Doc. m taux de chômage courant et NAIRU en France en % de la population active Données O.C.D.E.
Doc. n Le modèle d’appariement Forme de VS : lorsque le taux de chômage augmente, les salaires réels tendent à être plus faibles et les emplois vacants trouvent plus facilement preneurs, ce qui peut inciter les entreprises à accroître l’offre d’emplois vacants. v (taux d’emplois vacants) VS (job vacancies supply) (offre d’emplois vacants) Position de VS : dépend de chocs macroéconomiques. Forme de la courbe de Beveridge : moins les entreprises offrent d’emploi, plus le chômage est important. v* UV (courbe de Beveridge) Position de la courbe de Beveridge : sa proximité par rapport aux axes est une indication de l’efficacité de l’appariement u* u (taux de chômage) D’après William BEVERIDGE, Full Employment in a Free Society, 1945 Dale T. MORTENSEN & Chrisotpher A. PISSARIDES, "Job Creation and Job Destruction in the Theory of Unemployment", Review of Economic Studies, 1994
Doc. n Le modèle d’appariement Les chocs macroéconomiques de demande déplacent l’offre d’emplois vacants VS, vers la droite en cas de choc négatif. v (taux d’emplois vacants) v* VS v* vf UV u* uf u (taux de chômage) D’après William BEVERIDGE, Full Employment in a Free Society, 1945 Dale T. MORTENSEN & Chrisotpher A. PISSARIDES, "Job Creation and Job Destruction in the Theory of Unemployment", Review of Economic Studies, 1994
Doc. n Le modèle d’appariement v (taux d’emplois vacants) v* Le progrès technique peut engendrer par destruction créatrice un choc de réallocation. La courbe de Beveridge UV s’éloigne alors de l’origine VS vf v* UV u* uf u (taux de chômage) D’après William BEVERIDGE, Full Employment in a Free Society, 1945 Dale T. MORTENSEN & Chrisotpher A. PISSARIDES, "Job Creation and Job Destruction in the Theory of Unemployment", Review of Economic Studies, 1994
Doc. s la courbe de Beveridge dans la zone € Facteurs limitant la production : travail, en % des réponses Taux de chômage en % Sources : Eurostat, Commission Européenne Sophie HAINCOURT et Matteo MOGLIANI, « La récession de 2008-2009 a-t-elle accru la part structurelle du chômage en zone euro ? », Bulletin de la Banque de France n°187, 2012, p.49 http://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/publications/BDF187_internet.pdf
Doc. q les politiques de flexibilité du travail : l’appariement 1967 : A.N.P.E. 1986 : libéralisation du recours au C.D.D. et à l’intérim 1987-2007 : contribution Delalande 1998-2000 : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail 2001 : Plan d’Aide au Retour à l’Emploi (P.A.R.E.) 2002 – 2006 : réformes Hartz en Allemagne : « mini-jobs » et « midi-jobs », fusion de l’assistance sociale et de l’assistance chômage (Hartz IV), placement des chômeurs. 2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry 2005 : le placement est ouvert à la concurrence 2007-2012 : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires. 2008 : Rupture conventionnelle du contrat de travail + C.D.D. sur objet défini. Fusion de l’A.N.P.E. et de l’assurance-chômage Pôle-emploi. 2013 : loi sur la sécurisation de l’emploi. L’emploi temporaire (CDD + intérim) représente actuellement plus de 15% des salariés et 80% des embauches.
Doc. q les politiques de flexibilité du travail : les contrats taxes pigouviennes 1967 : A.N.P.E. 1986 : libéralisation du recours au C.D.D. et à l’intérim 1987-2007 : contribution Delalande 1998-2000 : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail 2001 : Plan d’Aide au Retour à l’Emploi (P.A.R.E.) 2002 – 2006 : réformes Hartz en Allemagne : « mini-jobs » et « midi-jobs », fusion de l’assistance sociale et de l’assistance chômage (Hartz IV), placement des chômeurs. 2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry 2005 : le placement est ouvert à la concurrence 2007-2012 : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires. 2008 : Rupture conventionnelle du contrat de travail + C.D.D. sur objet défini. Fusion de l’A.N.P.E. et de l’assurance-chômage Pôle-emploi. 2013 : loi sur la sécurisation de l’emploi. L’emploi temporaire (CDD + intérim) représente actuellement plus de 15% des salariés et 80% des embauches.
