Pathologie dégénérative de la ceinture scapulaire
Généralités Pathologie de la coiffe des rotateurs Omarthrose
Pathologie de la coiffe des rotateurs
Rappel anatomique Quatre muscles : Le supra-épineux L’infra-épineux Le subsapulaire Le petit rond Le tendon de la longue portion du biceps
Classification Tendinopathies calcifiantes Tendinopathies non calcifiantes Ruptures de coiffe (partielles et transfixiantes) On ne parle plus de périarthrite scapulo-humérale
Tendinopathies calcifiantes Calcifications : pathogénie mal connue Rare avant 30 ans et après 70 ans, femme Clinique variable: Crise hyperalgique Bursite calcifiante (migration des calc. hors du tendon) Epaule douloureuse chronique Douleurs à l’effort (frottements)
Radiographies Calcifications en regard du supraépineux (80%) Importance des clichés de face en rotation (neutre, interne et externe) et de profil Souvent lorsqu’il y a une tendinopathie calcifiante, il n’y a pas de rupture de coiffe Donc pas d’autre examen
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Physiopathologie des ruptures dégénératives : Théorie « extrinsèque » : frottement sous acromial et ligament acromio-coracoïdien Théorie « intrinsèque » : surmenage
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Clinique : Douleur du moignon de l’épaule Recrudescence nocturne Calmée par la position « de la sieste » Perte de force, fatigabilité Forme pseudoparalytique
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Ruptures partielles du supraépineux Face profonde+++ Face superficielle Dissection lamellaire intra tendineuse Ruptures transfixiantes totales et non totales Rupture isolée de l’infraépineux (rare)
Ruptures partielles du supra épineux
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Classification de Patte (lésions transfixiantes totales du supraépineux)
Stade 1 Stade 2 Stade «3 Rupture complète du supraépineux
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Tendon subscapulaire : Ruptures complètes rares Désinsertions débutant à l’angle supéroexterne du trochin et s’étendant en inféro-médial Insertion inférieure le plus souvent conservée (mais peut se rompre isolément)
Rupture supérieure du subscapulaire
Rupture inférieure du subscapulaire
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Tendon de la longue portion du biceps : Tendinites isolées rares Ruptures souvent associées à d’autres lésions Subluxation/luxations (subscapulaire?)
Subluxation basse Subluxation sur toute la hauteur
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Lésions musculaires : Atrophie musculaire Involution graisseuse
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Radiographies standards : Anomalies favorisant la rupture : Diminution de l’espace sous-acromial (acromion crochu, courbe, ostéophytes) Anomalies traduisant une rupture ou souffrance de la coiffe Erosions, géodes sous-chondrales du trochiter Pincement de l’espace acromio-huméral (8 à 15mm) : incidence de Railhac
Diminution de l’espace sous acromial
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Echographie Rupture transfixiante ++ Signe du double épanchement Rupture partielle : moins fiable Non évalué pour les lésions du subscapulaire
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe ArthroTDM Temps arthrographique (3 rotations et profil) Temps scanographique : RPFP du supra et infraépineux (mais pas superficielle) Ruptures transfixiantes (passage de produit dans la bourse sous acromiale) Dissections lamellaires (infraépineux) Lésions du subscapulaire (contraste entre le trochin et les fibres profondes du tendon) LPB : tendinopathie (épaissi ou aminci), rupture (gouttière vide), luxation Dégénérescence graisseuse
Rupture transfixiante totale du susépineux
Dissection lamellaire
Désinsertion complète du subscapulaire
Rupture LPB
Rupture du subscapulaire
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe IRM 2 écoles: SE T2 2échos TSE T2 Fat-Sat et T1
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Tendinopathies dégénératives : HS T2 Ruptures partielles HS T2 franc ne s’étendant pas sur toute l’épaisseur Ruptures totales HS T2 franc ne s’étendant pas sur toute l’épaisseur du tendon Dissections lamellaires Dégénérescence graisseuse musculaire
1 echo 2°echo tendinopathie
Rupture partielle face superficielle du supraépineux
Rupture intratendineuse
Tendinopathies non calcifiantes et rupture de coiffe Arthro IRM : Gadolinium Sérum physiologique Meilleur pour les RPFP, désinsertions du subscapulaire, subluxations du TLB
Omarthrose
Omarthrose En fonction de l’atteinte ou non des tendons de la coiffe des rotateurs : Omarthrose centrée primitive (la tête humérale reste en face de la glène) Omarthrose excentrée
Omarthrose centrée primitive Clinique : douleurs mécaniques et limitation des mouvements Radiographies standard : Signes classiques d’arthrose Attention aux fausses ascensions occasionnées par une subluxation postérieure de la tête occasionnant une usure précoce de la glène ArthroTDM avant chirurgie (bilan musculaire)
Omarthrose avec rupture massive de la coiffe Peut être indolore Deux grandes étiologies : Evolution d’une rupture massive de coiffe Evolution d’une arthropathie microcristalline (chondrolyse et ostéolyse de la tête humérale souvent associée)
Arthrose acromioclaviculaire
Arthrose acromioclaviculaire Primitive ou secondaire à une dislocation acromioclaviculaire Homme de 40 ans, traumatismes répétés Clinique : Souvent bien tolérée Douleur à l’adduction horizontale forcée Hypertrophie articulaire inesthétique
Arthrose acromioclaviculaire Bilan radiographique : Face, rayon ascendant de 30° Incidence de « sieste », 90° d’abduction Rotation externe Recherche d’ostéophytose inférieure