Eric De Keuleneer - 12 juin A QUI PROFITE LE NATIONALISME ECONOMIQUE ?
Eric De Keuleneer - 12 juin ème – 18ème siècles Le nationalisme accompagne développement économique “Nations” : confiance – communication – coopération. Protection « nationale » (chartes, monopoles) permet l’accumulation du capital, le développement des compagnies marchandes (nationales). Globalisation (inter-nationalisation) progressive du commerce mondial.
Eric De Keuleneer - 12 juin Le nationalisme politique et la démocratie 1. Nationalisme politique naît dans la démocratie, opposition à l’arbitraire royal. Hollande – Angleterre – US – Début de la révolution française. 2. Nationalisme politique totalitaire oppose la nation à l’individu. Révolution française suite – Hegel – Prusse – Russie – Chine. Nationalisme économique plutôt démocratique, mais il y a aussi dirigisme
Eric De Keuleneer - 12 juin ème Pax Britannica, laissez faire tant que les intérêts britanniques sont saufs. Protectionnisme agricole, industriel (corn laws, made in Germany) en débat. Tension apparaît entre nation et économie ouverte. Guerres économiques, et guerres coloniales, (guerre de l’opium, guerre des Boers,…) pour soutenir les entreprises nationales
Eric De Keuleneer - 12 juin ème siècle Internationalisme - ouverture Production de masse US permet gains de productivité, impose croissance multinationale Concurrence comme vecteur de progrès économique (Adam Smith) 1905 anti-trust US 1945 Japon, Allemagne 1958 marché commun – traité de Rome Entreprise « de marché » (public corporation); capitalisme démocratique ⇒ entreprise multinationale apatride ?
Eric De Keuleneer - 12 juin Post W W II Après , marchés encadrés, régulés, hiérarchisés. 1960’s – consumérisme. La protection des consommateurs devient un souci. – dérégulation des changes, des courtages, de tout. 1980 – OPA hostiles. Ethique cesse d’avoir cours dans les marchés financiers. 1990’s – Fin de l’alternative planifiée, le marché règne. ⇒ Le profit s’impose comme objectif dominant.
Eric De Keuleneer - 12 juin Globalisation et nationalisme Officiellement : « le marché apporte paix et prospérité; c’est mieux que le nationalisme » En pratique le nationalisme économique demeure, sous diverses formes.
Eric De Keuleneer - 12 juin Globalisation et nationalisme (suite 1) 1. Le nationalisme économique spontané Limite l’effet (excès) des marchés Protection douanière, quotas, … Protection culturelle Protection sociale Qui paye ? Consommateur, contribuable, les étrangers Qui profite ? La diversité Des gens en place…
Eric De Keuleneer - 12 juin Globalisation et nationalisme (suite 2) 2. Le nationalisme « stratégique » - politique industrielle. Commandes publiques; ouverture de marchés externes; protection de privilèges nationaux. Secteurs prioritaires : Agriculture, financier, pharmacie, aéronautique, propriété intellectuelle. Infrastructures. Qui paye ? Les pays faibles (privatisations « par le marché »; pauvres; …) Contribuables et consommateurs. Économie nationale : gaspillage, surprotection (charbonnages); externalités (pollution,…). Qui profite ? Développement de certaines entreprises. Des intérêts particuliers.
Eric De Keuleneer - 12 juin Globalisation et nationalisme (suite 3) 3. Le nationalisme patriotique, le soutien aux « champions nationaux ». Quand le nationalisme spontané et le soutien sectoriel échouent. Intuitif plutôt que rationnel; logique militaire, sportive ou démagogique. Encourage des acteurs dominants dans marché national pour une expansion à l’étranger. Bétonne leur contrôle. Piétine les règles de concurrence, la protection des citoyens, la discipline de marché. Qui paye : Consommateur national. (coût - santé bien être) compétitivité économie nationale Qui profite : Des gens de pouvoir en place Des intérêts habiles
Eric De Keuleneer - 12 juin Globalisation et nationalisme (suite 4) Internationalisme vertueux : De Provins à Londres : Les Foires La place commerciale (Bruges) L’effet Wimbledon Internationalisme pervers : « investissement international »: exploitation des ressources avec appui de dirigeants locaux. Tropiques, et ailleurs. Faire faire par l’étranger ce qu’on n’ose pas faire soi-même. (fermetures) Taille « européenne » ou « mondiale » comme prétexte à fusion et acquisition de pouvoir (personnel, de marché, …).
Eric De Keuleneer - 12 juin Globalisation et nationalisme (suite 5) Economie de marché crée richesse quand concurrence, marchés ouverts,… Capitalisme de marché oriente efficacement les investissements, distribue les investissements. Capitalisme de pouvoir utilise les peurs Nutrition (PAC), approvisionnement (charbonnages)… Emploi Santé (carences,…) Étranger nationalisme patriotique Isolement internationalisme pervers