« La déesse Artémis au service de la pharmacopée sénégalaise dans la lutte contre le paludisme »

Résumé du projet Le collège Pierre de Coubertin a créé deux classes à projet pour la rentrée 2010. Une classe de 4ème et une classe de 3ème. Ces deux classes s’adressent aux élèves volontaires qui seront recrutés sur lettre de motivation et / ou si besoin sur entretien. Eddsica, cela signifie Education au Développement Durable à la Solidarité Internationale et à la Culture Africaine. Trois grandes parties seront abordées : le paludisme, les plantes du genre Artémisia et l’efficacité des produits.

Introduction Nous avons beaucoup discuté avec nos correspondants. Nous avons aussi été sensibilisés aux maladies qui touchent l’Afrique Noire comme le virus Ebola mais surtout le paludisme bien plus dangereux. Nous avons entendu parler des plantes du genre Artémisia et de leurs principes actifs de lutte contre le paludisme.

Comment les plantes du genre Artémisia peuvent-elles être transformées en produits efficaces de lutte et de prévention contre le paludisme ?

Une tisane, des gélules , Une boisson et une poudre Hypothèse 4 produits finis peuvent être obtenus à partir de la même matière première, les tiges et feuilles d’Artémisia: Une tisane, des gélules , Une boisson et une poudre Selon nos premières recherches la tisane semble être le produit le plus adapté.

I) Le Paludisme Le paludisme est une maladie grave, multiforme et mortelle. A l’origine, le nom « paludisme » est dérivé du mot ancien « palud » qui signifie « marais », parce que les larves des moustiques s’y concentrent. En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme : un parasite unicellulaire microscopique appelé le plasmodium faisant partie des protozoaires. La pandémie de paludisme a provoqué le décès en 2010 de 1,2 millions de personnes selon « The Lancet (hebdomadaire américain de Philadelphie) » et de 650 000 selon l’OMS.

EVOLUTION DE LA MORTALITE LIEE AU PALUDISME

LES ZONES LES PLUS TOUCHEES PAR L’EPIDEMIE

II) Les plantes du genre Artémisia et les produits finis Les plantes du genre Artemisia ont toutes des caractères partagés avec d’autres espèces animales et végétales mais aussi plusieurs points communs entre elles, et c’est bien pour cela que nous les rangeons dans la même catégorie. Il en existe plus de 300 espèces.

Caractéristiques Les feuilles sont à disposition pennée sur les tiges ou rameaux Le limbe des feuilles est extrêmement découpé Elles ont presque toutes des propriétés aromatiques. Certaines d’entre elle ont des propriétés médicinales et au moins l’une d’entre elle peut conduire à la fabrication d’une drogue.

L’ Artemisia maritima et l’ Artemisia afra Ce sont des plantes vivaces et ligneuses. Ce sont des arbrisseaux. Elles ont l’avantage d’être, semble-t-il, bien adaptées au climat du Sénégal. L’ Artemisia afra est très cultivée en Afrique du sud. L’ Artemisia maritima aurait l’avantage de bien résister à l’air salin du Delta du Saloum région cible de notre association.

L’ Artemisia annua C’est la plante la plus étudiée et la plus connue actuellement. Elle semble fragile et elle est annuelle, ce qui exige de la replanter chaque année. Mais sa culture est interdite en France et nous n’en parlerons pas ou très peu.

Deux molécules issues des 3 Artemisia retenues ont été isolées L’ Artémisine et dérivés de cette molécule l’arthéméter et la luméfantrine qui peuvent être synthétisées. Les flavonoïdes. Ce n’est pas une mais un groupe de molécules.

Le rôle de l’ Artémisine est bien connu et depuis longtemps contre le paludisme. La molécule est même brevetée. Les scientifique craignent que les mécanismes de résistance face à cette molécule ne se développent. Les flavonoïdes seraient moins efficaces seuls mais plus que l’ Artémisine seule s’ils sont pris en association avec cette molécule. Peut être aussi qu’il existe d’autres molécules non encore identifiées ou tout simplement que les effets des molécules se combinent pour arriver l’efficacité du produit.

De toutes façons, pour nous la question ne se pose pas De toutes façons, pour nous la question ne se pose pas. Les Artemisia sont efficaces et nous partons de ce principe. Seule l’Artemisia annua comporte de l’Artémisine et pas l’Artemisia afra ni l’Artemisia maritima. Or l’ Artemisia afra est très utilisée en Afrique du sud contre le paludisme et avec succès.

Les plantes séchées à base d’Artemisia peuvent être utilisées sous quatre formes différentes - Une poudre à avaler. - Des gélules. - Une boisson. - Des feuilles pour une tisane.

Les produits les plus efficaces pourraient être les plus pratiques et les plus faciles à produire. Ce pourraient être aussi les moins chers. Ou encore les plus faciles à utiliser.

III) L’efficacité des produits Afin d’obtenir le tableau qui suit, nous nous sommes basés sur ce que nous avons pu observer au Sénégal mais aussi sur les conseils que nous a prodigués le Pr Oumar Gueye Notre méthode a consisté à sélectionner plusieurs critères d’efficacité et d’évaluer ces critères selon une échelle qui va de 1 à 4.

Le tableau des résultats Ce tableau est constitué d’une échelle allant de 1 à 4 ; 1 étant le minimum et 4 le maximum

Interprétation du tableau Les résultats du tableau montrent qu’il a trois produits équivalents: le thé, le sirop et les gélules. La poudre est donc écartée de nos choix. Au Sénégal, nous pensons que le produits le plus apprécié serait le thé (en ajoutant du sucre bien sûr!) pour des raisons culturels, ce qui est un point important Pour les Français en voyage, ce serait les gélules en raison de l’habitude de vie occidentale.

Conclusion