L’énergie au Québec Un manque de leadership en regard de la problématique énergétique par rapport : au respect des accords du protocole de Kyoto (16-02-2005) à l’innovation technologique (Hydrogène, moteur électrique) à la réduction de la consommation individuelle à la participation des citoyens au processus de gestion
Les nécessités de la vie L’Eau L’Énergie $ le marché La solidarité
Le Canadien, champion énergivore Pays Tep/hab États- Unis 8,08 Canada 7,93 Japon 4,08 Allemagne 4,23 France 4,22 PIB/hab ($)* 29,3 19,2 32,3 26,6 24,2 Changer ? pourquoi comment * Méthode de clacul de la Banque mondiale tenant compte du taux de change L’état du monde 2001, La Découverte, Boréal
La consommation d’énergie par secteur
Les formes d’énergies consommées (année 2000) Total: 36 106 tep N’inclut pas le bois de chauffage 5 cordes/logis
L’électricité au Québec Au 1er janvier 2000, le Québec disposait d’une puissance installée de 40 757 MW: ¾ provient de 80 centrales d’Hydro-Québec 10% entreprises privées 0,1% municipalités 12,6% chutes Churchill 1999 202,6 TWh produits 169,5 TWh consommés Le potentiel hydroélectrique susceptible d’être aménagé est évalué à 45 000 MW
La consommation d ’énergie au Québec 1 tep =1,4 tec x 106 tep Données: mrn.qc.ca
La consommation d ’énergie au Québec Tendance à la croissance Tendance à la décroissance
La pollution Pluies acides GES smog KYOTO Émissions kg/10³Joules d ’énergie Pluies acides GES smog Émission annuelle de CO2 / hab. En tonnes Émission annuelle de CO2 : kg/ 1000 $ de PIB États-Unis 5,2 170 Royaume- Uni 3,0 147 Allemagne 3,2 144 Japon 2,1 90 France 1,8 85 Canada: 5 KYOTO
Vers l’épuisement des ressources énergétiques non renouvelables Années 2000 Une année de consommation = Réserves estimées de la ressource Consommation mondiale annuelle de toutes les énergies commerciales (12 109 tec/an) Année 2000: consommation de 3,5 1020 Joules 12 . 109 tec/an , 2 t.e.c./hab/an
ÉNERGIE : les problèmes ! La dépendance du pétrole L’épuisement des ressources La pollution La dégradation des relations humaines : du global (géopolitique) au local
Les nouveaux «gisements» énergétiques 1. Énergies renouvelables solaire (dont hydroélectricité) éolienne géothermique de la mer (chaleur, vague, marée, etc.) biomasse (plantations marines et terrestres) 2. Valorisation des énergies «résiduelles» (eaux usées, résidus solides et de biomasse) 3. Réduction des besoins par les économies d ’énergie Hydrogène
L ’Hydrogène, fioul «fuel» du futur H2O H2 ½O2 NOx Une ressource «renouvelable» Une production de 500 109 m³ en 2003, 95% par les raffineurs (désulfuration) Des contraintes Une ressource énergétique d’appoint abondante, nécessaire à la production d ’hydrogène Des modes de distribution et de stockage La sécurité (le syndrome du zeppelin -grand ballon dirigeable) Le coût L’automobiliste : autonomie (km, km/h) entre deux «pleins»
L ’énergie solaire: un faux ami ? Janvier Juillet Décembre Juillet Puissance à midi Puissance solaire (W/m²) Heure du jour Limite du Confort thermique À Montréal
L ’énergie éolienne: l ’énergie «québécoise» Puissance (W/m²) Zone optimale d ’une éolienne Vitesse du vent (m/s) Nombre d ’heures Cas des îles de la Madeleine, puissance annuelle pour une vitesse du vent donnée (total de près de 8400 heures de vent) Mois de l ’année juillet décembre janvier Stockage?
L ’énergie géothermique: l ’énergie «oubliée» Gradient naturel sous 20 m de sol: 1°C/30m Il faudrait donc forer jusqu ’à 4,5 km pour atteindre des températures de l ’ordre de 150°C, ce qui est irréaliste. De plus, Il faut utiliser la technique du doublet géothermique de façon à retourner les eaux souvent corrosives Le coût des forages serait prohibitif, voilà pourquoi il faut profiter des affleurements «géothermiques» Les plus grands «gisements» de calories sont ceux de «basses» températures: nappes phréatiques, lacs et des rivières eaux usées des usines d ’épuration fluide de capteurs solaires etc. Ces sources de chaleur ne peuvent être utilisées que par une technologie de valorisation adaptée aux conditions locales. 9°C 8°C 7°C 5°C 4°C Les isothermes des eaux souterraines au Québec Pas de problème de stockage !
