Le mot montagne n’est pas de ceux que les poètes utilisent à tout moment.
Il est lourd, difficile, on ne sait pas où le placer,
même si ce n’est q’une ombre à l’horizon.
Il n’a pas en lui-même la luminosité de la mer, la rapidité de la rivière.
Et pourtant la montagne est source d’aventure,
d’émerveillement et de méditation.
C’est un lieu de refuge et d’ouverture
qui donne la force nécessaire pour "se dépasser".
La montagne nécessite un effort physique pour qui veut l’apprivoiser.
Elle demande surtout une élévation de l’âme pour qui veut la comprendre.
Texte du poète Michel Cosem Musique : Medley de la mélodie du bonheur d’Ernesto Cortazar Émile Lévis, Québec