Equiper, poser et raccorder un Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) La maintenance
Accessoires nécessaires pour l’entretien : La maintenance courante Accessoires nécessaires pour l’entretien : des thermomètres en partie haute du ballon de stockage solaire et sur le ballon de stockage d’appoint, des sondes de température en entrée et sortie des capteurs, des voyants lumineux indiquant la marche du circulateur, de la résistance électrique d’appoint…, une commande en marche forcée du circulateur, un manomètre sur le circuit primaire, une vanne de vidange du circuit primaire qui servira à la prise d’échantillon, une trappe de visite du ballon de stockage, une anode de protection démontable dans le ballon solaire, un point de remplissage du circuit primaire.
10 points de contrôle pour des performances durables Le protocole de maintenance 10 points de contrôle pour des performances durables 1 - Etat des capteurs Présence de poussières Présence de condensation Présence de fuites Etat des fixations Etat du calorifuge 2 – Etat du réseau hydraulique État du calorifuge Etanchéité des raccords et vannes d’isolement 3 – Etat du circulateur Fonctionnement normal par temps ensoleillé Bonne sélection de la vitesse de rotation 4 – Vérification des pressions de service Pression du circuit solaire (lue au manomètre) Pression de gonflage du vase d’expansion Conforme Non Conforme Avant Après b Un contrat de maintenance est fortement conseillé dans le cas d’une installation de chauffe eau solaire. En effet, en raison de la présence d’un système d’appoint, l’eau sanitaire est toujours à température souhaitée même en cas de panne de la partie solaire. Les défaillances peuvent être nombreuses sans pour autant être démasquées. L’entretien annuel d’une installation de CESI sans anomalie dure en moyenne 3 heures et est de préférence à réaliser avant la période estivale.
Le protocole de maintenance 5 – Vérification de la soupape de sécurité Présence de fluide caloporteur dans le bac de récupération 6 – Vérification du fluide caloporteur pH mesuré Température de protection 7 – Vérification du débit circulateur Débit lu sur le débitmètre 8 – Vérification des sondes de température Etat des fixations des sondes Contrôle de la connectique des fils aux équipements Vérification des correspondances ohmiques 9 – Vérification de la régulation Contrôle des paramètres de programmation de la régulation 10 – Vérification des purgeurs d’air Présence d’air dans le circuit Contrôle de l’étanchéité des purgeurs Conforme Non Conforme Avant Après ° L/mn
Vérification de la propreté et de l’étanchéité des capteurs. Vérification des capteurs Vérification de la propreté et de l’étanchéité des capteurs. Contrôle visuel de la partie transparente des capteurs (dépôt de saleté important). Action : Nettoyer les vitres (nettoyant liquide dégraissant pour vitre). Vérification de l’état des supports des capteurs. Contrôle des éventuels points de corrosion, d’arrachement des points de fixation. Actions : Dans le cas d’une fragilisation du support : réaliser un ponçage et une remise en peinture, resserrer les vis et boulons, mettre en œuvre de nouveaux points d’ancrage. En cas de bris dû à une trop forte dilatation, le prestataire devra son remplacement en spécifiant les mesures prises pour remédier au défaut. Si l’origine est le fait de personnes, la réparation incombera au MO. Attention: s’il s’agit d’une intervention en toiture, l’intervenant doit disposer des connaissances, des techniques et de l’expérience qui lui permettent de travailler en sécurité. Il doit être à même de reconnaître les risques et savoir dans quel cas installer et porter un harnais de sécurité par exemple.
Deux solutions possibles : Vérification du circulateur Deux solutions possibles : vérifier au toucher, au bruit ou visuellement. contrôler la présence d’une différence de pression amont et aval. Vérification visuelle : vérifier que le rotor tourne, dégommer la pompe si nécessaire, vérifier l’encrassement des filtres et remplacer le tamis si nécessaire vérifier le débit au débitmètre. La vérification de la pression différentielle ne sera possible qu’au cas ou le dispositif de mesure est existant ce qui est rare dans les installations individuelles. Le circulateur sera enclenché manuellement si nécessaire. Après une période d’arrêt prolongé il peut arriver qu’il reste bloqué.
Attention : la pression varie en fonction de la température. Vérification de la pression de service Lire la valeur affichée par le manomètre (ne requiert aucun matériel spécifique). Nota : toujours vérifier que le manomètre indique 0 lorsqu’il est mis à pression atmosphérique (via la molette de mise à l’air libre). Attention : la pression varie en fonction de la température. à froid la pression doit être égale à la pression de remplissage de l’installation (donnée par le fabricant). lorsque la température du fluide augmente, il est normal de constater une légère montée de pression (le fluide se dilate et comprime le gaz contenu dans le vase). Un rajout de fluide peut être nécessaire pour une remise à niveau de la pression La pression de remplissage du circuit doit être supérieure de 0,3 bar à la pression de gonflage du vase.
