrie, il fonda au milieu des années 1820 le village de L’Industrie, aujourd’hui Joliette.
Celle-ci est sans contredit parmi les stations les plus laides du réseau. Avec les étendues ennuyeuses de briques jaunes, en passant par les motifs étranges bruns et oranges dans les escaliers et les kiosques ternes, jusqu’à la murale monstrueusement quétaine en acier inox et les bulles de verres coloré dans la mezzanine
Origine du nom de la station Pie-IX Pie IX, né Giovanni Maria Mastai Ferretti ( ), fut le 253 e pape, de 1846 à Il proclama le dogme de l’Immaculée Conception de Marie (8 décembre 1854) et il réunit le 1 er concile du Vatican qui proclama le dogme de l’Infaillibilité papale (1870). Son nom désigne également un boulevard ainsi que le pont franchissant la rivière des Prairies dans l’axe de ce boulevard.
À bientôt pour la suite Photos et création Michelg Références: Archives CUM