Présentation de la corrida

La corrida A l'heure fixée (vers 16h ou 17h, le président de la corrida donne le signal de l'entrée. Après les saluts d'usage des alguazils commence le paseo ou entrée des cuadrillas dans l'arène, en tête viennent deux alguaciles à cheval puis les espadas ou matadores (ordinairement trois, le plus ancien derrière eux les poenes suivis des picadores à cheval puis les monosabios ou serviteurs de la plaza et en dernier lieu les attelages de mules pour l'enlèvement des taureaux et des chevaux tués

Présentation d'un matador Tous les toreros sont richement vêtus de costumes brodés de paillettes ( traje de luces) ils saluent la présidence. Un alguazil demande les clefs du toril que lui jette le président de la corrida pendant que les toreros échangent leurs manteaux de parade contre les capas rouges

L'entrée du taureau Le taureau sort du toril portant la devise, flot ruban dont les couleurs indiquent la ganadería (parc d'élevage) et son propriétaire.

Sortie du taureau du toril A son entrée dans l'arène, le taureau est accueilli par des passes de cape (véronicas) puis la corrida se déroule en trois phases distinctes :

Les 3 phases distinctes sont : 1° Le picador dont les jambes sont aussi protégées doit avec sa vara (Pique) maintenir le choc du taureau qui fonce sur le cheval et souvent fait rouler le cheval et le cavalier. Alors un des toreros qui est auprès du picador détourne l'animal avec sa cape : c'est ce qu'on appelle un « quite ». Le taureau prend ordinairement quatre piques

Suite 2° La seconde partie du combat est le jeu « des banderillas » qui consiste à planter dans le garot du taureau des « banderillas », fortes baguettes enrubannées qui font environ 0,90m de longueur et dont l'une des extrémités est armée d'un crochet en forme d'hameçon

Dernière phase de la corrida Lorsque le président a fait sonner la 3ème partie de la cour, le matador chargé de tuer le taureau prend son épée longue de 90 cm et sa muleta ( étoffe rouge écarlate repliée sur un baton) et va offrir la mort du taureau au président. Si le taureau n'est pas tué suivant les règles, même tombant à la première estocade le torero est sifflé. Souvent l'animal bien que mortellement frappé, ne tombe pas tout de suite alors le torero lui plonge son épée dans la nuque entre les deux cornes et l'animal tombe foudroyé.

Arènes de Madrid