Le pape François, roi de la phrase choc tempsreel.nouvelobs.com
"Certains croient que pour être bons catholiques, ils doivent se comporter comme des lapins" : c'est la dernière phrase choc lâchée par le pape François, dans l'avion qui le ramenait des Philippines au Vatican, le 19 janvier. En guise d'exemple, le pontife a dénoncé "l'irresponsabilité" d'une mère "attendant son huitième enfant après sept césariennes". "Vous voulez laisser orphelin sept enfants !", lui a-t-il lancé.
Le chef de l'Église catholique s'est également élevé contre la "colonisation idéologique" que mènerait l'Occident pour diffuser ce qu'il qualifie de "théorie du genre".
À Manille, devant une foule monstre, le pape a encouragé les Philippins à devenir "des missionnaires de la foi en Asie".
Quelques jours auparavant, en se rendant en Asie, le pape François a prononcé une étrange phrase sur le thème de la liberté d'expression, au rebond de l'actualité en France : "Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal."
Sur la question des violences islamistes, François rappelle les heures sombres de l'histoire catholique en évoquant la Saint-Barthélemy : "Nous avons aussi été pécheurs."
Fin décembre 2014, le pape réformateur se livre à un véritable réquisitoire contre la Curie, dont il énumère tous les maux: "Alzheimer spirituel", "Terrorisme des bavardages", "fossilisation mentale"...
Autre formule employée par le souverain pontife : "Les prêtres sont comme des avions. Il font la une quand ils tombent."
"Les hommes verts au long nez et aux grandes oreilles, les Martiens, ont le droit d'être baptisés" affirme le chef de l'Église catholique en mai 2014. Cette image veut encourager les prêtres à pratiquer le baptême quand les parents ne sont pas en situation régulière avec l'Église.
"Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger "Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger ?" s'interroge le pape en juillet 2013, témoignant d'un esprit d'ouverture qui contraste avec ses prédécesseurs, et confirmé par le synode d'octobre 2014.
En mars 2013, quelques jours après son élection, le pape argentin annonce la couleur de son pontificat : "Je voudrais une église pauvre, pour les pauvres."
"L'Église catholique a des vertus et des péchés", dit-il également à l'adresse des membres de l'institution.
Bref, le chef de l'Église catholique cultive l'art du paradoxe, lui qui dit se sentir "parfois anticlérical."
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