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Transcription de la présentation:

CLIQUEZ POUR CONTINUER OPERATION BARKHANE MARS 2015 PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ POUR CONTINUER

1.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense Deux militaires français ont été blessés, hier, par une explosion dans le nord-Mali. Leur VAB a été touché, probablement par un IED, au nord de Gao. L'information a été donnée par le ministre de la Défense lors de sa conférence de presse. Les deux soldats ont été évacués vers le role 2 de N'Djamena, leur état ne nécessitant pas d'évasan vers la métropole, selon l'EMA.

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées   Les 26 et 27 février 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit a mené une patrouille conjointe avec la MINUSMA dans la région de Tessalit, au Mali. L’objectif de la mission était la reconnaissance et le contrôle d’éventuelles zones de départ de tirs indirects pouvant atteindre la Plateforme désert relais (PfDR) de Tessalit, tout en effectuant la reconnaissance et la sécurisation de plusieurs axes de communication.  Trente militaires français et une section de militaires tchadiens ont ainsi réalisé une patrouille au départ de Tessalit pour rejoindre la ville d’Udzhieshit, située un peu plus au Nord. Les informations recueillies lors de cette mission ont permis une optimisation de la sécurité d’un convoi logistique menée par la force Barkhane dans la région. Les soldats de la MINUSMA et du DLAO ont également eu l’occasion d’entretenir et de développer des contacts avec les habitants et les autorités locales, facilités par les aides médicales menées régulièrement par le DLAO et la MINUSMA au profit de la population.  Composés d’une trentaine de soldats, les DLAO sont placés au plus près des forces maliennes et de la MINUSMA. Ils coordonnent et assurent des missions aux côtés des forces partenaires dans leur zone d’opération, en leur apportant notamment des appuis spécialisés (guidage aérien, santé), tout en accompagnant et conseillant au quotidien les forces armées maliennes dans l’exécution de leurs missions. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

12/03/2015 Sources : État-major des armées Du 1er au 10 mars 2015, la force Barkhane a participé à une opération tripartite de contrôle de zone aux côtés des forces armées maliennes (FAMa) et mauritaniennes (FARIM) dans la région de la forêt d’Ouagadou. Cette nouvelle opération transfrontalière avait pour objectif de signifier la liberté d’action des forces partenaires dans une zone qui représente un bastion de repli pour les groupes armés terroristes. Plus de 700 militaires mauritaniens et près de 500 militaires maliens ont ainsi mobilisé leurs efforts dans cette zone aux côtés de la quarantaine de militaires français déployés en appui. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Crédits : EMA

PARIS, 17 mars Challenges.fr (Reuters) La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des armées françaises. "Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun", a dit à Reuters le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, qui n'a pas souhaité donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigeria, a-t-il rappelé. Ce détachement s'ajoute à celui mis en place fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger, qui compte une quinzaine de militaires français chargés de faire remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N'Djamena depuis décembre. La France, présente dans la bande sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane qui mobilise plus de 3.000 hommes, exclut pour l'heure toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et se limite à un soutien aux pays de la région, notamment en terme de logistique et de renseignement. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.

Crédits : EMA

Ce renforcement, dont ni le volume ni l'entrée en vigueur n'ont été précisés, sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars, entre en action, selon une source militaire française. Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, doit encore être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu.  La France, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, espère l'adoption d'une résolution fin mars-début avril sur ce sujet, selon une source diplomatique française. (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

