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Selon l’OMS, la prévention primaire est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour empêcher l’apparition d’un trouble, d’une pathologie ou d’un symptôme. En agissant en amont, cette prévention empêche l’apparition des troubles. Secourisme relationnel : Nouveau concept Il s’agit de la mise en place d’une structure de veille dans l’entreprise, constituée de salariés volontaires, spécifiquement formés à la relation d’aide. Ils proposent une forme de secourisme relationnel et permettent le relai vers le médecin du travail de l’entreprise, en toute confidentialité. Ils assurent ainsi un maillage relationnel et permettent le dépistage précoce des salariés en difficulté. Formation initiale : 2 x ½ journées et recyclage annule ½ journée. En amont, avant l’apparition du problème, il s’agit de prévoir la constitution et le fonctionnement d’une cellule d’urgence. Des protocoles décrivant les conduites à tenir face à une agression physique ou verbale, un suicide, un harcèlement moral, un accident du travail grave… pourront être rédigés. Suivi de l’absentéisme, des accidents du travail, des maladies professionnelles : informations quantitatives Choix d’indicateurs propres à l’entreprise : qualité du produit…

Composition : des membres de la direction, des représentants du personnel, le médecin du travail de l’entreprise, l’infirmière d’entreprise, plus ou moins un représentant de la cellule psychosociale. Des questionnaires d’évaluation permettent une mesure de l’état de santé des salariés de l’entreprise, à un instant t. Il s’agit des échelles brèves d’évaluation du stress et des stresseurs de Cungi, d’autres échelles pourront être utilisées, selon les situations. Ces questionnaires sont validés scientifiquement. La passation de ces questionnaires aura lieu lors de réunions d’information, elle est effectuée par le médecin du travail qui en garantit le secret médical. Ces questionnaires pré intervention seront confrontés aux mêmes questionnaires post intervention afin d’évaluer l’efficacité de l’intervention. Indicateurs quantitatifs : absentéisme, accidents du travail, maladies professionnelles, visites médicales, registre d’infirmerie, s’il existe. Indicateurs qualitatifs : ambiance de travail, ressenti des différents intervenants, employeur, salariés, médecin du travail de l’entreprise… Pour simplifier la mise en place de l’action , nous avons volontairement restreint le nombre d’indicateurs, la pertinence d’autres indicateurs pourra être étudiée selon les cas. La prévention secondaire est la prise en charge du problème au tout début de l’apparition du trouble qui peut être ainsi enrayé (OMS). Elle a pour but d’aider les individus à gérer plus efficacement les exigences et contraintes du travail en améliorant leurs stratégies d’adaptation aux sources de stress ou en renforçant leur résistance au stress. Analyse collaborative : (Etape primordiale, prendre le temps d’analyser pour gagner du temps !)‏ Dépouillement des questionnaires par le médecin du travail et restitution des résultats garantissant l’anonymat. Organigramme de l’entreprise = organisation des personnes entre elles. Sociogramme de l’entreprise = relations des personnes entre elles (hiérarchie, liens de travail, liens affectifs…). Historique du problème. Recherche de facteurs de maintien du problème. L’analyse aboutit à des hypothèses de travail orientant le choix du mode d’intervention. Réalisées par des intervenants STSA ou extérieurs, libre choix de l’entreprise. Plusieurs niveaux d’intervention selon les résultats du diagnostic d’entreprise : Domaine relationnel : Gestion et animation d’équipe ; Management relationnel ; Communication dans l’entreprise ; Secourisme relationnel (prévention primaire ou secondaire) ; Actions de sensibilisation, d’information courtes. Domaine organisationnel : Modification des contraintes temporelles ; Autonomie dans le travail ; Amélioration de la prise en compte du travail fourni. Orientation par le médecin du travail des salariés à risques repérés par les questionnaires.

Elle a pour objet le traitement, la réhabilitation, le processus de retour au travail et le suivi des individus qui souffrent ou ont souffert de problèmes de stress ou de santé mentale au travail. N.B. : Entretiens individuels  mutualisation du coût. Plus de 2 entretiens / an / entreprise  mise en place d’une convention d’action pluridisciplinaire.