La Lettre de l’Infectiologue Réduction du réservoir viral par un traitement précoce et continu chez les enfants infectés (analyse complémentaire de l’essai CHER) (1) Essai CHER – rappel –Impact sur la morbi-mortalité d’un traitement ARV différé par rapport à un traitement initié précocement pour une durée limitée de 40 semaines ou de 96 semaines –Résultats : réduction très significative de 76 % de la mortalité Étude complémentaire chez 118 enfants : –Analyse de l’impact du traitement et de son interruption sur le réservoir viral (mesure de l’ADN proviral) CROI D’après Payne HA et al., abstr. 35, actualisé
La Lettre de l’Infectiologue Réduction du réservoir viral par un traitement précoce et continu chez les enfants infectés (analyse complémentaire de l’essai CHER) (2) À 96 semaines, différence très significative sur le réservoir viral entre les 73 enfants à traitement précoce et les 45 enfants à traitement différé ➜ La réduction du réservoir est fortement associée au traitement précoce et au maintien de la suppression virale CROI D’après Payne HA et al., abstr. 35, actualisé Médiane 100 (IQR ) Médiane 27 (IQR 8-51) Log-scaled t-test p < 0,0001
La Lettre de l’Infectiologue Welch’s t-test p = 0,07 Interruption médiane de 45 (IQR 34-80) semaines Réduction du réservoir viral par un traitement précoce et continu chez les enfants infectés (analyse complémentaire de l’essai CHER) (3) Impact de l’interruption du traitement ARV sur l’ADN proviral ➜ Augmentation modérée du réservoir viral CROI D’après Payne HA et al., abstr. 35, actualisé
La Lettre de l’Infectiologue Réduction du réservoir viral par un traitement précoce et continu chez les enfants infectés (analyse complémentaire de l’essai CHER) (4) Impact de l’interruption du traitement ARV sur l’ADN proviral : ➜ Le bénéfice du traitement ARV précoce peut être complètement perdu lors de l’interruption du traitement : –5 enfants (4 dans le bras précoce, traité pendant 96 semaines et 1 dans le bras différé) ont présenté un ADN proviral indétectable au cours de l’étude –À l’interruption du traitement, tous ont eu un rebond virologique CROI D’après Payne HA et al., abstr. 35, actualisé ANOVA p = 0,5