12 mars 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde   A l’ère de la communication globalisée, le phénomène terroriste suscite une étrange impression. On a beau détourner le regard, le message des terroristes islamistes nous parvient. Malgré nous. Même sans les voir, nous avons tous en tête les égorgements d’otages, les décapitations solennelles, les enfants bondés d’explosifs sacrifiés sur un attentat. Ou encore cet enfant transformé en bourreau abattant hier un arabe israélien. L’effroi, l’objectif premier des terroristes, nous contamine. Et pour cause, la spectacularisation de la violence fait partie de la stratégie même de ces groupes. Ils mêlent sciemment le maniement du sabre et la maîtrise d’internet. Ils jouent délibérément sur des cordes ancestrales, en convoquant le sacré pour justifier des crimes de sang, tout en ayant recours à des procédures modernes et des studios de production de messages vidéo.        Dans ce registre, Daech, l’Etat islamique impressionne particulièrement. Sa stratégie est elle-même duale. Elle consiste à conquérir simultanément des territoires de proximité  par les armes et des adeptes éloignés par internet. Pour nourrir leur légion étrangère de combattants. Pour rallier des groupes islamistes partageant leurs visées.        Ainsi, depuis juin dernier, plusieurs groupes ont fait allégeance au « calife » al-Bagdadi, le maître de Daech. En Egypte, en Libye. Et depuis quelques jours, au Nigéria. Le ralliement de Boko Haram, un mouvement qui depuis près de quinze ans sème la violence dans le Nord du Nigéria,  marque une étape importante.        Car de l’Algérie à la Somalie, un arc de crise s’étire du cœur de l’Afrique. Dans des territoires immenses et économiquement déprimés. Si Daech fédère, dans cet espace, plusieurs groupes terroristes, comme on peut le craindre à présent au nord-Mali, la menace qu’il représente va changer de nature et monter d’un cran.

Daech n’est pas invincible          La création par la France l’an dernier du dispositif « Barkhane » était censée, justement, répondre par une approche régionale à la menace islamiste qui avait justifiée l’intervention au Mali. Si la marque Daech se répand en Afrique, c’est cette stratégie qu’il faudra renforcer. C'est le sens de l'annonce faite hier par le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, d'une légère augmentation du nombre d'hommes impliqués dans le dispositif.        La collaboration du Tchad, du Niger et du Cameroun contre les combattants de Boko Haram, en territoire nigérian, commence à donner ses fruits. Paris, qui préside pour un mois le Conseil de Sécurité, s’active beaucoup aux Nations Unies pour que la force régionale en phase de constitution soit davantage soutenue. Par les pays africains eux-mêmes. Et par les autres puissances occidentales.        Jusqu’ici, Washington et Londres (un peu disparue des radars géostratégiques) ont surtout concentré leur attention sur la Corne de l’Afrique. Les Etats-Unis ont laissé volontiers la France agir seule  au Sahel. Considérant que le danger était pour eux de faible intensité et que c’était à l’Europe de gérer le chaos Libyen.        Le Nigéria, toutefois, est un colosse. Démographique et pétrolier. Si Daech devait y prendre pied, les efforts régionaux ne suffiront pas. Et la France est déjà au maximum de ses possibilités. Avec plus de 8 000 hommes engagés à l’étranger et 10 000 mobilisés dans l’Hexagone.        Daech n’est pas invincible comme le montre la prise hier de Tikrit, en Irak. La lutte contre ce monstre à mille têtes sera longue, certes, mais il faut renverser les armes. Ne pas se faire aveugler par la propagande, et traquer pas à pas ses bases au sol.

Crédits EMA (Aout 2014)

Détachement de liaison et de contact au Cameroun Crédits : EMA

PARIS, 17 mars  Challenges.fr (Reuters) La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des armées françaises. "Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun", a dit à Reuters le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, qui n'a pas souhaité donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigeria, a-t-il rappelé. Ce détachement s'ajoute à celui mis en place fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger, qui compte une quinzaine de militaires français chargés de faire remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N'Djamena depuis décembre. La France, présente dans la bande sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane qui mobilise plus de 3.000 hommes, exclut pour l'heure toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et se limite à un soutien aux pays de la région, notamment en terme de logistique et de renseignement.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.   Ce renforcement, dont ni le volume ni l'entrée en vigueur n'ont été précisés, sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars, entre en action, selon une source militaire française. Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, doit encore être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu. La France, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, espère l'adoption d'une résolution fin mars-début avril sur ce sujet, selon une source diplomatique française. (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

