LES EXPLORATEURS FRANÇAIS CABOT, CHAMPLAIN ET CARTIER HISTOIRE DU CANADA 11 M. Boudreau Le 20 septembre 2013
JEAN CABOT: Le 2 mai, 1497, Jean Cabot, explorateur italien au service de la monarchie anglaise quitte Bristol à bord du Matthew accompagné de ses trois fils. Le 24 juin, Cabot et son équipage débarque sur la côte nord-américaine, quelque part au Labrador, à Terre-Neuve ou au Cap-Breton. Il revendique le territoire au nom de l'Angleterre et rentre de nouveau à Bristol.
JEAN CABOT: Il reprend le large en 1498, cette fois avec cinq navires et 300 cents hommes. Il met le cap sur le Sud et se rend jusqu'à la baie de Cheasapeake (maintenant Maryland). Cette deuxième exploration, toutefois, avait une odeur d'échec. Les terres qu'il voit ne sont pas aussi riches qu'il l'avait souhaité, et il prend le chemin du retour lorsque les vivres commencent à manquer.
JACQUES CARTIER: On sait très peu de choses sur la vie de Jacques Cartier avant 1532. Il est certain qu'il a dû s'aventurer sur les mers dès son très jeune âge, comme c'était le cas à l'époque. Il est généralement admis que Cartier était déjà venu en Amérique avant son expédition de 1534. En effet, l'évêque de Saint-Malo, Jean Le Veneur, affirme au roi de France que Cartier a déjà été au Brésil et à Terre-Neuve.
JACQUES CARTIER: Cartier quitte le port Saint-Malo le 20 avril 1534, à la tête de deux navires et 61 membres d'équipage. Les conditions climatiques sont excellentes et il complète sa traversée en seulement 20 jours.
JACQUES CARTIER: Les premiers endroits qu'il visite à Terre-Neuve sont déjà connus et nommés, il se dirige donc vers le Golfe du Saint-Laurent en longeant la côte ouest de Terre-Neuve. Le 12 ou le 13 juin, il aperçoit des habitants sur l'île, probablement des Béothuks.
JACQUES CARTIER: Il atteint la baie de Gaspé le 14 juillet et y demeure jusqu'au 25, établissant d'importants contacts avec les Iroquois de la région. Le peuple autochtone est aimable et accueillant et accepte d'échanger avec les Français. Une alliance est conclue, suivie de danses et de festivités.
JACQUES CARTIER: Le 24 juillet, Cartier érige une grande croix de bois de 30 pieds de haut sur laquelle paraissent les armes de France, prenant ainsi possession de cette terre au nom du roi de France.
Samuel de Champlain et Pierre Du Gua De Monts Au début du 17e siècle, la France veut coloniser les régions du Nouveau Monde que Cartier a exploré et que les pêcheurs européens fréquente depuis le 16e siècle. La colonisation français en Amérique débute dans la première décennie du 17e siècle. Afin d’assurer une présence française, le roi souhaite fonder des colonies qui puissent contribuer à la puissance et au prestige de la France.
Samuel de Champlain Un seul problème se posa… Le roi ne souhaite pas investir des sommes d’argents importants dans ce projet. Par conséquent, il donne à des compagnies privées le monopole de l’exploitation des ressources, notamment des fourrures, mais sous la condition qu’elles se charge de coloniser le territoire en mettant les ressources en valeurs, en favorisant le peuplement et en évangélisant les peuples autochtones.
Samuel de Champlain En 1604, Pierre Du Gua de Monts, un des détenteur de monopole commercial, et Samuel de Champlain, un cartographe, fonde un établissement sur l’île Sainte-Croix. L’été suivant, les hommes de l’expédition déménage à un nouvel emplacement baptisé Port Royal, en raison des conditions difficiles.
Samuel de Champlain et Du Gua Après la fondation de Port Royal, Du Gua quitte la fondation au profit de la région Saint-Laurent. Il choisit un nouvel établissement près des lieux où Cartier a hiverné pendant 60 jours auparavant. Ce lieu est facile à défendre puisqu’il se trouve sur un sommet qui permet de voir une grande partie du fleuve et il se situe à proximité des réseaux de traite amérindiens.
SAMUEL DE CHAMPLAIN C’est Champlain qui dirige le nouvel établissement sous le titre de lieutenant de De Monts. Le premier hivers, 20 des 27 hommes meurent du scorbut ou de la dysenterie, mais les français restent en poste à Québec. Déterminés à y maintenir une présence permanente.