Option Rôle du Médecin Généraliste / Prévention (DCEM3)

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Vaccination au cours de la grossesse Enjeux de santé publique. G
Advertisements

La DDASS et les infections respiratoires aigues basses
La Cellule interrégionale d’épidémiologie Aquitaine
Laurène RIOU Stéphanie PUCHAVY Séminaire antibiotique sept 2010
Audit des pratiques en hémodialyse
Le programme d’actions en faveur de la BPCO: « Connaître,prévenir et mieux prendre en charge la BPCO » Colloque BPCO et travail 21 décembre 2007.
LObservatoire de laccès aux soins de Médecins du Monde CNLE – 17 novembre 2009.
Conférence de Concensus des méningites 19 Novembre Actualisation de lépidémiologie des méningites bactériennes de lenfant en France Corinne Levy,
Atelier : Comment organiser un CIDDIST ?
Anne Czekajewski Catherine Vergnes 4 septembre 2012
La gestion des risques en établissement de santé : proposition d’organisation
Nancy, 13 septembre 2011.
ECTOPARASITOSES CUTANEES
Les problèmes de santé en France
Cours 1MEA Fournier DU VIH 4 décembre 2007 Prise en charge psycho sociale des enfants infectés et affectés par le VIH « ses diverses composantes » C. Courpotin.
Définitions : Santé Publique
« APPRENTISSAGE DE L’EXERCICE MEDICAL » Programme DCEM 2 – PURPAN
« APPRENTISSAGE DE L’EXERCICE MEDICAL »
Aline HOUDARD (IDESP) - ARS de Picardie
Service d'Hygiène Hospitalière D.Machefert
Un médecin coordinateur :Dr Canneva 2 infirmières coordinatrices
Réseau de santé gérontologique GERONT’EMERAUDE  « les Alizés I » 10, rue Maison Neuve St Malo Secrétariat :
Dr Fethi BENSALEM Nadine OVANESSIAN Catherine MICHEL EOH
Gestion d'une épidémie de gale dans trois établissements de Côte-d'Or
XX/XX/XX Schéma Régional de Prévention Conférence régionale de la santé et de lautonomie 2 octobre 2012.
Limportance de la langue dans les soins de santé et loffre active.
TITRE PUJO Marion PROUST Sarah NAUD Quentin MACABRE Yannick
ENQUETE AUTOUR D’UN CAS DE TUBERCULOSE
L’HOPITAL Groupe 4b Animatrices : Mélanie ZINCK et Elise
Vers quelles structures de proximité orienter les blessés évacués par les services des pistes ? Définition dun « centre de soins approprié » Introduction.
Option Rôle du Médecin Généraliste / Prévention (DCEM3)
Gestion des cas groupés. Mesures individuelles Elles sont adaptées au mode de transmission du microorganisme –Simple application des précautions standard.
Moyens.
LE TRAVAIL C’EST LA SANTE ?
Direction générale de la santé Des objectifs explicites : priorités, programmes, plans Mo VI-2-1 Veille, alerte et gestion des situations durgences sanitaires.
Professeur des universités, Anthropologue, Université d’Artois, UNF3S.
FONCTIONS DE LA MEDECINE GENERALE
ECTOPARASITOSES CUTANEES : GALE SARCOPTIQUE ET PEDICULOSE.
Développement d’actions de prévention du VIH, des hépatites et des IST chez les migrants consultant dans les Missions France de Médecins du Monde : une.
Les Agences Régionales de Santé 18/03/2008Nicolas Griffon.
La traçabilité en maladies infectieuses
Direction générale de la santé Le champ de la santé publique Un diagnostic partagé sur la santé en France Mo I-1-1.
UE 3.2 S2 Sciences et techniques infirmières fondements et méthodes
Introduction : Actuellement, il y a presque 200 millions de diabétiques dans le monde. Plus de 90% des diabétiques ont le diabète de type 2, et seulement.
REALITE DE L’APPORT VITAMINO-CALCIQUE EN INSTITUTION Dr Véronique MERCIER Société de gérontologie de l’Ouest et du Centre XXXVIèmes journées le 5 juin.
Actuellement, il y a presque 200 millions de diabétiques dans le monde. Plus de 90% des diabétiques ont le diabète de type 2, et seulement 10% présentent.
REPERER LA DIMENSION SANTE PUBLIQUE
Ectoparasitoses cutanées
La grippe.
Le programme national de lutte contre la tuberculose Journée DES Nicolas Griffon 22/01/08.
Ectoparasitoses cutanées
Programme d’accompagnement sophia
SPSFE Service de Promotion de la Santé en Faveur des Elèves
Un parcours de santé en périnatalité
Organisation de la surveillance et de la lutte antituberculeuse dans les prisons BEH N° 17-18/2005.
RECHERCHE DES CONTACTS Institut National d’Hygiène Publique 1 Atelier de formation des formateurs sur la maladie à virus Ebola 10 Mars 2015.
un service non personnalisé du Conseil Général de Moselle
RECHERCHE DE CONTACTS Institut National d’Hygiène Publique TETCHI Sopi Mathilde, Médecin Santé Publique 1 Atelier de formation des formateurs sur la maladie.
La PASS du C.H. de Libourne Permanence d’Accès aux Soins de Santé
Le dépistage du cancer du sein.
NOUS SOIGNONS CEUX QUE LE MONDE OUBLIE PEU A PEU L’accès aux droits et aux soins des populations précaires en France en 2014: les constats issus des actions.
Résultats de l’enquête sur la CHT UDAF 71. Nos motivations et notre approche L’UDAF, membre de la Conférence de Territoire, est un des représentants des.
GEAPI 21 SANTÉ PUBLIQUE À l’exception de : prévention, coordination, dépistage, éducation thérapeutique et recherche DMG Poitiers octobre 2012 Angoulême1.
Raisonnement clinique Infirmier
Dans le cadre de la promotion de la santé collective et individuelle
PRESENTATION GENERALE DU PNLT. Avant l’indépendance Lutte anti tuberculose n’était pas bien organisée Après indépendance: Création de dispensaires antituberculeux.
Le système de santé.
La réinsertion professionnelle Prof Dr Freddy Falez, ULB- UNMS.
Surveillance des conséquences psychologiques de la tempête Xynthia en Charente-Maritime Raguenaud ME, Germonneau P (Cellule de l’InVS en régions Limousin.
Transcription de la présentation:

Option Rôle du Médecin Généraliste / Prévention (DCEM3) Mardi 06 Décembre 2011 Prévention de la gale chez les adultes en situation de précarité fréquentant les centres d’accueil sociaux de la CUB Présenté par : ROBERT Sylvain RAKOTOMAMPIONONA Zohasina REYMOND Auriane NGUYEN Anne-Emma RIPLEY Erwan PUJO Marion PROUST Sarah NAUD Quentin MACABRE Yannick

PLAN GÉNÉRAL A/ La Gale : données cliniques & épidémiologiques B/ Justifications C/ Objectifs D/ Méthode & Moyens E/ Résultats attendus & Évaluation des actions F/ Références

A/ La Gale : clinique / épidémiologie Définition : « parasitose cutanée cosmopolite liée à la colonisation de la couche cornée de l’épiderme par un acarien = Sarcoptes scabiei hominis »

SARCOPTES SCABIEI HOMINIS En M.E.B. SARCOPTES SCABIEI HOMINIS En M.Optique 300 µm

A/ La Gale : clinique / épidémiologie Diagnostic clinique SIMPLE : PRURIT +++ Lésions spécifiques à rechercher.

A/ La Gale : clinique / épidémiologie Transmission interhumaine, par contact direct. Transmission indirecte par l’intermédiaire de l’environnement  essentiellement le LINGE et la LITERIE. Pas de guérison spontanée.