Crédits : EMA

Crédits : EMA

20/03/2015 Sources : État-major des armées La force Barkhane a achevé le 10 mars une opération tripartite de contrôle de zone aux côtés des forces armées maliennes et mauritaniennes dans la région de la forêt d’Ouagadou. Plus de 700 militaires mauritaniens et près de 500 militaires maliens ont ainsi mobilisé leurs efforts dans cette zone aux côtés de la quarantaine de militaires français déployés en appui. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

La force Barkhane a achevé le 10 mars une opération tripartite

Mali: Aqmi accentue la pression dans la région de Tombouctou 23-03-2015 par RFI Un civil malien a été tué et décapité il y a quelques jours dans la région de Tombouctou dans le nord-ouest du pays. Il était accusé par ses assassins d'être un informateur des forces françaises. L’homme accusé d’être un informateur des forces françaises de l’opération Barkhane serait âgé de 39 ans. Ce civil malien a dans un premier temps été enlevé, puis conduit à 120 kilomètres au nord de Tombouctou.

Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale Opération Barkhane

MCP Barkhane pour le 3e Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

23.03.2015 3e Régiment de Hussards Dans le cadre de sa mise en condition avant projection pour l'opération Barkhane à l'été, le 3e escadron du 3ème Régiment de Hussards a mené une campagne de tir sur ERC-90 Sagaie début mars 2015.

MCP Barkhane pour le 3e Régiment de Hussards

MCP Barkhane pour le 3e Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

[MCP BARKHANE] Dans le cadre de sa préparation opérationnelle, le 3e escadron du 3ème Régiment de Hussards, a participé à une rotation au CENTAC à Mailly-le camp tout au long du mois de mars 2015. Le départ de nos hussards sous le ciel africain se rapproche...

3ème Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/Armée de terre

3ème Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/Armée de terre

3ème Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/Armée de terre

3ème Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/Armée de terre

3ème Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/Armée de terre

3ème Régiment de Hussards Crédits : N.Baron/Armée de terre

Drone Reaper. Photo Armée de l'Air 24/03/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos   C'est une première pour l'armée de l'Air. Un drone MQ-9 Reaper a été utilisé pour désigner, au laser, une cible au profit d'une bombe GBU larguée depuis un chasseur français. L'opération a eu lieu dans la bande sahélo saharienne dans le cadre de l'opération Barkhane. Un détachement de l'escadron 1/33 « Belfort » comprenant deux drones Reaper et deux drones Harfang est actuellement déployé à Niamey en soutien de l'opération Barkhane. Un troisième drone Reaper a été commandé et devrait venir renforcer l'opération Barkhane au mois d'avril. Jusqu'à présent, ces drones étaient principalement utilisés pour des missions de renseignement. Le groupement « chasse » de Barkhane comprend trois (et bientôt quatre) Rafale et trois Mirage 2000D. Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

La Légion et les Hussards au fort des sables Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

26.03.2015 par Thomas Goisque Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

Les Hussards et la Légion au fort des sables Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

photo EMA / Armée de Terre Barkhane : Point de situation au 26 mars photo EMA / Armée de Terre

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées   Ces dernières semaines ont été marquées par trois opérations majeures, réparties sur l’ensemble de la zone d’opération : une opération à l’ouest du Mali avec les forces armées mauritaniennes (région Ouagadou), une au Nord du Mali (région Tighargar), et une au Nord du Niger avec les forces armées nigériennes (région Madama). L’objectif de ces opérations est d’empêcher les groupes armés terroristes de se réinstaller, et de permettre aux pays partenaires de s’approprier pleinement cette lutte. La dernière en date, dans le massif du Tighargar, a abouti à la destruction d’un millier d’obus, de 4000 munitions et d’un groupe de combattants terroristes. Elle a permis de confirmer qu’il n’existe plus de sanctuaire terroriste dans cette zone, même si le terrain est ponctuellement utilisé à des fins logistiques et d’entraînement. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Point de situation au 26 mars