La petite histoire «comportementale» de la consommation énergétique des Québécois V J Hiver Énergie primaire Énergie intermédiaire Énergie de pointe 0% 100% 11h½ 17h Consommation d ’électricité Hiver Au cours: de la semaine, de la journée, et de l ’année
Une première proposition de réduction de la consommation? (Montréal) Comment réduire la consommation d’énergie ? réponse: plus de jours fériés! Congés de la construction
L ’Hydroélectricité Ça se discute ! des mini aux méga-centrales ? une vision continentale? exportation d’énergie électrique valorisation par la production d’hydrogène amélioration de la qualité de l’air revenus importants Ça se discute ! Une concertation dans le cadre de l ’approche du «bassin versant»
La production d’hydrogène Le nucléaire La production d’hydrogène Pour la terre entière la valorisation de grandes réserves d’uranium (Australie, Kasakhstan, Canada) l’amélioration de la qualité de l’air le bouclier canadien, un «cimetière» mondial des résidus nucléaires des régions de sous développement économique offrant des sites propices pour les centrales: Côte Nord, Gaspésie et Abitibi le savoir faire (expertise) une nation pacifique Ça se discute !
Répondre aux besoins ? deux approches développement de nouvelles ressources (mondialisation) valorisation de la densité (puissance) énergétique loi du marché: privilégie le court terme subventions d’aide au développement fuite en avant dans la nécessité du court terme Gestion de l’offre Une nécessité adoption de politiques de réduction de la consommation: responsabilisation, contraintes éducation du consommateur: «économies» subventions à l’innovation de technologies «efficaces» subventions à la recherche scientifique Gestion de la demande: la maîtrise de l’énergie
Le consommateur: la quête de la satisfaction Disponibilité des ressources et des services là où est le besoin concordance de lieu instantanément concordance de temps sous la forme désirée concordance à l’usage en quantité suffisante concordance aux besoins Facilité d’utilisation simple, fiable, encombrement minimum facilité de stockage pour de grandes durées Facteurs des impacts environnementaux de l ’énergie Coût modique Inoffensif pour la santé du consommateur le syndrome du «Pas dans ma cour»
Les «mamelles» du changement Incitation l’action souhaitée par les élus Coercition l’action souhaitée par les militants environnementaux Éducation l’action qui, a priori, rassemble
Parce qu’un autre monde est possible L’ERE -FRE Parce qu’un autre monde est possible
La boîte à outils des actions environnementales La démarche des (5)R V E(2) en amont: les ressources en aval: la pollution Réduire Récupérer Réemployer Réparer Recycler Valoriser Éduquer Techniques (Innovation): efficacité, adaptabilité, valorisation de particularités locales Sciences études des processus, interrelations impacts Sociétés changements de comportements d’attitudes de valeurs Éliminer les risques
Des choix porteurs d’effets Changements de comportements individuels surtout (exemple effort de recyclage), actions d ’économies des matières vierges soutenues par les collectivités (société) Adoption d’alternatives, effort soutenu surtout par la recherche et l ’innovation technologique (sciences et techniques) hydroélectrique solaire éolien Biomasse forestière
La boîte à outils des actions environnementales Maîtrise des besoins RVE + Éducation: mieux (et moins) consommer pour une satisfaction optimale Formation: faire plus avec moins Efficacité Sciences et Innovations technologiques Technologies appropriées au milieu et valorisation d ’alternatives Autonomie Gestion de la demande Changements d ’attitudes Économies
Les éléments d ’une stratégie québécoise du virage aux énergies «renouvelables» Réduction de la consommation individuelle, commerciale et industrielle économies efficacité énergétique Décentralisation du processus d’élaboration des choix énergétiques valorisation des ressources renouvelables locales vers l’autonomie régionale interdépendance des réseaux de production et de distribution réduction des impacts environnementaux aux échelles locale, nationale et continentale Pour un développement communautaire de l’énergie Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir 27/03/05, p. A-3
Le secret le mieux gardé ? Revenons aux nécessités de la vie: énergie, eau, solidarité Le Québec: de l’énergie ? oui de l’eau ? oui ? de la solidarité c’est le paradis sur Terre ! CHUT!