Doc. r les formes de la flexibilité du travail : interne externe quantitative chômage partiel, flexibilité horaire, flexibilité salariale CDD, intérim, mini-jobs, rupture conventionnelle… qualitative polyvalence Sous-traitance
Doc. q les politiques de flexibilité du travail : le temps de travail 1967 : A.N.P.E. 1986 : libéralisation du recours au C.D.D. et à l’intérim 1987-2007 : contribution Delalande 1998-2000 : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail 2001 : Plan d’Aide au Retour à l’Emploi (P.A.R.E.) 2002 – 2006 : réformes Hartz en Allemagne : « mini-jobs » et « midi-jobs », fusion de l’assistance sociale et de l’assistance chômage (Hartz IV), placement des chômeurs. 2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry 2005 : le placement est ouvert à la concurrence 2007-2012 : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires. 2008 : Rupture conventionnelle du contrat de travail + C.D.D. sur objet défini. Fusion de l’A.N.P.E. et de l’assurance-chômage Pôle-emploi. 2013 : loi sur la sécurisation de l’emploi. L’emploi temporaire (CDD + intérim) représente actuellement plus de 15% des salariés et 80% des embauches.
Doc. s les inégalités face à l’emploi : (actifs occupés / pop. totale) Global Femmes Jeunes (15-24 ans) Seniors Taux de chômage (chômeurs / pop. active) France 10,3 10,2 24,8 - Allemagne 5,2 4,9 7,8 Taux d’emploi (actifs occupés / pop. totale) 69,6 65,6 44,5 45,6 77,3 72,5 58,1 63,6 Données Eurostat en % La stratégie de l’Europe pour l’emploi - Europe 2020 - donne pour objectif un taux d’emploi global fixé à 75%
Doc. q les politiques de flexibilité du travail : 1967 : A.N.P.E. 1986 : libéralisation du recours au C.D.D. et à l’intérim 1987-2007 : contribution Delalande 1998-2000 : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail 2001 : Plan d’Aide au Retour à l’Emploi (P.A.R.E.) 2002 – 2006 : réformes Hartz en Allemagne : « mini-jobs » et « midi-jobs », fusion de l’assistance sociale et de l’assistance chômage (Hartz IV), placement des chômeurs. 2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry 2005 : le placement est ouvert à la concurrence 2007-2012 : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires. 2008 : Rupture conventionnelle du contrat de travail + C.D.D. sur objet défini. Fusion de l’A.N.P.E. et de l’assurance-chômage Pôle-emploi. 2013 : loi sur la sécurisation de l’emploi. L’emploi temporaire (CDD + intérim) représente actuellement plus de 15% des salariés et 80% des embauches. Unifier les contrats
Doc. t Le modèle WS/PS Forme de PS (Price Setting) : les entreprises fixent le niveau des prix p en fonction du salaire w, de sorte à dégager une marge bénéficiaire. Elles opèrent en concurrence imparfaite. Une hausse du chômage les pousse à comprimer leur marge et le prix, ce qui entraîte, toutes choses égales par ailleurs, une hausse du salaire réel. Le salaire réel est donc une fonction croissante du chômage. w/p (salaire réel) Position de PS : tout ce qui accroît les prix déplace PS vers la droite, par exemple une hausse du prix du pétrole, des prélèvements obligatoires, une moindre concurrence. PS Forme de WS (Wage Setting) : les exigences salariales des salariés et de leurs syndicats sont tempérées par le niveau du chômage : le salaire réel est donc une fonction décroissante du taux de chômage. (w/p)* WS Position de WS : tout ce qui accroît les exigences salariales déplace WS vers la droite, par exemple une meilleure indemnisation du chômage, un pouvoir de négociation des syndicats renforcés etc… u* u (taux de chômage) D’après R. LAYARD, S. NICKELL & P. JACKMAN Unemployment, Macroeconomic Performance and the Labour Market, 1991
Doc. u le modèle danois de flexicurité Générosité des indemnités de chômage permise par Grande flexibilité des règles d’embauche et de licenciement contrôlée par contribue à Politique active d’emploi : règles de disponibilité, formation FLEX SECURITE Robert BOYER, La flexicurité danoise, quels enseignements pour la France ? , 2006, p.19, http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS02.pdf
Doc. u le modèle danois de flexicurité 1986 : libéralisation du recours au C.D.D. et à l’intérim 2008 : rupture conventionnelle du contrat de travail + C.D.D.sur objet défini Grande flexibilité des règles d’embauche et de licenciement La flexibilité en France a conduit à une segmentation du marché du travail. Des économistes comme J. Tirole préconisent un contrat de travail unique L’emploi temporaire (CDD + intérim) représente aujourd’hui environ 15% des salariés et 80% des embauches FLEX SECURITE La transposition du modèle de flexicurité en France
Doc. u le modèle danois de flexicurité Générosité des indemnités de chômage En France le taux de remplacement est élevé mais la moitié seulement des chômeurs sont indemnisés. 2005 : Ouverture du marché des services aux demandeurs d’emploi. 2008 : R.S.A. Fusion A.N.P.E. / Assurance-chômage Pôle-Emploi 2013 : loi de sécurisation de l’emploi Politique active d’emploi : règles de disponibilité, formation FLEX SECURITE La transposition du modèle de flexicurité en France
Doc. v Dépenses en faveur des chômeurs en points de PIB, rapportée au taux de chômage en 2009, base 100 = Union européenne
Doc. w Taux de syndicalisation et part des personnes qui répondent « Il est possible de faire confiance aux autres » à la question : « En règle générale, pensez-vous qu’il est possible de faire confiance aux autres ou que l’on est jamais assez méfiant ? » Y. ALGAN & P. CAHUC, La société de défiance: comment le modèle social français s'autodétruit, 2007, p.72 http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS09.pdf
Doc. x La flexicurité aveugle-t-elle les politiques de l’emploi ? Tous les marchés du travail des grands pays européens souffrent donc des mêmes maux. Partout s’impose un mouvement puissant de transformation des relations de travail générées par les modes de production de la révolution industrielle en cours. Partout, les travailleurs européens font face à l’importation par les entreprises de technologies (et d’organisation) adaptées aux profils de la main-d’œuvre américaine. Cela ne signifie pas que le « Nous n’y pouvons rien » de François Mitterrand soit exact. La politique éducative a cherché à répondre au besoin en personnels qualifiés des entreprises et de l’Etat. Mais la politique de l’emploi a plutôt eu tendance à surréagir en accentuant la mécanique du capitalisme vers une précarisation des trajectoires professionnelles ; l’Etat lui-même est devenu un acteur de la précarisation d’une part croissante de ses agents. Cette fuite en avant se dévoile dans la redécouverte permanente de dispositifs, pourtant déjà expérimentés, sans grande efficacité et dans la recherche constante d’un modèle étranger meilleur que le sien. La « flexibilité » du marché du travail est de fait atteinte partout sans avoir tenu sa promesse d’amélioration des opportunités d’emploi. […] Parallèlement, l’obsession du plein emploi a poussé l’ensemble des grands pays occidentaux à abandonner la question des salaires au nom de l’emploi : déflation du salaire minimum sous Reagan, affaiblissement des syndicats sous Thatcher, désindexation des salaires sous Fabius, mini-jobs de Schröder. Conjugué aux biais technologiques et organisationnels, cet abandon a légué une déformation du partage primaire des richesses au détriment de la grande masse des travailleurs, source de déséquilibre du capitalisme. Les salaires sont également devenus flexibles à travers la montée des parts variables, les transformant en variable d’ajustement face aux retournements conjoncturels, et donc en assurance du rendement du capital. Le partage des richesses ne pouvant être encore plus déformé sans accentuer ce déséquilibre, les « rigidités » du marché du travail étant abolies ou mitées, les politiques de libéralisation du marché du travail ont partout atteint leurs limites. Philippe ASKENAZY, Les décennies aveugles, Emploi et croissance, 1970-2010, 2011, pp. 276-278