Réflexion personnelle sur l’identité Numérique Sophie DELNATTE – Mars 2015
Définition ? Parler d’identité numérique aujourd’hui semble être tout à fait banal pour beaucoup d’entre nous mais pour moi c’est tout un mystère…. Si j’ai bien compris l’identité numérique désigne en fait toutes les informations à propos de sa personne que l’on divulgue sur internet par le biais des structures mises en place (réseaux sociaux…). J’ai donc fait des recherches et comme j’ai pu le lire l’identité numérique est composée de plusieurs informations qu’il est important de connaître afin de gérer au mieux son activité virtuelle.
L’image ci-dessous résume bien les informations relatives à l’identité numérique :
Tout compte faire nous alimentons au quotidien notre identité numérique sans nous en rendre compte. Nous laissons des traces sur la toile et celles-ci sont conservées de nombreuses années, voire elles ne disparaissent jamais. Qui sait ? Par exemple je me suis amusée à rechercher via Google des données sur ma propre personne. Le résultat est flagrant ! J’ai été surprise de voir toutes les informations publiées sur la toile sans que je le sache (cursus scolaire, informations personnelles...) Ceci n’est qu’un échantillon !
Comment gérer son identité numérique ? La difficulté est donc de maitriser toutes ces informations que l ’on divulgue consciemment ou inconsciemment car elles reflètent notre personnalité, elles donnent une image de nous. Selon Frédéric Cavazza, ces informations constituent « l’ADN numérique d’un individu ». Il faut donc faire très attention à ce que l’on dit, à ce que l’on fait ou ce que l’on recherche. Il faut réfléchir à 2 fois avant de s’engager dans l’aventure du net car notre réputation est en jeu ! Ce que l’on appellera e-reputation,
En effet, sur la toile il y a « ce que je dis » mais aussi « ce que l’on dit ». Qu’on le veuille ou non, dans la vraie vie comme dans le numérique, l’opinion qu’ont les gens de nous peut jouer en notre faveur comme en notre défaveur. Et les conséquences peuvent être très graves si l’information est mal exploitée ou mal contrôlée. C’est souvent le cas chez les adolescents via Facebook. Tous nos « amis » ne nous veulent pas du bien. Se mettre en scène devant des millions de personnes peut avoir un impact par exemple auprès d’employeurs même des années après. On dit souvent « les paroles s’envolent mais les écrits restent ! » et la toile en est le parfait exemple. Ceci dit, l’identité numérique peut avoir un côté intéressant d’un point de vue professionnel. J’ai lu un article très intéressant de Philippe-Didier Gautier « Exploiter son portfolio numérique : construire son identité professionnelle numérique pour valoriser ses compétences ». Cet article met en avant l’utilisation du portfolio numérique comme un outil d’employabilité. Il existe bien sûr de nombreux outils qui nous permettent aujourd’hui de nous faire connaitre professionnellement et ce à distance.
Notre identité numérique il faut l’entretenir, la valoriser et l’image ci-dessous résume bien les 7 points à respecter :
L’identité numérique du formateur ? Il est évident qu’en tant que formateur nous n’avons pas le choix que de se construire une identité numérique et de la valoriser. La problématique est de savoir comment et quelles stratégies adoptées ? Dans certains cas la voie de l’apprentissage mise en œuvre par le formateur fait appel à une forme d’alternance entre le présentiel et le distanciel. Dans ce cas le formateur n’a pas d’autre choix que d’utiliser des plate-formes de formation à distance pour gérer et accompagner des apprenants. Il doit donc être conscient de ce qu’il publie, de ce qu’il avance. Il doit faire la différence entre des notions telles que public, privé et transparence..
Les conditions de réception de l’information ne sont peut être pas les mêmes que celles qui sont émises c’est-à-dire les nôtres. Il y a « ce que je dis » mais aussi « ce que l’on croit », « ce que l’on pense ou imagine ». Donc en tant que formateur, je dois : toujours réfléchir aux lecteurs possibles de l’information que j’ai émis. comprendre les sphères de partage adopter une méthode pour sécuriser les données utiliser les bons outils de travail collaboratif Avertir les utilisateurs des risques encourus