A.Louati, I. Mediouni, M. Mrad, H. Oueslati Apport de l’IRM dans l’exploration des masses pelviennes d’origine gynécologique : à propos de 16 cas et revue de la littérature A.Louati, I. Mediouni, M. Mrad, H. Oueslati Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital de Ben Arous.
Introduction L’échographie pelvienne: premier examen complémentaire demandé dans le cadre d’exploration des masses pelviennes. L’imagerie par résonance magnétique: Moins accessible Cout plus élevé Des indications de plus en plus élargie dans l’exploration du pelvis Optimisation de la caractérisation préopératoire Jamais de première intention Ovaire: première cause de chirurgie gynécologique Hriack H et al.complex adnexal masses; Radiology 2000 Kinkel K et al.Radiology 2005; 236(1): 85-94
préciser l’apport de l’IRM dans l’exploration des masses pelviennes But préciser l’apport de l’IRM dans l’exploration des masses pelviennes
MATERIELS ET METHODES étude rétrospective Service de Gynécologie Obstétrique de l’hôpital Régional de Ben Arous 02 ans (01 janvier 2008 au 31 décembre 2009) colligeant 16 observations les données cliniques, échographiques, IRM, opératoires et anatomopathologiques
Résultats Age moyen : 49 ans Gestité moyenne: 05 Parité moyenne: 04 04 scanners ont été réalisés au préalable
Résultats l’IRM était portée dans le cadre du bilan d’extension d’une tumeur ovarienne dans 13 cas 100% des lésions étaient complexes ou indeterminées Durée moyenne entre la découverte de la lésion et la réalisation de l’IRM : n’a pu être calculée 13 cas lésions ovariennes: 03 cas: pathologies bénignes 10 cas: pathologies malignes
Résultats 03 cas: 02 tumeurs du col 01 fibrome utérin L’indication de l’IRM ne figure pas dans tous les dossiers (réalisée au préalable) Anatomopathologie: T° border line: 04 cas Carcinome mucineux: 03 cas Carcinome séreux: 03 cas Endométriome: 01 cas Kyste hémorragique tordu: 01 cas Cystadénome séreux bénin: 01 cas Fibrome utérin: 01 cas Adénocarcinome du col: 02 cas (IIa)
Discussion
Séquences Indispensables: Enfonction de l’aspect morphologique: Axial T2 Sagittal T2 Ax T1 +/- fat sat Enfonction de l’aspect morphologique: Flach 2D dynamique injectée Ax T1 fat sat gado
Siège de la lésion La lésion est elle d’origine ovarienne Y a il un ovaire homolatéral visible Oui: origine extra ovarienne (tubaire, péritonéale, Digestive, urinaire) Non: la lésion dans la fossette ovarienne (recherche du pédicule ovarien)
S’agit il d’une masse ovarienne La visualisation d’un ovaire du même coté et complètement séparé de la masse indique une origine non ovarienne une masse ovarienne: déplace l’uretère vers l’arrière et/ou latéralement la visualisation du ligament suspenseur de l’ovaire est intéressante pour déterminer l’origine ovarienne d’une masse pelvienne
S’agit il d’une masse ovarienne une masse annexielle est susceptible de refouler le mésosalpinx en avant la veine ovarienne rejoint la masse pelvienne, cette dernière est très probablement d’origine ovarienne Une masse volumineuse d’origine tubaire a souvent les mêmes rapports anatomiques que ceux décrits pour les masses ovariennes
S’agit il d’une lésion tubaire Image d’allure kystique multiloculaire Hypersignal T2 Formation tubulée
Apport de l’IRM dans le cancer du col de l’utérus Évaluation chirurgicale pré thérapeutique précise Staging clinique est décevant dans 25 % des cas (suréstimation) Rôle de l’IRM: Ne pas faire le diagnostic Effectuer un bilan d’extension le plus précis Stratégie chirurgicale adaptée à l’extension Curage lombo-aortique: morbidité +++ Manfredi R and al:Radiology 2004; 231:372-8
Conclusion Méthode d’imagerie non invasive de choix Examen de seconde intention Coût et accessibilité en limitent les indications Guider la décision et la stratégie thérapeutique en carcinologie