Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 Gestion du système d’information Vers la dissémination de l’information

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  De quoi parle-t-on ? Internet entre dans une deuxième phase, celle des échanges et des interactions entre les applications présentes sur le web, afin de faciliter les relations entre clients et fournisseurs, entreprises et administrations, membres d'une communauté... Les nouveaux SIGB proposent une gamme de serveurs et de protocoles répandus permettant de tirer le meilleur parti possible des ressources de l’Internet.protocoles

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  De nouveaux protocoles plus adaptés au web : SRU et SRW  SRU (Search/Retrieve via URL) et SRW (Search/Retrieve Web service) sont deux protocoles qui, succédant à Z3950, en constituent une évolution, et ce vers les technologies web, via les web services. Maintenus par la Bibliothèque du Congrès, et destinés à faciliter la recherche sur Internet, ils se fondent sur le langage CQL (Common Query Language, standard de syntaxe de requête), qui présente l’avantage d’une (relative) lisibilité. SRU/SRW spécifient tout à la fois la syntaxe des requêtes, et celle des réponses données à ces requêtes. SRU/SRW permettent d’interroger simplement, via le protocole http du web, des bases de données jusqu’alors cachées ou plus difficilement accessibles. La version 1.1 de SRU a été publiée en février 2004, et devrait être suivie d’une version 1.2 actuellement en cours de développementZ3950  Source Bibliopedia -

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  De nouveaux protocoles plus adaptés au web : SRU et SRW Un peu de technique :  SRU et SRW utilisent le protocole HTTP pour l’échange de requêtes. Plus spécifiquement, SRU permet de faire circuler des requêtes à l’intérieur des URLs en utilisant l’architecture REST (Representational State Transfer) là où SRW, variante de SRU, fait transiter les requêtes sous SOAP (Simple Object Access Protocol). Pour ce qui concerne REST et SOAP, le premier permet de spécifier l’encodage d’une requête au sein même d’une URL, alors que le second encapsule la requête sous XML. Partant, REST ne fonctionne qu’avec le protocole HTTP, là où SOAP autorise en plus l’usage de nombre d’autres protocoles ( , SSH, telnet). SRU/SRW utilisent tous les deux les mêmes instructions, qui permettent l’expression de la requête et de la réponse à cette requête. Les trois opérations principales sont « explain » (Expliquer, où le client demande au serveur de décrire ses possibilités), « scan »(Feuilleter, pour parcourir les entrées d’index), et « searchRetrieve » (Rechercher et Transférer) La réponse à une requête SRU/SRW est un fichier XML, exploitable comme tel.

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  De nouveaux protocoles plus adaptés au web : SRU et SRW Le développement des connecteurs SRU/SRW est une tendance forte chez les développeurs de SIGB. Liste des serveurs SRU Liste des serveurs SRW Liste des serveurs SRU Liste des serveurs SRW Cette technologie permet un meilleur partage des ressources au sein d’une communauté.

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  De nouveaux protocoles plus adaptés au web : SRU et SRW Du côté de PMB, l’intégration d’un client SRU est faite : Mais il est encore difficile de trouver des serveurs qui implémentent cette norme : on trouve pour l’instant : -La librairie du congrès américaine (LoC). -La bibliothèque européenne (TEL). -La bibliothèque nationale des Pays Bas (KB). -L'union anglaise COPAC.

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  Les web services en bibliothèque : l’exemple d’Amazon Amazon, fournisseur de données met celles-ci à disposition des fournisseurs de services (bibliothèques…) via ses web services. L’utilisation des web services d’Amazon nécessite de créer un compte afin d’obtenir une clé d’accèscréer un compte

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  Les web services en bibliothèque : l’exemple d’Amazon Le gestionnaire doit ensuite indiquer sur quel type de base il souhaite faire porter l’interrogation

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information  Les web services en bibliothèque : l’exemple d’Amazon L’interrogation pourra se faire en gestion mais aussi au niveau de l’OPAC si le gestionnaire le souhaite

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Les web services en bibliothèque : autres web services disponibles Les web services en bibliothèque : autres web services disponibles Electre Electre : base de donnée professionnelle payante destinée à la recherche de références bibliographiques. Elle permet d’enrichir les catalogues des bibliothèques (couvertures de livres, biographies des auteurs, quatrièmes de couverture…) Electre

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Le protocole OAI : pour une diffusion des contenus gratuits Le protocole OAI : pour une diffusion des contenus gratuits Qu’est-ce qu’OAI ? "L'Open Archives Initiative (initiative pour des archives ouvertes), généralement abrégée en OAI est un projet qui vise à faciliter l'échange et la valorisation d'archives numériques. Elle permet à des fournisseurs de services de moissonner des métadonnées sur les sites de fournisseurs de données. Il est ainsi possible d'utiliser un protocole OAI pour créer un outil de recherche simultanée dans plusieurs catalogues de bibliothèques." (Wikipedia)L'Open Archives Initiativemétadonnées "L'OAI-PMH (Open Archives Initiative’s Protocol for Metadata Harvesting) ou protocole OAI facilite l’échange de données entre des fournisseurs de données (par exemple des bibliothèques ou des musées...) et un fournisseur de service (qui peut être aussi une bibliothèque, un centre de documentation, un portail thématique ou local désirant rassembler des données). Ce protocole d’échange permet de créer, d’alimenter et de tenir à jour, par des procédures automatisées, des réservoirs d’enregistrements qui signalent, décrivent et rendent accessibles des documents, sans les dupliquer ni modifier leur localisation d’origine.

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Le protocole OAI : pour une diffusion des contenus gratuits Le protocole OAI : pour une diffusion des contenus gratuits Qu’est-ce qu’OAI ? Grâce au protocole OAI, une bibliothèque agissant en tant que fournisseur de données a la possibilité d’offrir une visibilité accrue à ses documents, notamment à ses publications électroniques ou à ses fonds spécialisés. Réciproquement, en tant que fournisseur de service, une bibliothèque peut réaliser une base de données ou un portail documentaire dans son domaine de spécialité ou sur un thème quelconque, en collectant les données descriptives de ressources et documents de tous types, accessibles sur l’Internet dans des entrepôts OAI. Enfin, le protocole OAI permet de faire communiquer entre elles des bases de données diverses et hétérogènes, et donc de réaliser des partenariats entre plusieurs établissements que rapprochent leurs collections (complémentarité des fonds) ou leurs publics (services culturels d’une même collectivité)." (François NAWROCKI, Ministère de la Culture et de la Communication) Liste de serveurs OAI : Pour en savoir plus :

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Le protocole OAI en image Le protocole OAI en image

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Le protocole OAI dans PMB : côté gestion paramétrage d’un connecteur entrant Le protocole OAI dans PMB : côté gestion paramétrage d’un connecteur entrant

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Vers la recherche fédérée Vers la recherche fédérée Qu’est-ce que la recherche fédérée ? C’est une fonctionnalité qui permet de référencer plusieurs bases d’information disponibles en ligne ou localement, d’interroger simultanément tout ou partie de ces bases et éventuellement de présenter de manière uniforme les résultats de ces interrogations.

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Le protocole OAI dans PMB : côté Opac Le protocole OAI dans PMB : côté Opac

Jean-Paul Thomas - CRDP de Bretagne -novembre 2009 La dissémination de l’information Un peu de manipulation… Voir base Genes : Rechercher : Keynes : dans BNF Virus : dans PUB Med central Ecriture biographique : dans revues.org et TEL