Prévenir et limiter la perte d’autonomie par la stimulation (2) Olivier De Ville Psychologue spécialisé en neuropsychologie
La place dans le groupe de parole Cadre de l’« aide aux aidants » Le CLIC/EMERA Règles de base
Objectifs selon FranceAlzheimer Lutte contre l’épuisement Sortir de l’isolement Reconnaissance Sociale (famille Alzheimer) Déculpabilisation
Apport psychanalytique (M. Ruszniewski) Rôle de la parole Parole vide Vs Parole vivante
Qu’est-ce qu’on y fait ? Echange de vécu, ce qu’il se passe avec son proche Une question fréquente : « Est-ce que je fais bien ? » Autrement dit : « Est-ce que ce que je fais, je le fais vraiment pour le bien de mon proche ? »
Dans le cadre de la dialectique stimulation/dépendance Est-ce que j’en fais assez ou de trop ? Est-ce que ça va les aider dans leur maladie, à rester autonome ? Est-ce que c’est bon pour mon proche ?
Comment répondre à cette question ? Travaux sur la lutte contre l’apathie Prothèses mnésiques Travail sur les automatismes Musique et émotion Etc.
Les apports de la science Études et savoirs passionnants Offrent des clés pour comprendre certains phénomènes mais parfois réducteurs Car où se situe le sujet ?
Ma position au sein des groupes de parole n’est pas celle-là Position éthique de la psychanalyse Elle veut qu’on ne reçoit pas les analysants pour leur bien Mais pour les aider à aimer…
De quel amour s’agit-il ? Philia - sympathie/empathie Agapè- amour inconditionnel Eros-désir
Le pari que je fais ici est celui de l’Eros Il s’agit du désir, dans sa dimension de manque, d’énigme C’est le « Que veux-tu ? » Il y a quelque chose de conditionnel au désir
Clarification du désir Finalement le désir tient à l’autre, « le désir de l’homme est le désir de l’autre » L’énigme reste, il amène à tenir compte de ce que dit le proche Le désir est lié, dans cette perspective, à la parole
Quid du désir dans la stimulation ? Il y a quelque chose à partager durant la stimulation Refaire une place au sujet en tant que sujet de désir Finalement, face à la question « Est-ce que je fais bien? », je leur propose de se poser la question « Comment je me sens avec mon proche dans ce que je fais? »
Le pari se situe en ceci, que dans cette question, l’autre, le proche, le parent malade aura une place
Replacer le sujet dans le questionnement Il y a plusieurs angles sous lesquels on peut prendre le sujet –Neurobiologique –Phénoménologique –Psychanalytique Importance de se faire une conception du sujet Devant la part d’inconnu, d’irreprésentable constituée par la maladie, la question du sujet et/ou de sa liberté me semble ne jamais devoir être trop éloignée
Conclusions Limite de l’approche analytique par rapport à la parole Qu’en est-il du sujet lors de la décompensation démentielle, relativement tardive « Il semble que postuler son existence et faire appel au sujet ne soit pas toujours sans effet thérapeutique » (Ph. MEIRE)