A/ La Gale : clinique / épidémiologie N.B. : pas de déclaration obligatoire = nb de cas sous-estimés Cas signalé Contact prolongé avec le cas (1er cercle) Personnes vivant ou travaillant dans la collectivité (2ème cercle) Entourage proche des personnes du 2ème cercle (3ème cercle) Source : Rapport INVS + titre / année

B/ Justifications  QUESTION : « Comment réduire l’incidence des cas de gale dans les centres d’hébergement pour personnes en situation d’extrême précarité ? »

B/ Justifications Problème de santé publique : peut atteindre toutes les strates de la société ; forte contagiosité  épidémies longues, difficiles à maîtriser ; augmentation du nombre de cas (Rapport INVS)

B/ Justifications Problème de santé publique : forte contagiosité augmentation du nombre de cas (Rapport INVS) Diagnostic et prévention simple Complications de la gale : prurit : retentissement sur la qualité de vie, stigmatisation lésions de grattage : surinfection (S. aureus ++). Coût (collectif  Sécurité Sociale et personnel)

B/ Justifications  Choix de la population : personnes en situation d’extrême précarité fréquentant les centres d’hébergement sociaux. - population particulièrement à risque manque d’hygiène dans la population précaire (contagiosité+++). obstacle à l’accès aux soins : absence de domiciliation (29%), barrière linguistique (26%), méconnaissance des droits & structures délivrant des soins (26%), difficultés administratives (24%).  Conséquences : état de santé amoindri, retard à la consultation - personnes peu inclines à soigner et signaler leurs maladies. - prise en charge facilitée dans les centres

C/ Objectifs Principaux : Secondaires :  Réduire l’incidence de gale dans les centres d’accueil sociaux de la CUB  Homogénéiser les protocoles de prise en charge Secondaires :  Éviter les épidémies de gale et leur propagation, responsables de fermeture de centres.  Rassembler des données épidémiologiques précises  Améliorer l’état sanitaire des personnes SDF

D/ Méthode & Moyens Protocole de prévention collective Référent gale  PREVENTION PRIMAIRE : Protocole de prévention collective Référent gale  PREVENTION SECONDAIRE: Diagnostic précoce Facilitation de l’accès aux soins Protocole de soin

D/ Méthode & Moyens Protocole de prévention collective  PREVENTION PRIMAIRE : Protocole de prévention collective - à destination du personnel

Affiche

D/ Méthode & Moyens Protocole de prévention collective  PREVENTION PRIMAIRE : Protocole de prévention collective - à destination des pensionnaires

D/ Méthode & Moyens Référent gale :  PREVENTION PRIMAIRE : - Rôle « médical » : orientation, application protocole. - Rôle épidémiologique : création d’un fichier de recensement. - 1 par centre

D/ Méthode & Moyens Diagnostic précoce - pour le personnel : formation  PREVENTION SECONDAIRE: Diagnostic précoce - pour le personnel : formation - pour les pensionnaires : affichage

D/ Méthode & Moyens D/ Méthode & Moyens  PREVENTION SECONDAIRE: Facilitation de l’accès aux soins

D/ Méthode & Moyens  PREVENTION SECONDAIRE: Protocole de soin

E/ Résultats attendus Diminution de l’incidence des cas de gale dans les centres, Amélioration de l’état de santé des pensionnaires, Homogénéisation des protocoles Réduction du nombre d’épidémies, Réduction des complications de la gale : fermeture des centres, coûts liés aux traitements médicamenteux, complications cliniques (surinfection des lésions de grattage, etc.).

E/ Évaluation des actions Référent gale Questionnaire à l’ensemble des centres, chaque année : - données épidémiologiques adressé aux xxx du projet adaptation du projet

Limites de notre action Problème de fermeture des chambres Problème d’observance du protocole (médical, lavage du linge, isolement difficile) Protocole limité aux personnes fréquentant les centres (cas contacts, réinfestations, etc.)

Remerciements Docteur BODIN, Médecin généraliste du Samu Social Mme CAMPTORT Annick, Infirmière au CHRS de Pau

F/ Références