ALARDE 2009 SAN MARCIAL IRUN La ville frontalière d‘Irun en Gipuzkoa s'est vêtue de blanc, de noir et de rouge pour fêter San Marcial, qui commémore la bataille de 1522 remportée par les troupes forales contre les Français. Les deux Parades, traditionnelle et mixte, ont défilé paisiblement à travers la ville. La première Parade, traditionnelle, était composé de 8 000 soldats et de 19 cantinières. L'assemblée de la Parade a remis à la Compagnie Bidasoa et aux Hacheros le drapeau de la ville. La Parade Mixte était composée de 1 000 personnes, dont des femmes, dont la première femme générale de la Parade, Ruiz de Ardulo. Commémoration de l'histoire locale La situation stratégique d'Irun au XVIe siècle, à la frontière entre de trois grands royaumes (Castille, Navarre et France) a fait que la localité a souffert au long de l'histoire de nombreuses attaques des royaumes voisins. Dans l'histoire d'Irun, une bataille a marqué ce tiraillement. Lors de la Première bataille de San Martial, le 30 juin 1522, le bataillon du peuple d'Irun composé de plus 24 cavaliers de la ville, menés par des capitaines de la Bidasoa Juan Perez de Azkue et Miguel de Ambulodi et soutenus par des renforts en garnison à Donostia-Saint-Sébastien vainquit les troupes du roi de Navarre, qui disposait de l'appui du roi de France, composées d'un contingent de 3 500 lansquenets et d'un bataillon de 1 000 Labourdins, qui essayaient alors de reconquérir le royaume de Navarre. La bataille de San Martial, le 31 août 1813, est la dernière tentative de l’armée impériale pour secourir Saint Sébastien assiégé par les armées de Wellington et ses alliés espagnols et portugais. Le Maréchal Soult tente de forcer le passage par Béhobie pour monter sur la colline de San Martial (San Marcial) et foncer sur Saint Sébastien défendu désespérément par le Général Rey. Pampelune et Saint Sébastien, toujours occupés par les Français, constituent une menace trop grande pour les Anglais.
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