PAGE D'HISTOIRE GANDHI ET LA MARCHE DU SEL PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ POUR AVANCER MUSIQUE GANDHI 1946
né à Porbandar, Goujarat le 2 octobre 1869 mort à Delhi le 30 janvier 1948, est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du sanskrit, Mahatma : grande âme) « Mahâtma » étant un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne voire simplement Gandhi, Gandhiji, ou Bapu (Père dans plusieurs des langues de l'Inde). Mohandas Karamchand Gandhi, août 1942
Gandhi pendant la Marche du Sel, mars 1930 Le 12 mars 1930, Mohandas Karamchand Gandhi entame une « marche du sel » en vue d'arracher l'indépendance de l'Inde aux Britanniques. Dans les années précédentes, le Mahatma a multiplié les manifestations non-violentes et les grèves de la faim en vue d'obtenir, pour l'Empire des Indes, un statut d'autonomie analogue à celui dont bénéficient les colonies à population européenne telles que le Canada ou l'Australie. Gandhi pendant la Marche du Sel, mars 1930
Mahatma Gandhi et Sarojini Naidu pendant la Marche Faute de résultat, certains membres de son parti, le parti du Congrès, s'impatientent et menacent de déclencher une guerre en faveur de l'indépendance. Gandhi, pour ne pas être débordé, avertit le vice-roi des Indes que sa prochaine campagne de désobéissance civile aura pour objectif l'indépendance. C'est ainsi qu'il quitte son ashram des environs d'Ahmedabad, au nord-ouest du pays, accompagné de quelques dizaines de disciples et d'une cohorte de journalistes. Mahatma Gandhi et Sarojini Naidu pendant la Marche
Gandhi à Dandi, le 5 avril 1930, ramassant une poignée de boue salée Après un parcours à pied de 300 km, il arrive le 6 avril au bord de l'océan Indien. Il s'avance dans l'eau et recueille dans ses mains un peu de sel. Par ce geste dérisoire et hautement symbolique, Gandhi encourage ses compatriotes à violer le monopole d'État sur la distribution du sel. Gandhi à Dandi, le 5 avril 1930, ramassant une poignée de boue salée
Gandhi durant la guerre des Boers (2e rang, 3e en partant de la droite Ce monopole oblige tous les consommateurs indiens, y compris les plus pauvres, à payer un impôt sur le sel et leur interdit d'en récolter eux-mêmes. Il est analogue à l'impôt de la gabelle sous l'Ancien Régime, en France. Sur la plage, la foule, grossie de plusieurs milliers de sympathisants, imite le Mahatma et recueille de l'eau salée dans des récipients. Leur exemple est suivi partout dans le pays. À Karachi comme à Bombay, les Indiens font évaporer l'eau et collectent le sel au vu des Britanniques. Ces derniers jettent plus de 60 000 contrevenants en prison. Gandhi durant la guerre des Boers (2e rang, 3e en partant de la droite
Les Indiens, fidèles aux recommandations de Gandhi, se gardent bien de résister. Le Mahatma lui-même est arrêté et passe neuf mois en prison. À la fin, le vice-roi reconnaît son impuissance à imposer la loi britannique. Cédant aux injonctions du Mahatma, il libère tous les prisonniers et accorde aux Indiens le droit de collecter eux-mêmes le sel. Mal inspiré, Winston Churchill, alors dans l'opposition parlementaire, ironise sur le « fakir séditieux qui grimpe à moitié nu les marches du palais du vice-roi ».
La loi sur le sel est abrogée et l’apôtre militant est même invité en Angleterre à la seconde conférence de la Table ronde. Prévenance qui attise la colère d’un Churchill ulcéré devant l’humiliant et dégoûtant spectacle de cet ancien avocaillon formé à Londres, devenu un fakir rebelle, montant le perron vice-royal, à demi nu, pour négocier sur un pied d’égalité avec le représentant du roi-empereur !
Gandhi en Afrique du Sud (1895 Gandhi étudiant à Londres
qui a conduit à l'indépendance des États-Unis Le Mahatma est reçu en triomphe à Londres par les Britanniques qui se résignent à une prochaine indépendance de l'Inde. Celle-ci sera retardée par la Seconde Guerre mondiale et les dissensions entre hindous et musulmans. Le 15 août 1947, l'Empire des Indes deviendra indépendant au prix d'une sauvage guerre religieuse et d'une scission entre Inde et Pakistan. Gandhi y perdra la vie. La « marche du sel » apparaît aux Indiens comme l'équivalent de la « Tea Party » de Boston qui a conduit à l'indépendance des États-Unis
Gandhi et sa femme Kasturba (1902) Gandhi, 13 ans, l'année de son mariage, en photo avec son camarade de classe Sheikh Mehtab (à droite) à Rajkot.
affectueusement surnommée Ma (mère) par les Indiens, était la femme Kastürbā Gāndhi (11 avril 1869 – 22 février 1944), affectueusement surnommée Ma (mère) par les Indiens, était la femme de Mohandas Gandhi.
qu’elle partage son lit… pour éprouver leur chasteté triomphante Kasturbai doit, ensuite, l’accompagner jusqu’en Afrique du Sud dans ses expériences de vie communautaire où il lui ordonne de nettoyer les latrines de la ferme Tolstoï. Pour la première fois elle se cabre. Le premier réflexe de Gandhi est de la répudier. Une nouvelle fois, elle se plie à ses exigences. En 1943, alors que tout deux sont retenus à Poona, dans le palais de l’Agha Khan, et qu’elle est frappée par une bronchite aiguë, son despote de mari refuse jusqu’au bout l’emploi de la pénicilline. Le 22 février, fatalement, elle expire. Après la mort de Kasturbai, Gandhi obtient de Manu (droite), la petite nièce qu’il a élevée, qu’elle partage son lit… pour éprouver leur chasteté triomphante
Elles entraîneront des émeutes qui feront huit morts. Les Britanniques font arrêter Mohandas Gandhi, Jawaharlal Nehru et d’autres chefs nationalistes indiens. Ces arrestations font suites au Congrès national indien qui a approuvé le mouvement de la désobéissance civile appelé "Quit India". Elles entraîneront des émeutes qui feront huit morts. Gandhi et Nehru seront emprisonné à plusieurs reprise jusqu'en 1945. L'Inde obtiendra son indépendance en 1947.
GHANHI ADOLESCENT GHANDHI ENFANT GHANDHI AVOCAT
Une sorte de saint, patriote animé d'une volonté farouche, brandit GHANDHI ET CHAPLIN Une sorte de saint, patriote animé d'une volonté farouche, brandit contre la domination britannique en Inde une arme nouvelle et efficace la résistance passive. Ce petit homme d'aspect frêle allait conduire l'Inde à la liberté
Gandhi and Nehru 1942
Ghandi aux côtés de Nhéru
il tenta d'atteindre un contrôle total de son corps L'originalité et la force de conviction exceptionnelle de Gandhi repose sur une savante combinaison entre le politique, le religieux, un ascétisme et une philosophie toute personnelle. Luttant déjà simultanément sur les fronts sociaux, économiques, et politiques, Gandhi entreprit une bataille encore plus acharnée sur le plan personnel. Déterminé à s'élever vers la perfection, il tenta d'atteindre un contrôle total de son corps
et enlève toute humanité à ses sujets Dès 1901, il se livra à des expériences audacieuses de maîtrise de soi sur le plan sexuel. Rejetant la « couardise » du célibat des religions traditionnelles, il vécut parmi ses associées féminines et se donna pour but d'explorer les limites extrêmes de la sexualité afin de démontrer qu'il était possible d'atteindre une innocence « absolue », semblable à celle des enfants. La pensée morale et politique de Gandhi est fondée sur une métaphysique relativement simple. Pour lui, l'univers est dirigé par une Intelligence ou Principe suprême qu'il appelle satya (Vérité) ou, pour sacrifier aux conventions, Dieu. Ce principe est incarné dans tous les êtres vivants, et surtout chez les êtres humains, sous forme d'une âme ou esprit conscient de lui-même. Puisque tous les hommes participent de l'essence divine, ils sont « fondamentalement un ». Ils ne sont pas simplement égaux mais « identiques », de sorte que l'amour est la seule forme de relation acceptable entre eux. De façon positive, l'amour signifie s'inquiéter et prendre soin des autres et se dévouer tout entier à la tâche « d'essuyer toute larme de chaque œil ». De façon négative, il implique l'ahimsa ou non-violence. La pensée politique et sociale de Gandhi, y compris sa théorie du satyagraha, est toute entière une tentative d'appliquer le principe d'amour dans tous les domaines de la vie. L'État représente « la violence sous forme concentrée ». Synonyme d'obligations et d'uniformité, il sape l'esprit d'initiative et la confiance en soi, et enlève toute humanité à ses sujets
GHANDHI ET LES FEMMES
GHANDHI EN PRISON
GHANDHI ET LES ANIMAUX
ensuite viennent Manilal, Ramdas et Devdas Kasturba a son 1er fils, Harilal, à l'âge de 19 ans; ensuite viennent Manilal, Ramdas et Devdas
Kasturba et Ghandhi
Kasturba et Ghandhi
GHANDHI 1925
C’est ma femme qui m’a enseigné la non-violence lorsque j’ai essayé de la plier à ma volonté. Sa résistance obstinée à ma volonté d‘une part, et sa tranquille soumission à la souffrance que lui infligeait ma stupidité d’autre part ont fait que finalement j’ai eu honte, et que j’ai été guéri de ma stupidité à croire que j’avais de naissance le droit de la dominer. Et finalement elle est devenue mon professeur de non-violence
GANDHI ET KASTURBA
FIN PHOTOS ET COMMENTAIRES DU NET
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