Cendrillon avait fort à faire ! Entre le ménage, la cuisine...
…et les caprices de ses demi-sœurs, elle n ’a guère le temps de rêver !
Pourtant, lorsqu’elle apprend que le Prince donnera un grand bal où sont invitées toutes les jeunes filles du pays, et que son père la consigne à la maison, près des cendres, elle ne peut s ’empêcher de pleurer amèrement !
Mais que serait un conte de fées… sans fée ? Celle-ci, malgré son air asiatique, est tout à fait authentique !
D ’un seul coup de baguette ma- gique, elle trans- forme une citrouille en beau carrosse (doré, forcément, la citrouille étant jaune)...
…et de gentils souriceaux - qui n ’y ont rien compris ! - en chevaux empanachés.
Cendrillon est stupéfaite, émerveil- lée, mais se demande comment elle osera monter dans ce beau carrosse, se faire conduire par cocher et laquais en livrée, elle qui est en haillons ?
Elle jette un coup d ’œil désolé sur sa pauvre robe… Stupeur ! Elle est vêtue d ’une somptueuse toilette toute de dentelle, de brocart et d ’or!
Le carosse magique fend les airs, plus rapide que le vent. Déjà le château est en vue. Le cœur de Cendrillon ba très fort !!!
Même ses sœurs ne reconnaissent pas Cendrillon en cette Belle Inconnue qui fait sensation, et que chacun admire !
Pour le plus grand dépit de toutes ces demoi- selles, le Prince lui-même semble subjugué, et se montre éperdu- ment amoureux !
Minuit déjà ! Cendrillon éperdue s ’enfuit, laissant le Prince désem- paré, et perdant dans sa hâte un de ses souliers de vair.
Fini le rêve ! Cen- drillon, pleurant son impossible amour, rentre à la maison… et retrouve les cendres du foyer...
Le Prince cependant..
… reste inconsolable. Inlassablement, il parcourt sa ville, faisant essayer la délicate chaussure de fourrure à toutes les jeunes filles : qui donc pourra enfiler un si menu soulier ?
Cendrillon re- garde, le cœur gros : elle, vêtue comme une servante, qui lui présentera le fin soulier ?
D ’ailleurs, sa marâtre la renvoie à la cuisine. Mais le Prince, que la vue de Cendrillon émeut étrangement, dé- clare: « j ’ai dit: toutes les jeunes filles ! Que Mademoiselle essaie donc la pantoufle ! » Et, miracle ! Le délicat soulier s ’ajuste au petit pied ! Au même instant, Cendrillon se retrouve vêtue et parée comme au bal.
Le Prince alors lui prend la main en proclamant : « voici celle qui sera mon épouse » Ce sont les sœurs qui ont été dépitées !
Leur mariage donna lieu aux fêtes les plus somptueuses que l ’on ait jamais vues dans la ville..
Mais le Prince n ’avait d ’yeux que pour sa Prin- cesse, et ils s ’iso- lèrent dans les jardins….
Et ils vécurent longtemps, Et ils furent très heureux, Et leurs sujets aussi, Et ils eurent beaucoup d ’enfants !
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :