Dès La sortie de l’autoroute, à Muret, cette croix nous souhaite bonne route. Son socle est si recouvert de verdure que c’est la végétation elle-même qui semble hisser cette croix vers le ciel…

C’est la région Midi-Pyrénées, et la brique est reine… Saint-Lys peut s’enorgueillir de son église blanche et rouge. Mais je vous ferai visiter ce joyau un prochain jour, vous serez émerveillés…

A Saint-Lys encore, cette belle halle ronde. En briques rouges, bien sûr.

A Saint-Lys toujours, ces œuvres d’art contemporain. Pour ma part, j’ai craqué pour ce banc. Mais cet arbre-statue ne peut laisser indifférent… Et vous trouverez son histoire en page suivante.

Quatre sculpteurs plasticiens du centre artistique de Terre Blanque, Nadine Debay, Paco Le Razer, Michel Bonnal, Jean-Michel Rubio ont métamorphosé un vieux platane condamné à être abattu, en une représentation contemporaine du saint. Cette œuvre monumentale, située derrière l’église de Saint-Lys, combine bois, pierre, métal et mosaïque. Le corps et les bras de Saint-Julien sont directement sculptés dans l’arbre : un platane de 4 mètres de hauteur et 2 de circonférence. La tête, quant à elle, est façonnée dans un bloc de pierre de 250 kilos et positionnée une fois terminée au sommet du platane. Clin d’œil à l’histoire, Saint-Julien qui s’était caché à Brioude pour échapper aux persécutions des chrétiens fut décapité : 1700 ans plus tard, il retrouvera sa tête. Il a fallu environ un mois aux sculpteurs pour donner corps à Saint-Julien : Que faire pour célébrer les 1700 ans de la mort de Saint- Julien, patron de Saint-Lys ? C’est de cette interrogation et des nombreux échanges entre le maire, Patrick Lasseube, et l’abbé doyen Jean-Claude Vasseur qu’est née l’idée de lui ériger un monument au cœur de la cité.

Puis nous traversons Sainte Foix de Peyrolières. Encore un clocher bien curieux ! Stop ! Et que me dira Google ?

Cette église construite en brique cuite conserve des structures romanes, elle souffre des ravages de la guerre de Cent Ans, en particuliers lors du passage du Prince Noir en Elle est partiellement reconstruite entre 1535 et Raymond Lafargue, maçon de Rieumes, sur les consignes de Guilhem Gary et de Monestié, maître maçon de Toulouse, élève un clocher et refait la voûte de la nef en brique cuite jointe de chaux et de sable de rivière. Le clocher d'une hauteur de 45 mètres, est reconstruit au XIXe siècle

A côté, un bassin d’eau claire et le bruit charmant des cascadelles qui dévalent sur les cailloux. Le reflet des feuillages légers de ce début de printemps tremble dans l’eau à peine troublée par la chute de l’eau…

Un peu plus loin, l’église de Bragayrac – toujours blanche et rouge – nous offre un clocher différent aux cloches apparentes, et non plus dominé par un coq, mais par une croix.

Nous voilà à Lombez pour une halte amicale, Lombez qui offre fièrement aux passants ses maisons à colombages ou à piliers de bois.

Ici, les briques se font artistiques et ornent le clocher octogonal de motifs géométriques du plus bel effet. Lombez, vous l’ai-je dit, est une petite bourgade gasconne qui nous propose son patrimoine exceptionnel tant au niveau architectural que gastronomique. Et soyez assurés qu’elle tient ses promesses !

Entendez-vous les coups de battoir vigoureux sur le linge savonné ? Entendez-vous surtout les rires et les discussions animées tout au long de la lessive ? Si les battoirs vont bon train, les langues ne sont pas en reste !

Les halles de Lombez. Et en quoi sont les piliers ? En briques, naturellement !

Admirez la charpente ! Bien entendu, il y aurait eu bien d’autres choses à voir, le temps nous a manqué. Mais nous reviendrons ! Pour le moment, il faut continuer la route.

Encore une église… Que voulez-vous, c’est la première chose, parfois la seule chose que l’on a le temps de voir en traversant une ville ou un village ! Celle-ci, si imposante, se dresse à L’Isle en Dodon.

Des halles. En briques, évidemment ! Pourquoi Dodon ? Sous la souveraineté du comte de Comminges Bernard Dodon, dit Bernard III ( ), L'Isle prit son surnom de Dodon. La préposition "en" traduit l'appartenance de la ville au comte.

Vous avez égaré votre chapeau ? Pas d’importance, voici une chapellerie. Vous y trouverez chaussure à… Non ! Chapeau à votre tête ! Mais, chapeau ou pas, tous les citoyens ont leur place ici : demandez donc à cette bergeronnette !

Nous terminons notre périple à Blajan, avec cette charmante petite église. Tiens ? Le clocher n’est plus en briques ! Approcherait-on de mon Béarn ? Vite, vite ! On est presque chez moi !

Photos Yvonne Texte : Jacky Musique :Flutas de los Andes : Fiesta Kallawaga Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :