En pays cathare OCTOBRE 2014 AU CLIC OU LAISSER DEFILER

LA CITE DE CARCASSONNE Connue depuis le Néolithique, Carcassonne se trouve sur la route entre Méditerrannée et Atlantique, dans un couloir entre Montagne Noire au nord, Corbières à l’est, plaine de Lauragais à l’ouest et vallée de l’Aude au sud et seulement à 80 km à l’est de Toulouse. Chef-lieu du département de l’Aude elle compte plus de habitants, essentiellement hors de la Cité.

Dame Carcas La légende de Carcassonne remonte au IX° siècle. Charlemagne aurait fait le siège de cette ville, alors sarrasine. La maîtresse des lieux, Dame Carcas, aurait fort résisté. Affamées, les troupes du roi se retirèrent. Charlemagne leva le siège. Devant la victoire, Dame Carcas, fit sonner les cloches à toutes volées, d’où le nom de « Carcas sonne ».

Au Moyen-âge, le catharisme fit beaucoup d’adeptes dans la cité protégée par Raimond-Roger Trencavel. La ville devint « hérétique » pour le pape Innocent III. La croisade des Albigeois, menée par Simon de Montfort et Raymond VI, comte de Toulouse, fera tomber la ville. Le Vicomte de Carcassonne n’avait pris aucune disposition pour protéger les points d’eau en dehors de l’enceinte. Il capitula au bout de 2 semaines et mourra en prison en 1209, à seulement 24 ans. Les terres du vicomte furent données à Simon de Montfort. Le fils de celui-ci les donna à son tour au roi de France.

Basilique St Nazaire

Au 13° siècle, St Louis chasse les habitants de la Cité et les autorise à s’établir en contrebas dans la plaine.

Au sud de la cité, il faut voir les « cinq fils de Carcassonne », cinq châteaux forts, hauts lieux du catharisme, aujourd’hui en ruines. Château de Termes Château Aguilar

Château de Puilaurens Château de Quéribus

Château de Peyrepertuse

Au 19° siècle, Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, soutenu par le carcassonnais Jean-Pierre Cros- Mayrevieille, restaure la Cité complètement ruinée. L’architecte Violet-le-Duc portera cette restauration avec succès et restituera toute la grandeur du XIII° siècle au plus grand ensemble fortifié du Moyen Age.

Les remparts

Au cœur de la Cité, l’ancienne école a été transformée en Musée. Pas facile le porte-plume !

Le 14 juillet une foule immense se réunit sur les bords de l’Aude pour admirer le feu d’artifice et l’embrasement de la Cité.

l’ABBAYE DE fontfroide l’ABBAYE DE fontfroide Cette abbaye cistercienne se trouve sur la commune de Narbonne dans le département de l’Aude. Sa puissance était grande et ses terres s’étendaient jusqu’en Catalogne. En 1203, le moine de Fontfroide, Pierre de Castelnau fut nommé légat par le pape Innocent III, afin de lutter contre l’hérésie cathare. Il fut assassiné à Trinquetaille, sur les terres de Raymond VI, comte de Toulouse qu’il venait d’excommunier pour son manque de collaboration dans la lutte contre les albigeois. Cet évènement fut l’origine de la croisade des albigeois. au XIV° siècle, Jacques Fournier, né à Canté près de Saverdun (Ariège), évêque de Pamiers puis de Mirepoix, fut nommé abbé de Fontfroide. Il deviendra pape sous le nom de Benoît XII.

L’abbaye est un domaine privé et appartient à la même famille depuis 1908

Le cloître Le dortoir des convers Le souvenir de Jacques Fournier

L’ ABBATIALE

Le jardin des roses se trouve à l’emplacement de l’ancien cimetière. Cette magnifique roseraie ainsi que le jardin des senteurs est classé « jardin remarquable ».

La Rose orange qui sentait l’orange ……

La Rose blanche qui sentait la vanille …..

D’après le nez d’Andy !

Le 12 avril 1229 un traité fut signé entre Blanche de Castille, régente de Louis IX et Raymond VII, compte de Toulouse et qui met fin à la croisade des Albigeois. Raymond VII est contraint de céder une grande partie de ses terres à la couronne de France. Mais le combat continue et en 1244 le château de Montségur (Ariège), siège du catharisme, est pris après 10 mois. Le village est détruit et 200 « bons-hommes » et « bonnes- femmes » furent brûler vifs sur un bûcher. Monument en mémoire des 200 brulés

Photos : COLETTE et du Net Réalisation Colette http.// A BIENTÔT Musique : Zamphir : The Wind Beneath my Wings