Fermer la vanne d’isolement. Vérification du vase d’expansion Fermer la vanne d’isolement. Mettre le vase à pression atmosphérique (via le robinet de purge). Mesurer la pression grâce la valve de contrôle. Ré-ouvrir la vanne d’isolement après manipulation. Faire l’appoint d’azote si nécessaire. Interprétation des résultats : pression proche de la pression de gonflage initiale : OK. pression inférieure : fuite ou porosité de la membrane ou fuite de la valve. présence d’eau : membrane percée. La pression de gonflage du vase doit être supérieure de 0,3 bar à la pression statique de l’installation, à savoir la hauteur (exprimée en bars) entre le vase et le point le plus élevé du circuit. Attention : En solaire, une membrane poreuse n’est pas synonyme de perte de pression dans l’installation. En effet l’azote s’échappant du vase d’expansion, à travers la membrane, vers le circuit primaire y restera, tant que l’installation ne sera pas purgée. Si l’installation est équipée de purgeurs automatiques, ceux-ci sont montés sur vannes fermées
S’assurer de leurs raccordements : Vérification de la soupape de sécurité S’assurer de leurs raccordements : à l’égout (soupape de sécurité sanitaire) au réceptacle (soupape de sécurité du circuit primaire). Faire fonctionner manuellement la soupape (levier de soulèvement du clapet). Maintenir le levier levé 1 seconde. Interprétation des résultats : écoulement du fluide + étanchéité de la soupape : OK écoulement du fluide + non étanchéité : nouvelle chasse. non étanchéité après nouvelle manœuvre : remplacement de la soupape. absence d’écoulement : vérifier la pression, remplacement de la soupape. Attention si la soupape n’a jamais été manœuvrée elle risque de ne plus être définitivement étanche. Le tarage des soupapes est à vérifier. Se référer aux notices techniques des fabricants.
Interprétation des résultats : si 7 < pH < 9: OK Vérification du fluide caloporteur Etalonner le pH (pH-mètre) afin de caractériser la détérioration du fluide. Prélever le fluide ( le contrôle s’effectue avec un fluide à température ambiante) Interprétation des résultats : si 7 < pH < 9: OK si pH < 7 ou > 9 : pH acide ou basique : remplacement du fluide si variation de pH > 0,5 par rapport au dernier contrôle : suivi mensuel Vérifier la teneur en antigel (réfractomètre) prélever un échantillon relever la valeur de la température de protection point mesuré - point désiré > 5 K : appoint ou remplacement point mesuré - point désiré > 2 K : suivi Remplacement du fluide tous les X années selon les préconisations du fabricant.
Vérifier la bonne tenue des sondes. Vérification des sondes de température Vérifier la bonne tenue des sondes. Compléter graisses et huiles thermiques. Vérifier le bon fonctionnement des sondes. Relever la température à l’emplacement de la sonde (thermomètre à contact étalonné). Relever la valeur ohmique délivrée par la sonde (ohmmètre). Déterminer la valeur de la température à partir du tableau de correspondance. Interprétation des résultats : Bon état de la sonde si la valeur déterminée est proche de +/- 2 K de celle mesurée par le thermomètre. Contrôler toutes les connexions électriques.
Contrôler visuellement l’étanchéité. Vérification des purgeurs d’air Contrôler visuellement l’étanchéité. Vérifier que la température du fluide est < 90 °C (risque de brûlure élevé). Manœuvrer le purgeur afin d’évacuer l’éventuelle présence d’air en faisant attention à la mise en ébullition lors de fortes chaleurs. Effectuer plusieurs fois les purges jusqu’à absence d’air. Interprétation des résultats : purgeur fermé étanche + purgeur ouvert laissant un passage d’air : OK purgeur fermé fuyard : perte de fluide. purgeur ouvert ne laissant s’échapper ni air ni fluide : vanne d’isolement fermée, pression de service insuffisante ou purgeur bouché.
Vérification de l’échangeur solaire. Vérifications diverses Vérification de l’échangeur solaire. En présence de soleil et lorsque le circulateur est en fonctionnement, vérifier la chute de température aux entrées - sorties de l’échangeur. Un détartrage devra être mené ponctuellement si l’échangeur est mis en cause suite à des performances médiocres et régulièrement suivant la dureté de l’eau. Vérification de l’anode de protection anticorrosion. L’anode du ballon solaire sera vérifiée soit par démontage soit à l’aide d’un micro ampèremètre. (remplacement si nécessaire) Contrôle de la liaison équipotentielle Vérification de la consigne d’appoint. Vérifier l’encrassement du ballon. Vérifier le bon fonctionnement du mitigeur thermostatique. Remplir le carnet d’entretien de l’installation solaire.
Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du CESI : Vérification à charge de l’usager Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du CESI : La pression du fluide des capteurs, lue au manomètre doit être d’environ 0,6 bar + H/10 (avec H hauteur en mètres entre capteur et vase d’expansion). Par temps ensoleillé, vérifier que le régulateur fonctionne et que le circulateur tourne. Il est utile de prévoir sur l’installation un thermomètre à l’entrée et un autre à la sortie de l’échangeur solaire du ballon. En fonctionnement et par temps ensoleillé, l’écart entrée - sortie dépasse rarement 10 K. Si cet écart est supérieur à 15 K, c’est probablement le signe d’une mauvaise circulation de fluide. Il est fortement conseillé à l’installateur de proposer un service annuel d’entretien. Il est conseillé à l’entreprise de faire signer une fiche par le le client dans laquelle apparaissent les obligations de maintenance et d’entretien, signature précédée d’une mention du type « j’ai bien pris connaissance de mes obligations… »