Barkhane : Point de situation au 26 mars photo EMA / Armée de Terre

Barkhane : Point de situation au 26 mars photo EMA / Armée de Terre

Barkhane : Point de situation au 26 mars photo EMA / Armée de Terre

Barkhane : Point de situation au 26 mars photo EMA / Armée de Terre

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Barkhane : Point de situation au 26 mars 26/03/2015 Sources : Etat-major des armées Ces dernières semaines ont été marquées par trois opérations majeures, réparties sur l’ensemble de la zone d’opération : une opération à l’ouest du Mali avec les forces armées mauritaniennes (région Ouagadou), une au Nord du Mali (région Tighargar), et une au Nord du Niger avec les forces armées nigériennes (région Madama). L’objectif de ces opérations est d’empêcher les groupes armés terroristes de se réinstaller, et de permettre aux pays partenaires de s’approprier pleinement cette lutte. La dernière en date, dans le massif du Tighargar, a abouti à la destruction d’un millier d’obus, de 4000 munitions et d’un groupe de combattants terroristes. Elle a permis de confirmer qu’il n’existe plus de sanctuaire terroriste dans cette zone, même si le terrain est ponctuellement utilisé à des fins logistiques et d’entraînement. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air 27/03/2015 Sources : État-major des armées   Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne. L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région. L’équipage s’est rendu à Gao, où se trouvait l’équipe de largage du 1er Régiment du train parachutiste (RTP). Une réunion s’est tenue entre l’équipage de largage et les personnels en relation avec les troupes au sol qui recevront la livraison, permettant ainsi de rassembler et coordonner toutes les données inhérentes à la mission. La présentation de la zone, le briefing météo, les coordonnées géographiques, les procédures de largage, ou encore la situation tactique de la manœuvre ont été étudiés afin d’anticiper toutes complications pouvant porter atteinte au bon déroulement de la mission. Un avion de transport C160 Transall a ainsi été chargé de près de sept tonnes de vivres et matériels. Après plus d’une heure de vol en haute altitude pour rejoindre la zone concernée, le Transall a effectué sa livraison par air à 125 mètres d’altitude. Ces missions tactiques de transport de moyens logistiques effectuées par le GTO sur les théâtres d’opérations doivent s’affranchir des contraintes de transport en zone d’insécurité. Elles sont déterminantes pour les missions car elles permettent d’assurer le ravitaillement logistique. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

0/03/2015 Sources : État-major des armées   Dans le cadre de l’opération Barkhane, la cellule achats-marché du détachement Air de Niamey permet d’assurer le renouvellement et l’achat de matériels nécessaires à l’ensemble des unités et du personnel militaire présents au Niger. Directement rattachée à l’antenne de la Direction du Commissariat (DIRCOM) située au Niger, la cellule achats-marchés est composée de quatre sous-officiers (dont trois aviateurs et un maréchal des logis). Elle s’organise autour de deux pôles d’activités : les achats courants auprès du secteur économique local, et le suivi et la rédaction des marchés. Elle gère ainsi l’approvisionnement du quotidien et les prestations de service pour le détachement Air mais aussi pour les sites isolés de Madama et Dirkou. Suite aux différentes demandes des unités opérationnelles concernant diverses fournitures, outillages ou matériels, les membres de la cellule se rendent sur Niamey pour effectuer leurs achats. La cellule peut être amenée à traiter près de 200 demandes par mois. En outre, elle initie de nombreux partenariats avec les entreprises locales, tels que la location de véhicules, le pressing, le matériel de couchages ou encore la collecte de déchets.  Ce rôle indispensable qu’assure la cellule achats-marchés permet le maintien opérationnel constant des sites militaires de la force Barkhane  au Niger.  L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Barkhane : la cellule achats-marchés soutien de la force Barkhane photo EMA

FIN PHOTOS ET COMMENTAIRES DU NET